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12 avril 2024 5 12 /04 /avril /2024 16:20

PREMIÈRE PARTIE

 

 

SURVIVRE À UNE FAMILLE TOXIQUE

 

 

     Élevée par des parents toxiques, un père pervers, tyrannique, extrêmement possessif, au comportement incestueux, une mère consentante et atteinte d'une grave maladie mentale, mon enfance fut bridée et ma vie d'adulte mutilée 1*.

     Telle une fleur à peine éclose qui manqua d'air et de soleil, je fus très tôt totalement privée de liberté par des parents excessivement possessifs.

  Alors que je tentai de me relever en m'éloignant de cet univers étouffant et destructeur dans lequel je dépéris dangereusement, un mari despote m'humilia et me rabaissa plus bas que terre.

     Enfin, je me suis étiolée au fil des années à cause du comportement toxique de mes fils qui reprirent à leur tour le flambeau de leur père et de leur grand-père décédés.

     Ma famille qui aurait dû être un refuge harmonieux, rassurant et protecteur, fut malheureusement, pour moi, le pire des environnements ! Emprisonnée, étouffée, opprimée, battue, violée, humiliée et dénigrée, le milieu familial où j'aurais pu m'épanouir s'avéra un véritable enfer !!

 

-----------

Les notes sont regroupées par chapitres en fin d'ouvrage.

Chapitre premier

 

Le calvaire familial

 

     Aussi loin que remontent mes souvenirs, dès la petite enfance - j'avais alors deux ou trois ans - ma mère me promenait tous les après-midi en poussette jusqu'à un joli petit parc situé à la campagne où je ne voyais aucun enfant ; il n'y avait jamais personne lorsque ma mère m'y amenait.

     De toute la période de mon enfance, en dehors de l'école, je ne me souviens pas avoir été en présence d'autres enfants, hormis un cousin et une cousine que je voyais parfois lors de certaines vacances scolaires.

     En effet, à l'exception d'une petite partie de ma famille, je ne voyais personne. Je ne pouvais pas inviter une copine d'école, ni me rendre chez elle, même pour fêter un anniversaire. Cela m'était interdit !

     Je fus donc isolée, dès ma petite enfance, pour mieux assouvir le comportement extrêmement possessif de mes parents ainsi que le désir de domination de mon père. Pour mieux exercer son emprise, il avait besoin d'avoir en permanence sa femme et sa fille sous la main. 

     J'étais contrainte de rester au sein du couvent familial, cloîtrée dans les murs parentaux.

 

     De plus, j'eus une grand-mère paternelle particulièrement dure et toxique qui m'en voulut jusqu'à sa mort d'avoir fréquenté, pour la première fois à l'âge de vingt-un ans, un jeune homme dont j'étais éperdument amoureuse.             

      Comme ce garçon ne leur plut pas, certains membres de ma famille (mes parents, ma grand-mère paternelle, mes tantes maternelles) ayant un ascendant sur moi se liguèrent tous pour m'empêcher de continuer à le voir. Ayant été une enfant sage et respectueuse, puis une adolescente studieuse qui ne posa aucun problème à ses parents, je vécus d'autant plus leur réaction excessivement négative à mon égard comme une énorme injustice.

     Je ressentis alors un terrible désespoir, une souffrance telle, que j'eus l'impression de recevoir des coups de poignard en plein cœur. Ils me tuèrent psychologiquement ! Ce fut d'une violence si intense que je m'effondrai complètement.

     Mon désarroi se traduisit par l'apparition de fortes crises d'angoisse et d'une importante dépression mentale. Mon psychisme gravement perturbé inhiba mon corps et je perdis le goût de vivre. Alors que je venais de terminer mes études, je fus donc dans l'incapacité de me procurer un emploi.

 

     Il y a plusieurs façons d'anéantir un individu. Pour moi, cette grande blessure psychologique me fut fatale. Ils brisèrent mon élan de vie, tel un oisillon à qui l'on rompit les frêles ailes dès son premier envol. 

     Depuis lors, je n'ai plus vécu, j'ai survécu !

 

     Souffrant pendant mon enfance de la difficulté à communiquer avec une mère qui était fréquemment dans son univers délirant, je me rapprochai affectivement de mon père despote qui m'accordait beaucoup plus d'attention. L'impact paternel fut tel que je l'ai inconsciemment recherché, plus tard, dans mes relations sentimentales. C'est ainsi qu'à l'âge de vingt-quatre ans, devenue dépressive, anxieuse et anorexique, en raison des violences psychologiques exercées par mes parents à mon encontre pour m'empêcher de les quitter, j'épousai un homme de vingt-cinq ans mon aîné qui sut m'apporter, à ce moment-là, la chaleur humaine dont j'avais tant besoin.

     Malheureusement, peu après mon mariage, cet homme alcoolique, au comportement paternaliste, tout aussi possessif et pervers que mon père, se révéla être un mari violent physiquement et psychologiquement. Frappée, trompée et humiliée, j'étais devenue l'objet sexuel de cet homme avec qui je conçus néanmoins trois enfants auxquels je donnai tout mon amour et qui comblèrent le manque affectif dont je souffrais cruellement. Après quatorze ans de vie commune, cet homme alcoolique qui était par ailleurs un gros fumeur fut emporté subitement une nuit de janvier par un infarctus massif. J'étais triste pour mes enfants mais, une fois passé le choc de cette nuit éprouvante, je me sentis rapidement libérée.

     Les années qui suivirent, je ne ressentis pas le besoin de refaire ma vie, craignant de rencontrer à nouveau un homme violent, et me consacrai entièrement à mes enfants.

 

     Hélas, l'aîné commença à me poser des problèmes à l'âge de seize ans lorsqu'il utilisa ma carte bancaire à mon insu pour retirer de l'argent sur mon compte. Comme je l'avais initié à la conduite automobile, à sa demande, à quinze ans, et inscrit dans une auto-école en vue de préparer sa conduite accompagnée un an plus tard, il ne trouva rien de mieux que de dérober les clés de ma voiture pour aller se promener avec des copains. C'est ainsi qu'en l'espace de deux ans, je dus aller le récupérer à trois reprises au poste de police car il était encore mineur. À dix-huit ans, il sombra dans une addiction au cannabis et commença à recevoir chez moi, contre ma volonté, de jeunes drogués. Pour déjouer ma vigilance, il les faisait passer par la fenêtre de sa chambre située en rez-de-chaussée. Son comportement avait changé et nos relations devinrent de plus en plus conflictuelles. Il se laissait aller complètement, se négligeait et ne parvenait plus à se lever le matin pour se rendre sur son lieu de travail. Quelques mois après ses vingt ans, n'en pouvant plus de son comportement extrêmement rebelle et de sa grande instabilité, je fus contrainte, le cœur déchiré, de le mettre à la porte alors qu'il venait de rencontrer sa future compagne. La drogue avait détruit notre relation ! Il s'installa alors chez elle, mais continua néanmoins à me spolier financièrement pour satisfaire ses addictions (cannabis, alcool, tabac), ne parvenant à conserver aucun emploi et manquant surtout de motivation pour en rechercher.

 

     Mon second fils, qui était celui avec lequel j'avais le plus d'affinités, ne me posa aucun problème particulier et fut un soutien durant plusieurs années, mais devint au fil du temps de plus en plus dépendant à internet.

     Le plus jeune, au tempérament très rebelle, n'a jamais voulu étudié, et s'est même mis à faire l'école buissonnière lorsqu'il était au collège. Comme je ne parvenais plus à le faire aller en cours, il fut placé à l'âge de quinze ans par les Services Sociaux.

 

     C'est à ce moment-là que j'ai commencé enfin à penser un peu à moi et à rechercher une relation amicale ou sentimentale, ce que désapprouvait mon fils aîné. Quelques mois plus tard, je rencontrai un homme sensible, gentil et attentionné qui fut quelques jours après notre rencontre menacé par mon fils aîné. Ce dernier avait compris qu'il aurait dorénavant plus de difficultés à exercer son emprise sur moi. Je fus alors contrainte de quitter mon domicile pour échapper au harcèlement dont j'étais l'objet. Le comportement de mon fils aîné toxicomane, celui du plus jeune qui était devenu au fil des années de plus en plus dur et difficile à gérer, l'état de santé de mes parents qui déclinait avec le vieillissement et dont je devais m'occuper de plus en plus régulièrement, avaient eu un impact sur ma santé psychique déjà fragilisée depuis de nombreuses années.

 

     C'est au domicile de celui qui deviendra mon compagnon que je tentai de me remonter tout doucement. Ce fut un véritable déchirement pour moi d'être dans l'obligation de prendre de la distance avec mes fils, car nous étions liés, surtout depuis le décès de leur père, par une relation fusionnelle.

     Un an plus tard, j'aménageai dans un nouvel appartement où je continuai à recevoir mon plus jeune fils, toujours en mesure de placement, pendant les weekends et les vacances scolaires. Quelques mois après sa majorité, alors qu'il persistait à transgresser les règles chez moi, il menaça à son tour mon compagnon. Dans ces conditions, il m'était difficile de continuer à l'accueillir.

 

     Aujourd'hui, mes relations avec mon fils aîné, qui étaient de plus en plus tendues depuis mon départ, sont devenues très ponctuelles, mon second a sombré dans la schizophrénie et le dernier, devenu lui aussi toxicomane, dont la situation reste très instable, présente tous les signes du comportement paranoïaque.

     Quelle détresse pour moi ! Et quel désespoir !

Vous souhaitez contacter Cristina Casado, l'auteure du livre, vous pouvez laisser un message, à la partie "Contact", sur le blog, par l'intermédiaire d'Over-blog qui fera suivre, soit par courriel à l'adresse suivante :                        pascal.bourdaloue@laposte.net 

Bonne lecture !

Pascal Bourdaloue   

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