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26 août 2017 6 26 /08 /août /2017 17:46

Jésus commença à prêcher à Capernaüm, en Galilée (1):

 

Jésus, ayant appris que Jean (Jean-Baptiste) avait été livré [à Hérode Antipas], se retira dans la Galilée.

Il quitta Nazareth, et vint demeurer à Capernaüm, située près de la mer.

 

Jésus appela ses premiers disciples, quatre pêcheurs, avant de parcourir la Galilée (2) :

Comme il marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et André, son frère, qui jetaient un filet dans la mer ; car ils étaient pêcheurs.

Il leur dit : « Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. »

Aussitôt, ils laissèrent les filets, et le suivirent.

De là étant allé plus loin, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère, qui étaient dans une barque avec Zébédée, leur père, et qui réparaient leurs filets.

Il les appela, et aussitôt ils laissèrent la barque et leur père, et le suivirent.

Jésus parcourait toute la Galilée, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, Sa renommée se répandit dans toute la Syrie, et on lui amenait tous ceux qui souffraient de maladies et de douleurs de divers genres, des démoniaques (1), des lunatiques, des paralytiques ; et il les guérissait.

Une grande foule le suivit, de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et d’au delà du Jourdain.

 

(1) À l'époque de Jésus, la croyance aux démons, aux personnes possédées d'un esprit malin, était répandue. Les maladies du système nerveux (par exemple l'épilepsie), les maladies mentales, la surdité, le mutisme, trouvaient leur explication dans le fait que les démons pouvaient s'emparer du corps de certaines personnes, et agir de façon malveillante.

 

 

    IMGP1701

 

         

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                                                                Ruines de la synagogue de Capharnaüm (de l'hébreu כְּפַר נַחוּם Kéfar Naḥum) (Israël) 

 

 

 

Enseignement au sujet de la loi (3) :

 

"« Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi et les prophètes ; je suis venu non pour abolir mais pour accomplir.

Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la Loi un seul iota ou un seul trait de lettres, jusqu'à ce que tout soit arrivé. Celui donc qui supprimera l'un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes de faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux.

Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. »"

 

Commentaire :

Jésus de Nazareth n'est pas venu pour corriger la loi, mais pour confirmer l'exactitude des commandements.

 

Enseignement au sujet de la prière (4) :

 

« Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense.

Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père (Dieu) dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.

En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés.

Ne leur ressemblez pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez.

Voici donc comment vous devez prier :

https://la-veritable-lumiere.over-blog.com/article-la-priere-de-jesus-christ-version-classique-du-tutoiement-79919098.html

Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi ;

mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. »

 

Des richesses dans le ciel (5) :

 

« Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent.

Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. »

 

Réponse aux inquiétudes des disciples (6) :

 

C’est pourquoi je vous dis : « Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ?

Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit.

Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ?

Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement ? Considérez comment croissent les lis des champs : ils ne travaillent ni ne filent ; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. 

Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin.

Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus.

Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. À chaque jour suffit sa peine. »

 

 

Ne pas juger les autres (7) :

 

« Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez.

Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? Ou comment peux-tu dire à ton frère : Laisse-moi ôter une paille de ton œil, toi qui as une poutre dans le tien ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère. »

 

Exhortation à la prière (8) :

 

« Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira.

Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe.

Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ?

Si donc, mauvais comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent.

Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la Loi et les prophètes. »

 

Les faux prophètes (9) :

 

« Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ?

Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu.

C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. »

 

Les deux maisons (10) :

 

« C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc.

La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison : elle n’est point tombée, parce qu’elle était fondée sur le roc.

Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable.

La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison : elle est tombée, et sa ruine a été grande. »

 

Jésus guérit des malades (11) :

Jésus se rendit ensuite à la maison de Pierre, dont il vit la belle-mère couchée et ayant la fièvre. Il toucha sa main, et la fièvre la quitta ; puis elle se leva, et le servit.

Le soir, on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole, et il guérit tous les malades, afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par Isaïe, le prophète : Il a pris nos infirmités, et il s’est chargé de nos maladies (1).

(1) Isaïe 53, 4

 

Jésus appela Matthieu (12) :

 

De là étant allé plus loin, Jésus vit un homme assis au lieu des péages, et qui s’appelait Matthieu. Il lui dit : « Suis-moi.» Cet homme se leva, et le suivit.

Comme Jésus était à table dans la maison, voici, beaucoup de publicains et de gens de mauvaise vie vinrent se mettre à table avec lui et avec ses disciples. Les pharisiens virent cela, et ils dirent à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les gens de mauvaise vie ? »

Ce que Jésus ayant entendu, il dit : « Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Allez, et apprenez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs.»

 

Guérison d'une femme et de la fille de Jaïrus (13) :

 

Tandis qu’il leur adressait ces paroles, voici, un chef arriva, se prosterna devant lui, et dit : « Ma fille est morte il y a un instant ; mais viens, impose-lui les mains, et elle vivra.» Jésus se leva, et le suivit avec ses disciples.

Et voici, une femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans s’approcha par derrière, et toucha le bord de son vêtement. Car elle disait en elle-même : Si je puis seulement toucher son vêtement, je serai guérie. Jésus se retourna, et dit, en la voyant : « Prends courage, ma fille, ta foi t’a guérie. » Et cette femme fut guérie à l’heure même.

Lorsque Jésus fut arrivé à la maison du chef, et qu’il vit les joueurs de flûte et la foule bruyante, Il leur dit : « Retirez-vous ; car la jeune fille n’est pas morte, mais elle dort. » Et ils se moquèrent de lui. Quand la foule eut été renvoyée, il entra, prit la main de la jeune fille, et la jeune fille se leva. Le bruit s’en répandit dans toute la contrée.

 

Guérison de deux aveugles (14) :

 

Étant parti de là, Jésus fut suivi par deux aveugles, qui criaient : Aie pitié de nous, Fils de David ! Lorsqu’il fut arrivé à la maison, les aveugles s’approchèrent de lui, et Jésus leur dit : « Croyez-vous que je puisse faire cela ?» ; « Oui, Seigneur » , lui répondirent-ils. Alors il leur toucha les yeux, en disant : « Qu’il vous soit fait selon votre foi. » Et leurs yeux s’ouvrirent. Jésus leur fit cette recommandation sévère : « Prenez garde que personne ne le sache. » Mais, dès qu’ils furent sortis, ils répandirent sa renommée dans tout le pays. »

 

Jésus appela ses disciples (15) :

 

Il monta ensuite sur la montagne ; il appela ceux qu’il voulut, et ils vinrent auprès de lui. Il en établit douze, pour les avoir avec lui, et pour les envoyer prêcher.

 

Liste des douze apôtres (16) :

 

Voici les noms des douze apôtres. Le premier, Simon appelé Pierre, et André, son frère ; Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère ; Philippe, et Barthélemy ; Thomas, et Matthieu, le publicain ; Jacques, fils d’Alphée, et Thaddée ; Simon le Cananite, et Judas l’Iscariot, celui qui livra Jésus.

 

Mission des douze apôtres (17) (18) :

 

Ensuite, Jésus parcourait les villages d’alentour, en enseignant.

Alors il appela les douze, et il commença à les envoyer deux à deux. Il leur prescrivit de ne rien prendre pour le voyage, si ce n’est un bâton ; de n’avoir ni pain, ni sac, ni monnaie dans la ceinture ; de chausser des sandales, et de ne pas revêtir deux tuniques.

Puis il leur dit : « Dans quelque maison que vous entriez, restez-y jusqu’à ce que vous partiez de ce lieu. Et, s’il y a quelque part des gens qui ne vous reçoivent ni ne vous écoutent, retirez-vous de là, et secouez la poussière de vos pieds, en témoignage contre eux. (a)

 

(a) pour leur montrer qu'ils ont mal agi

 

N’allez pas vers les païens, et n’entrez pas dans les villes des Samaritains ; allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. »

 

 

La mère et les frères de Jésus  (19) :

 

Survinrent sa mère et ses frères, qui, se tenant dehors, le firent appeler.

La foule était assise autour de lui, et on (quelqu'un) lui dit : « Voici, ta mère et tes frères sont dehors et te demandent ». Et il répondit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? » Puis, jetant les regards sur ceux qui étaient assis tout autour de lui : « Voici, dit-il, ma mère et mes frères. Car, quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, et ma mère. »

 

La parabole du semeur (20) :

 

Jésus se mit de nouveau à enseigner, au bord de la mer. Une grande foule s’étant assemblée auprès de lui, il monta et s’assit dans une barque, sur la mer. Toute la foule était à terre sur le rivage.

Il leur enseigna beaucoup de choses en paraboles, et il leur dit dans son enseignement :

« Écoutez. Un semeur sortit pour semer. Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin : les oiseaux vinrent, et la mangèrent. Une autre partie tomba dans un endroit pierreux, où elle n’avait pas beaucoup de terre ; elle leva aussitôt, parce qu’elle ne trouva pas un sol profond ; mais, quand le soleil parut, elle fut brûlée et sécha, faute de racines. Une autre partie tomba parmi les épines : les épines montèrent, et l’étouffèrent, et elle ne donna point de fruit. Une autre partie tomba dans la bonne terre : elle donna du fruit qui montait et croissait, et elle rapporta trente, soixante, et cent pour un. »

Puis il dit : « Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. »

 

Jésus expliqua la parabole du semeur (21) :

 

Il leur dit encore :  « Vous ne comprenez pas cette parabole ? Comment donc comprendrez-vous toutes les paraboles ?

Le semeur sème la parole. Les uns sont le long du chemin, où la parole est semée ; quand ils l’ont entendue, aussitôt Satan vient et enlève la parole qui a été semée en eux. Les autres, pareillement, reçoivent la semence dans les endroits pierreux ; quand ils entendent la parole, ils la reçoivent d’abord avec joie ; mais ils n’ont pas de racine en eux-mêmes, ils manquent de persistance, et, dès que survient une tribulation ou une persécution à cause de la parole, ils y trouvent une occasion de chute. D’autres reçoivent la semence parmi les épines ; ce sont ceux qui entendent la parole, mais en qui les soucis du siècle, la séduction des richesses et l’invasion des autres convoitises, étouffent la parole, et la rendent infructueuse. D’autres reçoivent la semence dans la bonne terre ; ce sont ceux qui entendent la parole, la reçoivent, et portent du fruit, trente, soixante, et cent pour un. » 

 

Jésus à Nazareth (22) :

 

Jésus partit de là, et se rendit dans sa patrie. Ses disciples le suivirent.

Quand le chabbat fut venu, il se mit à enseigner dans la synagogue. Beaucoup de gens qui l’entendirent étaient étonnés et disaient : « D’où lui viennent ces choses ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et comment de tels miracles se font-ils par ses mains ? N’est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon ? Et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ?» Et ils étaient scandalisés à son sujet.

Mais Jésus leur dit : « Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents, et dans sa maison.»

Il ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il imposa les mains à quelques malades et les guérit. Et il s’étonnait de leur incrédulité.

Jésus parcourait les villages d’alentour, en enseignant.

 

L'enseignement transmis par les anciens (23) :

 

Les pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem, s’assemblèrent auprès de Jésus.

Ils virent quelques-uns de ses disciples prendre leurs repas avec des mains impures, c’est-à-dire, non lavées. Or, les pharisiens et tous les Juifs ne mangent pas sans s’être lavé soigneusement les mains, conformément à la tradition des anciens ; et, quand ils reviennent de la place publique, ils ne mangent qu’après s’être purifiés. Ils ont encore beaucoup d’autres observances traditionnelles, comme le lavage des coupes, des cruches et des vases d’airain. Et les pharisiens et les scribes lui demandèrent : « Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens, mais prennent-ils leurs repas avec des mains impures ?»

Jésus leur répondit : « Hypocrites, Isaïe a bien prophétisé sur vous, ainsi qu’il est écrit (a) :
Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes

Il leur dit encore : « Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition. Car Moïse a dit (b) : Honore ton père et ta mère ; et Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort". Mais vous, vous dites : Si un homme dit à son père ou à sa mère : Ce dont j’aurais pu t’assister est corban, c’est-à-dire, une offrande à Dieu, vous ne le laissez plus rien faire pour son père ou pour sa mère, annulant ainsi la parole de Dieu par votre tradition, que vous avez établie. Et vous faites beaucoup d’autres choses semblables.»

(a) Exode 21, 17

(b) Isaïe 29, 13

 

Le disciple Pierre déclara que Jésus fût le Messie (24) :

 

Jésus s’en alla, avec ses disciples, dans les villages [voisins] de Césarée de Philippe, et il leur posa en chemin cette question : « Qui dit-on que je suis ?»

Ils répondirent : « Jean Baptiste ; d'autres, Élie ; d'autres [encore], l’un des prophètes.

« Et vous », leur demanda-t-il, « qui dites-vous que je suis ?» Pierre lui répondit : « Tu es le Christ (a)».

Jésus leur recommanda sévèrement de ne dire cela de lui à personne.

 

(a) le Messie, l'oint [du Seigneur]

 

 

 

 

Jésus annonça son arrestation (25) :

 

Ils partirent de là, et traversèrent la Galilée. Jésus ne voulait pas qu’on le sût.

Car il instruisait ses disciples, et il leur dit : « Le Fils de l’homme sera livré entre les mains des hommes.»

 

Jésus annonça sa condamnation à mort (26) :

 

Ils étaient en chemin pour monter à Jérusalem, et Jésus allait devant eux. Les disciples étaient troublés, et le suivaient avec crainte. Et Jésus prit de nouveau les douze auprès de lui, et commença à leur dire ce qui devait lui arriver : « Voici, nous montons à Jérusalem, et le Fils de l’homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes. Ils le condamneront à mort, et ils le livreront aux païens, qui se moqueront de lui, cracheront sur lui, le battront de verges, et le feront mourir.»

 

Entrée de Jésus à Jérusalem (27) :

 

Lorsqu’ils approchèrent de Jérusalem, et qu’ils furent près de Bethphagé et de Béthanie, vers la montagne des oliviers, Jésus envoya deux de ses disciples, en leur disant : « Allez au village qui est devant vous ; dès que vous y serez entrés, vous trouverez un ânon attaché, sur lequel aucun homme ne s’est encore assis ; détachez-le, et amenez-le. Si quelqu’un vous dit : " Pourquoi faites-vous cela ?" répondez : " Le Seigneur en a besoin." Et à l’instant il le laissera venir ici.»

Les disciples, étant allés, trouvèrent l’ânon attaché dehors près d’une porte, au contour du chemin, et ils le détachèrent. Quelques-uns de ceux qui étaient là leur dirent : « Que faites-vous ? pourquoi détachez-vous cet ânon ?» Ils répondirent comme Jésus l’avait dit. Et on les laissa aller. Ils amenèrent à Jésus l’ânon, sur lequel ils jetèrent leurs vêtements, et Jésus s’assit dessus.

Beaucoup de gens étendirent leurs vêtements sur le chemin, et d’autres des branches qu’ils coupèrent dans les champs. Ceux qui précédaient et ceux qui suivaient Jésus criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !  Béni soit le règne qui vient, le règne de David, notre père ! Hosanna dans les lieux très hauts !»

Jésus entra à Jérusalem, dans le temple. Quand il eut tout considéré, comme il était déjà tard, il s’en alla à Béthanie avec les douze.

 

Jésus dans le temple (28) :

 

Ils arrivèrent [à nouveau] à Jérusalem, et Jésus entra dans le temple. Il se mit à chasser ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple ; il renversa les tables des changeurs, et les sièges des vendeurs de pigeons ; et il ne laissait personne transporter aucun objet à travers le temple.

Et il enseignait et disait : « N’est-il pas écrit : Ma maison sera appelée une maison de prière pour toutes les nations (a)? Mais vous, vous en avez fait une caverne de voleurs.»

Les principaux sacrificateurs et les scribes, l’ayant entendu, cherchèrent les moyens de le faire périr ; car ils le craignaient, parce que toute la foule était frappée de sa doctrine.

Quand le soir fut venu, Jésus sortit de la ville.

(a) Isaïe 56, 7

 

Le tribut à l'empereur (29) :

 

Ils envoyèrent auprès de Jésus quelques-uns des pharisiens et des hérodiens, afin de le surprendre par ses propres paroles. Et ils vinrent lui dire : « Maître, nous savons que tu es vrai, et que tu ne t’inquiètes de personne ; car tu ne regardes pas à l’apparence des hommes, et tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité. Est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ? Devons-nous payer, ou ne pas payer ?»

Jésus, connaissant leur hypocrisie, leur répondit : « Pourquoi me tentez-vous ? Apportez-moi un denier, afin que je le voie.»

Ils en apportèrent un, et Jésus leur demanda : « De qui sont cette effigie et cette inscription ?» « De César, lui répondirent-ils.»

Alors il leur dit : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.» Et ils furent à son égard dans l’étonnement.

 

Le commandement le plus important (30) : 

 

Un des scribes, qui les avait entendus discuter, sachant que Jésus avait bien répondu aux sadducéens, s’approcha, et lui demanda : « Quel est le premier de tous les commandements ?»

Jésus répondit : « Voici le premier : Écoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l’unique Seigneur (a); et : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. Voici le second (b): Tu aimeras ton prochain comme toi-même (c). Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là.»

Le scribe lui dit : « Bien, maître ; tu as dit avec vérité que Dieu est unique, et qu’il n’y en a point d’autre que lui, et que l’aimer de tout son cœur, de toute sa pensée, de toute son âme et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices.»

Jésus, voyant qu’il avait répondu avec intelligence, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. Et personne n’osa plus lui proposer des questions.»

            (a) Deutéronome 6, 4

            (b) Deutéronome 6, 5

              (c) Lévitique 19, 18

                Mise en garde contre les Scribes et les Pharisiens (31) :

                 

                Alors Jésus, parlant à la foule et à ses disciples, dit : « Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse. Faites donc et observez tout ce qu’ils vous disent ; mais n’agissez pas selon leurs œuvres. Car ils disent, et ne font pas. Ils lient des fardeaux pesants, et les mettent sur les épaules des hommes, mais ils ne veulent pas les remuer du doigt. Ils font toutes leurs actions pour être vus des hommes. Ainsi, ils portent de larges phylactères, et ils ont de longues franges à leurs vêtements ; ils aiment la première place dans les festins, et les premiers sièges dans les synagogues ; ils aiment à être salués dans les places publiques, et à être appelés par les hommes Rabbi, Rabbi. Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi ; car un seul est votre Maître, et vous êtes tous frères. Et n’appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. »

                 

                Le complot contre Jésus (32) :

                 

                Lorsque Jésus eut achevé tous ces discours, il dit à ses disciples : « Vous savez que la Pâque a lieu dans deux jours, et que le Fils de l’homme sera livré pour être crucifié. »

                Alors les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple se réunirent dans la cour du souverain sacrificateur, appelé Caïphe ; et ils délibérèrent sur les moyens d’arrêter Jésus par ruse, et de le faire mourir.

                 

                Le disciple Judas Iscariot trahit Jésus (33) :

                 

                Judas Iscariot, l’un des douze, alla vers les principaux sacrificateurs, afin de leur livrer Jésus.

                Après l’avoir entendu, ils furent dans la joie, et promirent de lui donner de l’argent. Et Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.

                 

                Jésus mangea le repas de la Pâque avec ses disciples (34) :

                 

                Le premier jour des pains sans levain, où l’on immolait la Pâque, les disciples de Jésus lui dirent : « Où veux-tu que nous allions te préparer la Pâque ? »

                Et il envoya deux de ses disciples, et leur dit : « Allez à la ville ; vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau, suivez-le. Quelque part qu’il entre, dites au maître de la maison : "Le maître dit : Où est le lieu où je mangerai la Pâque avec mes disciples ?" Et il vous montrera une grande chambre haute, meublée et toute prête : c’est là que vous nous préparerez la Pâque. »

                Les disciples partirent, arrivèrent à la ville, et trouvèrent les choses comme il le leur avait dit ; et ils préparèrent la Pâque. Le soir étant venu, il arriva avec les douze. Pendant qu’ils étaient à table et qu’ils mangeaient, Jésus dit : « Je vous le dis en vérité, l’un de vous, qui mange avec moi, me livrera. » Ils commencèrent à s’attrister, et à lui dire, l’un après l’autre : « Est-ce moi ?» Il leur répondit : « C’est l’un des douze, qui met avec moi la main dans le plat. Le Fils de l’homme s’en va selon ce qui est écrit de lui. Mais malheur à l’homme par qui le Fils de l’homme est livré ! Mieux vaudrait pour cet homme qu’il ne fût pas né. »

                 

                Jésus annonce que Pierre le reniera (35) :

                 

                Alors Jésus leur dit : « Je serai pour vous tous, cette nuit, une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées. Mais, après que je serai réveillé, je vous précéderai en Galilée. »

                Pierre, prenant la parole, lui dit : « Quand tu serais pour tous une occasion de chute, tu ne le seras jamais pour moi. »

                Jésus lui dit : « Je te le dis en vérité, cette nuit même, avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. »

                Pierre lui répondit : « Quand [bien même] il me faudrait mourir avec toi, je ne te renierai pas. Et tous les disciples dirent la même chose. »

                 

                L'arrestation de Jésus (36) :

                 

                Jésus parlait encore quand arriva Judas, l’un des douze, et avec lui une foule armée d’épées et de bâtons, envoyée par les principaux sacrificateurs, par les scribes et par les anciens.

                Celui qui le livrait leur avait donné ce signe : « Celui que je baiserai, c’est lui ; saisissez-le, et emmenez-le sûrement. » Dès qu’il fut arrivé, il s’approcha de Jésus, disant : « Rabbi ! » Et il le baisa.

                Alors ces gens mirent la main sur Jésus, et le saisirent. Un de ceux qui étaient là, tirant l’épée, frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l’oreille.

                Jésus, prenant la parole, leur dit : « Vous êtes venus, comme après un brigand, avec des épées et des bâtons, pour vous emparer de moi. J’étais tous les jours parmi vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez pas saisi. Mais c’est afin que les Écritures soient accomplies. »

                Alors tous l’abandonnèrent, et prirent la fuite.

                Un jeune homme le suivait, n’ayant sur le corps qu’un drap. On se saisit de lui ; mais il lâcha son vêtement, et se sauva tout nu.

                 

                Le triple reniement de Pierre (37) :

                 

                Pendant que Pierre était en bas dans la cour, il vint une des servantes du souverain sacrificateur. Voyant Pierre qui se chauffait, elle le regarda, et lui dit : « Toi aussi, tu étais avec Jésus de Nazareth. » Il le nia, disant : « Je ne sais pas, je ne comprends pas ce que tu veux dire. » Puis il sortit pour aller dans le vestibule. Et le coq chanta.

                La servante, l’ayant vu, se mit de nouveau à dire à ceux qui étaient présents : « Celui-ci est de ces gens-là.» Et il le nia de nouveau.

                Peu après, ceux qui étaient présents dirent encore à Pierre : « Certainement tu es de ces gens-là, car tu es Galiléen. » Alors il commença à faire des imprécations et à jurer : « Je ne connais pas cet homme dont vous parlez. » Aussitôt, pour la seconde fois, le coq chanta.

                Et Pierre se souvint de la parole que Jésus lui avait dite : Avant que le coq chante deux fois, tu me renieras trois fois (a). Et en y réfléchissant, il pleurait.

                (a) Marc 14, 30

                 

                La condamnation à mort de Jésus (38) :

                 

                À chaque fête, le gouverneur avait coutume de relâcher un prisonnier, celui que demandait la foule. Ils avaient alors un prisonnier fameux, nommé Barabbas. Comme ils étaient assemblés, Pilate leur dit : « Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas, ou Jésus, qu’on appelle Christ ?» Car il savait que c’était par envie qu’ils avaient livré Jésus.

                Pendant qu’il était assis sur le tribunal, sa femme lui fit dire : « Qu’il n’y ait rien entre toi et ce juste ; car aujourd’hui j’ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. »

                Les principaux sacrificateurs et les anciens persuadèrent la foule de demander Barabbas, et de faire périr Jésus.

                Le gouverneur prenant la parole, leur dit : « Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? » Ils répondirent : « Barabbas !» Pilate leur dit : « Que ferai-je donc de Jésus, qu’on appelle Christ ? » Tous répondirent : « Qu’il soit crucifié ! » Le gouverneur dit : « Mais quel mal a-t-il fait ? » Et ils crièrent encore plus fort : « Qu’il soit crucifié !! »

                Pilate, voyant qu’il ne gagnait rien, mais que le tumulte augmentait, prit de l’eau, se lava les mains en présence de la foule, et dit : « Je suis innocent du sang de ce juste. Cela vous regarde. »

                Et tout le peuple répondit : « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! »

                Alors Pilate leur relâcha Barabbas, et, après avoir fait battre de verges Jésus, il le livra pour être crucifié.

                 

                Jésus couronné d'épines par les soldats de Pilate (39) :

                 

                Les soldats du gouverneur conduisirent Jésus dans le prétoire, et ils assemblèrent autour de lui toute la cohorte. Ils lui ôtèrent ses vêtements, et le couvrirent d’un manteau écarlate.

                Ils tressèrent une couronne d’épines, qu’ils posèrent sur sa tête, et ils lui mirent un roseau dans la main droite ; puis, s’agenouillant devant lui, ils le raillaient, en disant : « Salut, roi des Juifs ! » Et ils crachaient contre lui, prenaient le roseau, et frappaient sur sa tête.

                Après s’être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l’emmenèrent pour le crucifier.

                 

                Jésus crucifié (40) :

                 

                Ils forcèrent un passant qui revenait des champs, Simon de Cyrène, père d’Alexandre et de Rufus, à porter la croix de Jésus ; et ils conduisirent Jésus au lieu nommé Golgotha, ce qui signifie lieu du crâne. Ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de myrrhe, mais il ne le prit pas. Ils le crucifièrent, et se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir ce que chacun aurait. C’était la troisième heure (a), quand ils le crucifièrent. L’inscription indiquant le sujet de sa condamnation portait ces mots : Le roi des Juifs.

                Ils crucifièrent avec lui deux brigands, l’un à sa droite, et l’autre à sa gauche.

                 

                (a) la troisième heure du jour (heure juive), soit la neuvième heure (heure romaine)

                 

                Mort de Jésus (41) :

                 

                La sixième heure étant venue, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure.

                Et à la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte : « Éloï, Éloï, lama sabachthani ? » ce qui signifie : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »

                Quelques-uns de ceux qui étaient là, l’ayant entendu, dirent : « Voici, il appelle Élie. »

                Et l’un d’eux courut remplir une éponge de vinaigre, et, l’ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire, en disant : « Laissez, voyons si Élie viendra le descendre. »

                Mais Jésus, ayant poussé un grand cri, expira.

                Il y avait aussi des femmes qui regardaient de loin. Parmi elles étaient Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques le mineur et de Joses, et Salomé (a), qui le suivaient et le servaient lorsqu’il était en Galilée, et plusieurs autres qui étaient montées avec lui à Jérusalem.

                 

                (a) La mère de Jacques et Jean, les fils de Zébédée

                 

                Mise au tombeau de Jésus (42)

                 

                Le soir étant venu, comme c’était la préparation, c’est-à-dire, la veille du sabbat

                arriva Joseph d’Arimathée, conseiller de distinction, qui lui-même attendait aussi le royaume de Dieu. Il osa se rendre vers Pilate, pour demander le corps de Jésus.

                Pilate s’étonna qu’il fût mort si tôt , fit venir le centenier et lui demanda s’il était mort depuis longtemps. S’en étant assuré par le centenier, il donna le corps à Joseph. (a)

                Et Joseph, ayant acheté un linceul, descendit Jésus de la croix, l’enveloppa du linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc.

                 

                (a) Jésus aurait pu présenter une syncope. En effet, la mort apparente constatée par le centenier n'aurait été qu'une perte complète de connaissance, consécutive aux hémorragies causées par la crucifixion. « Les morts ne revivent pas, les ombres ne se relèvent pas [...] » (Cf. Isaïe 26, 14)

                 

                Embaumement de Jésus (43) :

                 

                Nicodème, qui auparavant était allé de nuit vers Jésus, vint aussi, apportant un mélange d’environ cent livres de myrrhe et d’aloès.

                Ils prirent donc le corps de Jésus, et l’enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme c’est la coutume d’ensevelir chez les Juifs.

                 

                Le tombeau retrouvé vide : Jésus serait-il revenu à la vie ? (44) :

                 

                Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala se rendit au sépulcre dès le matin, comme il faisait encore obscur ; et elle vit que la pierre était ôtée du sépulcre.

                 

                Jésus apparut à Marie de Magdala (45) :

                 

                Jésus, étant revenu à la vie, le matin du premier jour de la semaine, apparut à Marie de Magdala. Elle alla en porter la nouvelle à ceux qui avaient été avec lui, et qui s’affligeaient et pleuraient. Quand ils entendirent qu’il vivait, et qu’elle l’avait vu, ils ne le crurent point.

                 

                 

                (1) Cf. Matthieu 4, 12-13

                (2) Matthieu 4, 18-25

                (3) Matthieu 5, 17-19

                (4) Matthieu 6, 5-14

                (5) Matthieu 6, 19-21

                (6) Matthieu 6, 25-29;31-34

                (7) Matthieu 7, 1-5

                (8) Matthieu 7, 7-12

                (9) Matthieu 7, 15-20

                (10) Matthieu 7, 24-27

                (11) Matthieu 8, 14-17

                (12) Matthieu 9, 9-13

                (13) Matthieu 9, 18-26

                (14) Matthieu 9, 27-31

                (15) Marc 3, 13-15

                (16) Matthieu 10, 2-4

                (17) Marc 6, 6-11

                (18) Matthieu 10, 5

                (19) Marc 3, 31-35

                (20) Marc 4, 1-9

                (21) Marc 13-20

                (22) Marc 6, 1-6

                (23) Marc 7, 1-13

                (24) Marc 8- 27-30

                (25) Marc 9, 30-31

                (26) Marc 10, 32-34

                (27) Marc 11, 1-11

                (28) Marc 11, 15-19

                (29) Marc 12, 13-17

                (30) Marc 12, 28-34

                (31) Matthieu 23, 1-9

                (32) Matthieu 26, 1-4

                (33) Marc 14, 10-11

                (34) Marc 14, 12-21

                (35) Matthieu 26, 31-35 ; Marc 14, 27-31

                (36) Marc 14, 43-52

                (37) Marc 14, 66-72

                (38) Matthieu 27, 1-12

                (39) Matthieu 27, 27-31

                (40) Marc 15, 21-27

                (41) Marc 15, 35-37

                (42) Marc 15, 42-46

                (43) Jean 19, 39-40

                (44) Jean 20, 1-2

                (45) Marc 9-11

                 

                 

                 

                C'est déplaire à Dieu que de respecter une vérité que l'on croit être un mensonge.

                 

                 

                Les mensonges du pape Paul VI (Giovanni Battista Montini), au sujet des Évangiles

                 

                DEI VERBUM, Paul VI, Concile Vatican II, Rome, 18/11/1965

                www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19651118_dei-verbum_fr.html

                 

                Ch. III, L' inspiration de la Sainte Écriture et son interprétation.

                1.1 Inspiration et vérité de la sainte Écriture

                « [...] Dès lors, puisque toutes les assertions des auteurs inspirés ou hagiographes doivent être tenus pour assertions de l'Esprit Saint *, il faut déclarer que les livres de l'Écriture enseignent fermement, fidèlement et sans erreur la vérité que Dieu a voulu voir consignée dans les lettres sacrées en vue de notre salut. »

                 

                Ch. V  Le Nouveau Testament

                18. L'origine apostolique des Évangiles

                « Il n'échappe à personne qu'entre les Écritures, même celles du Nouveau Testament, les Évangiles possèdent une supériorité méritée, en tant qu'ils constituent le témoignage par excellence sur la vie et sur la doctrine du Verbe incarné, notre Sauveur. [...] »

                19. Leur caractère historique

                « La Sainte Mère l'Église a tenu et tient fermement et, avec la plus grande constance, que ces quatre Évangiles, dont elle affirme sans hésiter l'historicité, transmettent fidèlement ce que Jésus, le Fils de Dieu, durant sa vie parmi les hommes, a réellement fait et enseigné pour leur salut éternel [...] »

                 

                * Lumière qui permet de discerner le vrai du faux (qui enseigne ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas, qui permet de distinguer ce qui relève du mensonge et ce qui est vrai), la seule véritable puissance à laquelle on puisse se fier.

                 

                 

                 

                 

                IMGP2546

                 

                             

                 

                 

                 

                 

                 

                 

                 

                 

                 

                 

                 

                 

                 

                 

                 

                 

                 

                 

                 

                 

                Vitrail représentant Jésus de Nazareth dans la cathédrale de Montauban (France)

                 

                 

                 

                Articles complémentaires :

                 

                - L'album photos "Sur les pas du rabbi Jésus de Nazareth" :

                https://la-veritable-lumiere.over-blog.com/album-1767582.html

                 

                "Les discours et paroles utilisés au titre de propagande de la foi. La vérité sur Jésus de Nazareth et le Nouveau Testament).

                https://la-veritable-lumiere.over-blog.com/article-les-fausses-revelations-83879979.html

                 

                Les contradictions du Nouveau Testament.

                https://la-veritable-lumiere.over-blog.com/article-la-verite-sur-la-bible-suite-3-sur-les-contradictions-du-nouveau-testament-119942183.html

                 

                 

                 

                Article rédigé par Pascal Bourdaloue

                 

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