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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 19:28

C'est avec grand bonheur que j'accueillis l'annonce par mon médecin de ma troisième grossesse. En effet, mes enfants m'apportaient l'amour qui me manquait tant. De plus, depuis quelques années, les séjours hospitaliers de mon mari devenaient de plus en plus longs et de plus en plus fréquents. Il fut même absent pendant la plus grande partie de mon séjour à la maternité ainsi qu'à ma sortie. Pour ne pas être contraint à participer aux soins de nursing il avait proposé à mes parents de séjourner chez nous plusieurs mois. Six mois plus tard, comme ma mère s'accaparait de plus en plus de mon bébé, je dus faire de gros efforts pour leur demander de partir. Mon mari ne s'impliqua pas davantage pour autant ! 

 

En l'absence de présence paternelle (1), mon plus jeune fils se révéla rebelle dès sa petite enfance. Âgé de moins de deux ans, il rendait déjà à son père les petites tapes que celui-ci lui mettait quelquefois sur la couche lorsqu'il était trop dissipé !

 

En grandissant, il devint de plus en plus capricieux. Dès l'école primaire, il commença à manifester des problèmes de comportement (2), n'ayant pas voulu acquérir la compétence de ne pas recourir à la violence dans ses relations avec ses camarades. (3)

Par ailleurs, il ne respectait pas les règles de la vie en classe.

Je rencontrai rapidement de grandes difficultés pour parvenir à lui faire effectuer ses devoirs. Il trouvait toujours un prétexte pour s'éparpiller et ne pas faire son travail scolaire. De ce fait, ses résultats s'en ressentirent rapidement. (4)

 

Devenu adolescent, il n'a jamais réussi à acquérir les notions élémentaires de respect, de politesse, d'ordre et d'hygiène, en dépit des apprentissages et des nombreux rappels. Il refusait de participer aux tâches ménagères, aux courses, et ne nettoyait même pas ce qu'il avait sali. (5) Mon cadet, qui était le plus gentil et le plus volontaire de mes trois fils, était le seul à m'aider à la maison.

 

Au collège, il persista à faire preuve de mauvaise volonté en prétextant des problèmes intestinaux pour ne pas se rendre en cours, et se mit à faire l'école buissonnière à mon insu dès l'âge de 12 ans ! (6) C'est à cette période, à partir de la classe de 5ème qu'un service éducatif de jour fut mis en place pour m'apporter un soutien éducatif. Malheureusement, à la fin de la classe de 4ème (7), comme je ne parvenais plus du tout à le faire aller en cours, les services sociaux transformèrent son suivi éducatif en placement à l'âge de 15 ans. (8)

Ce fut un déchirement pour moi, mais la situation était telle que je ne pus faire autrement que d'accepter ce placement.

 

Quelques mois plus tard, lorsque je quittai mon domicile pour échapper aux harcèlements et aux pressions de mon fils aîné, mon plus jeune fils fugua de l'établissement dans lequel il était placé et fut hébergé par mon fils cadet qui était en train de s'installer dans un petit appartement avec sa copine. Il y resta cinq mois le temps que l'assistante sociale qui s'occupait de son suivi lui trouve une nouvelle structure d'accueil dans la ville où j'avais emménagé.

Je l'accueillais pendant les weekends et la moitié des vacances scolaires. Plusieurs mois après son 18ème anniversaire, je fus contrainte de le sanctionner sur son argent de poche parce qu'il continuait à fumer dans sa chambre malgré mon interdiction. Comme il persistait à nier les évidences (odeurs de tabac dans l'appartement, cendriers pleins de mégots cachés sous sa table de nuit, cendres dans la cuvette des toilettes... ) (9) mon compagnon me soutint verbalement. C'est alors que mon fils le menaça en lui montrant le poing. Le surlendemain, il se montra encore odieux avec mon compagnon. Je fus donc contrainte de lui signifier que je ne pourrai pas le recevoir pendant les prochaines vacances qui débutaient le weekend suivant. (10)

 

Après avoir été hébergé par une amie, il se réfugia chez mon fils cadet qui venait d'emménager dans un nouvel appartement après avoir vécu cinq mois chez moi parce qu'il avait sombré dans des troubles schizophréniques et s'était séparé de sa compagne. Quelques jours plus tard mon plus jeune fils fugua de la structure d'accueil et s'installa définitivement chez son frère. Il se fit complètement prendre en charge (11) par ce dernier et se laissa vivre (12) pendant près de deux ans. À cette période, il fit la connaissance de deux étudiants qui vendaient et consommaient du cannabis. Ces deux jeunes gens venaient régulièrement chez mon fils cadet. Ils arrivaient avec leur ordinateur portable, s'installaient pendant plusieurs heures, souvent jusqu'à des heures avancées de la nuit ; ils envahirent ainsi son espace personnel.

 

Mon plus jeune fils et ses deux amis mirent aisément sous emprise mon fils cadet fragilisé par sa pathologie schizophrénique. Il n'avait pratiquement plus d'intimité. Lorsqu'il rentrait de l'hôpital de jour, il y avait souvent quelqu'un chez lui avec son jeune frère. Ce dernier l'empêchait souvent de s'y rendre en devenant agressif ou en faisant du chantage affectif ; avec l'un de ses amis, il se mit même à contrôler son courrier électronique et son téléphone portable (13). L'un des deux étudiants soutenu par mon plus jeune fils, alla jusqu'à l'empêcher de prendre son médicament du soir (14) afin qu'il ne s'endorme pas trop tôt et qu'il puisse ainsi participer aux soirées qu'ils organisaient spontanément chez lui (15). L'état psychique (16) de mon fils cadet en déficit de sommeil (17) se dégrada rapidement . Lorsque je m'en aperçus (18), j'effectuai une demande de mise sous curatelle afin que mon plus jeune fils, qui ne voulait rien faire, soit accompagné dans un projet d'autonomie.

 

En revanche, à cette période, j'ignorais tout des maltraitances verbales (moqueries, insultes... ) et psychologiques (dénigrement, dévalorisation... ) que mon fils cadet subissait de la part de "certains amis", car étant entièrement sous emprise, il n'en avait pas lui-même conscience. Je constatai cette situation par hasard lors d'une visite chez lui. Ce jour-là, en ma présence, l'un des étudiants s'adressa à mon fils cadet en employant un ton très agressif sans aucune raison. Au lieu de soutenir son frère, mon plus jeune fils prit ardemment le parti de l'agresseur (19) ! Mon fils cadet baissa les yeux et se tut. (20) Ne pouvant supporter qu'il soit traité de la sorte, je pris alors verbalement sa défense. Cette scène me surpris beaucoup, car si je savais que mon plus jeune fils avait un comportement difficile (21), j'étais loin de m'imaginer que mon fils cadet était maltraité par des tiers. Par la suite, il me révéla d'autres épisodes des maltraitances verbales et psychologiques qu'il subissait déjà depuis de nombreux mois. Afin qu'il soit protéger, mon compagnon et moi-même prîmes la décision d'en informer les services de police ainsi que son équipe médicale.

 

Lorsque mon plus jeune fils eut connaissance des démarches que j'avais effectuées (22), il se montra très agressif verbalement à mon égard à l'occasion de nos conversations téléphoniques et chaque fois que je me rendais en visite chez mon fils cadet. Il me traitait régulièrement de folle et tentait même de me faire taire (23). J'appris par la suite qu'il ne voulait plus que son frère me parlât. Il continuait donc à se comporter en frère tyrannique et impérieux !

Peu de temps après, mon dernier fils et le jeune qui avait agressé oralement mon fils cadet sans se soucier de ma présence furent convoqués au commissariat de police. Or, il s'avère que cet étudiant était déjà connu des policiers. Après sa convocation, il se rendit directement au domicile du cadet et le menaça de le faire renverser par une automobile quand il irait à l'hôpital de jour. Ensuite, il téléphona à mon fils aîné pour l'informer des faits et lui demander de venir immédiatement intervenir auprès de son frère en tant que "chef de famille". Dès qu'il arriva, ce dernier prit violemment son frère cadet par le col et l'amena avec le plus jeune au commissariat pour qu'ils démentissent ou minimisent les situations que mon compagnon et moi-même avions relatées.

Quelques jours plus tard, je reçus un courrier du Procureur de la république m'informant que le dossier était classé sans suite pour "faits non avérés" ! (24)

 

Mes deux fils mirent la pression (25) au cadet effrayé par les menaces qu'il avait reçu, afin qu'il vienne s'installer dans la ville où vivait l'aîné. Il le poussèrent donc à rechercher un logement sur internet et l'accompagnèrent lors de la visite. Face à une telle pression, mon fils cadet ne parvint pas à opposer un refus catégorique. Il put seulement déclarer qu'il ne voulait pas s'éloigner de l'hôpital de jour et que sa curatrice ne serait pas d'accord pour qu'un déménagement soit effectué. Ses frères n'en tinrent aucun compte et commencèrent à emporter quelques affaires. Trois jours plus tard, après l'avoir déposé à l'hôpital de jour, ils vidèrent complètement son appartement (26). À la perspective de ne plus pouvoir fréquenter sa structure de soins qui représentait pour lui un "véritable havre de paix", mon fils cadet, après s'être scarifié quelques jours auparavant, fit une grosse crise (27) et fut transporté par une infirmière aux urgences psychiatriques. Après plusieurs semaines d'hospitalisation, il fut orienté vers une clinique spécialisée où une année fut nécessaire pour que sa santé mentale s'améliore.

 

Son plus jeune frère fut hébergé par l'aîné pendant quelques mois au cours desquels il s'inscrivit dans une agence d'intérim ainsi qu'à la Mission Locale, ce qui lui permit de travailler un peu et de commencer à effectuer des stages. C'est ainsi qu'il put par la suite intégrer un foyer de jeunes travailleurs. Malheureusement, il transgressa le règlement intérieur de l'établissement en fumant du cannabis au sein des locaux et se fit réprimander par les éducateurs qu'il insulta. Après s'être réunis, ils décidèrent de le renvoyer.

Je ne reçus plus de nouvelles de sa part durant 7 mois, pas même un SMS pour la fête des mères (28) !  À l'issue de cette période, alors qu'il était temporairement hébergé chez l'une de ses connaissances, il me contacta uniquement pour savoir s'il pouvait venir habiter chez moi. À mon grand regret, je ne pus répondre favorablement à sa demande, à cause du comportement odieux dont il avait fait preuve lorsqu'il vivait à mon domicile. (29)

Après 6 mois de silence, il me contacta par message vocal pour m'annoncer qu'il était très ennuyé parce qu'il venait de bloquer la carte SIM de son téléphone portable, et me demander de m'en occuper rapidement, car j'étais titulaire de la ligne téléphonique. Je résolus ce problème en contactant le service client mais ne reçus aucun remerciement (30) de sa part ! 

À l'instar de son frère aîné, il me contacte rarement et seulement pour m'annoncer de mauvaises nouvelles ou lorsqu'il a besoin de moi.

 

Sa mauvaise conduite me procure une peine immense, et le fait de ne plus pouvoir l'héberger fut pour moi un véritable déchirement, mais pour me protéger et préserver mon couple, je n'eus, hélas, pas d'autre choix. À présent, je sais, pour m'être largement documentée sur ce genre de comportement déviant, que la situation a malheureusement peu de chance d'évoluer positivement. Tous ces événements ont considérablement aggravé mon état de santé psychique (31) déjà rudement mis à l'épreuve, dorénavant ponctué d'épisodes dépressifs, de crises d'angoisse et d'importants troubles du sommeil. Les comportements tyranniques sont inévitablement destructeurs !!

 

 

 

(1)  "Les fils qui n'ont pas reçu de « paternage » adéquat font souvent face aux problèmes suivants : à l'adolescence (...) Ils peuvent (...) avoir des problèmes d'apprentissage. Ils éprouvent souvent des difficultés à assumer des valeurs morales, à prendre des responsabilités et à développer un sens du devoir et de leurs obligations envers autrui. L'absence de limites se manifestera tout aussi bien dans la difficulté d'exercer une autorité que d'avoir à la respecter." (Cf. père manquant fils manqué, Guy Corneau, p. 25, Éditions de l'Homme, 1989)

"(...) plus les manques se font sentir de « l'absence » du père, plus ils sont compensés par une idéalisation inconsciente." (Ibid.) 

 

(2) Appréciation générale de son institutrice du CM1 : « Résultats très insuffisants. Jo. n'étudie pas et ne fait pas son travail. Problème de comportement. » 

 

(3)  Son père qui avait choisi d'être souvent absent durant son enfance ne lui apporta pas les repères dont il aurait eu besoin pour apprendre à vivre en société, et ne l'initia pas à renoncer à vouloir satisfaire immédiatement tous ses désirs afin d'être en mesure de supporter la frustration. Sans cadrage (a), mon fils demeura donc dans la toute-puissance infantile.

(a)  "Un manque de cadrage rend pulsionnel, rageur et irréfléchi." (Cf. Enfants de manipulateurs. Comment les protéger ?, Christel Petitcollin, p. 118, Éditions Guy Trédaniel, Paris, 2017)

 

(4)  Au CM2, il ne savait toujours pas orthographier les mots usuels. 

Appréciation générale de son institutrice : « Jo. ne fait pas le travail demandé et n'étudie pas suffisamment. Aucune expression écrite n'a été produite (conte, dialogue, écrire un texte d'après un modèle). » 

 

(5)  "Si personne ne passe derrière un manipulateur pour ranger et nettoyer, son intérieur se transforme vite en taudis." (Ibid p. 38)

 

"(...) ces sujets imposent un véritable fardeau aux personnes qui les approchent et se soucient d'eux. Et c'est précisément en cela que leur narcissisme touche à la perversion." (Cf. Les perversions narcissiques, Paul-Claude Racamier, p.78Payot, Paris, 2012)

 

(6)  Il reçut deux avertissements pour le travail.

 Appréciation générale du professeur principal : « En se dispensant des contraintes du travail scolaire, Jo. a rendu impossible toute situation de réussite. Son manque d'assiduité nuit gravement à ses résultats (1/20 en lecture et 3/20 en anglais). Il gâche délibérément ses possibilités par une attitude trop souvent négative. »

En éducation musicale, « Jo. est sans arrêt en retard, n'a pas ses affaires et ne travaille pas. Il fait sans arrêt preuve de mauvaise volonté et se montre désagréable. »

En éducation physique et sportive, « Jo. n'a pas toujours un comportement exemplaire envers ses camarades et moi-même. »

 

(7)  Il reçut un avertissement pour le travail à chaque trimestre !

Appréciation générale du professeur principal : « Les quelques efforts fournis au 2ème trimestre n'ont pas été poursuivis et les résultats (4/20 en maths et 6/20 en français) sont à nouveau catastrophiques par manque de travail et d'assiduité. »

 

(8)  Avec 12 demi-journées d'absences injustifiées aux 1er et 2ème trimestres, il reçut deux avertissements pour le travail et un avertissement pour le comportement.

Appréciation générale du professeur principal : « Résultats catastrophiques (0,5/20 en français, 5/20 en maths et en histoire/géographie) ! Jo. ne fait plus rien. »

 

(9)  Il a toujours été habile pour mentir ; déjà à 16 ans, alors qu'il venait de quitter le collège et de fuguer de son foyer d'accueil, il fit croire à son entourage familial qu'il avait trouvé un apprentissage et, à 20 ans, il voulut donner l'illusion de rechercher un emploi ! Souvent enclin à critiquer alors qu'il ne supportait pas la moindre remarque, il ne voulait pas changer de comportement. Comme tous les manipulateurs, il avait également des idées toutes faites sur tous les sujets.

 

(10)  Il est inconcevable pour une mère qui aime vraiment son fils de réaliser qu'il est dépourvu d'affect, qu'il est devenu une personne calculatrice, profiteuse et non pas une pauvre victime. Quelle déception après s'être démenée pour rien pendant plusieurs années de prendre conscience que son fils n'avait nullement l'intention de changer. il est beaucoup plus réconfortant de le considérer toujours comme une victime que d'admettre qu'il soit un adulte malveillant et violent. Justifier la déviance de mon fils m'a permis de rendre ses agissements moins inacceptables.

 

(11)  Il prenait son frère pour un larbin, pour une "bonne à tout faire" et ne pensait qu'à l'exploiter ! Il refusait catégoriquement de participer aux tâches ménagères et aux courses.  Il allait même jusqu'à lui demander de tourner le sucre dans son café. "Les manipulateurs ne font qu'utiliser l'amour que l'autre leur porte pour se faire prendre en charge dans tous les domaines. La gentillesse, l'empathie, la compassion fonctionnent à sens unique." Enfants de manipulateurs. Comment les protéger ?, Christel Petitcollin, p. 32, Éditions Guy Trédaniel, Paris, 2017)

Les manipulateurs ont des réactions infantiles. Ils sont "exclusifs, possessifs et jaloux, cramponnés à vos basques et faisant tout ce qu'ils peuvent pour que vous ne vous occupiez que d'eux et de personne d'autre, tout le temps et partout. Ils ne sont jamais sortis de l'illusion de la toute-puissance infantile. (...) Cela explique leurs mensonges incessants, leur inébranlable déni de la réalité, donc leur hallucinante mauvaise foi. (...) Cette toute-puissance infantile a été confortée et alimentée chez eux depuis l'enfance par la permissivité de leur parent pervers (...)" (Ibid. p. 22 ; 29-30)

https://la-veritable-lumiere.over-blog.com/2017/05/la-perversite-de-mon-mari.htm

Les manipulateurs prennent plaisir à semer la confusion dans les esprits. Ils utilisent autrui sans le moindre scrupule et, comme ils sont souvent extrêmement paresseux, ils aiment se faire prendre totalement en charge. Ils parviennent toujours à trouver quelqu'un pour effectuer les corvées à leur place.

"L'objet ? Il ne sera pas aimé. Il sera employé. Cloué au sol par les tâches qui lui sont assénées, soutirées, exploité, disqualifié, il n'aura plus rien d'enviable, dès lors qu'il aura été − croit le pervers − vidé, surpassé et réduit à l'utilité." (Cf. Paul-Claude Racamier, Les perversions narcissiques, p. 19, Payot, Paris, 2012)

 

"Il y a pour ces personnes (manipulatrices) encore un moyen de se positionner par rapport à l'argent : vous faire payer !" (Cf. Les parents manipulateurs, Isabelle Nazare-Aga, p. 64, Éditions de l'Homme, 2014)

 

"L'avidité financière et matérielle n'est plus contenue ni par la morale ni par l'éthique." (Cf. Les parents manipulateurs, Isabelle Nazare-Aga, p. 65, Éditions de l'Homme, 2014)

 

(12)  "(...) ces sujets imposent un véritable fardeau aux personnes qui les approchent et se soucient d'eux. Et c'est précisément en cela que leur narcissisme touche à la perversion." (Cf. Paul-Claude Racamier, Les perversions narcissiques, p. 78, Payot, Paris, 2012)

 

(13)  "Dans sa folie de toute-puissance, le manipulateur n'admet aucune zone d'ombre, aucun jardin secret : il doit tout savoir, tout le temps, y compris la moindre de vos pensées. (...) Peu à peu, les victimes n'ont plus aucune intimité physique ou morale (...)" (Cf. Enfants de manipulateurs. Comment les protéger ?, Christel Petitcollin, p. 76, Éditions Guy Trédaniel, Paris, 2017)

 

"Durant ce temps (celui de la haine perverse), l'emprise perverse est particulièrement acerbe et le contrôle de l'objet quasi total, la jouissance narcissique issue de l'exercice d'asservissement (...) frôlant parfois la mégalomanie. (...) L'objet est donc durant ce temps plus que jamais assujetti (...) plus que jamais nié, attaqué et intoxiqué (...)" (Cf. Chantal Wagner, Relation d'objet dans la perversion narcissique. Se soutenir : déconstruire l'autre, dans L'information psychiatrique 2012/1, p. 21-28, John Libbey Eurotext)

 

(14)  Jo. et A. l’engueulaient parce que lorsqu'il le prend, il ne peut pas veiller, car ce médicament l'assomme trop.

 

(15) Jo. et son ami A. faisaient tous les deux la fête le week-end et parfois en semaine en écoutant de la musique forte jusqu'au petit matin ; Jo. criait ! Cela a eu pour conséquence de poser des problèmes de voisinage à F. et le propriétaire du logement refusa de lui renouveler le bail ; A. l'a menacé de lui "péter la gueule" s'il avait des ennuis (avec la police) pour les problèmes de bruit.

 

(16)  La maladie de F. continua à évoluer de façon négative. Il me fit part de nouveaux symptômes. En effet, il lui arrivait pendant plusieurs heures de ne plus comprendre le sens des propos qui lui étaient tenus : « je ne trouve plus le sens des paroles,  j'ai du mal à comprendre mes propres pensées, et j'ai l'impression qu'il y a un filtre (déformant) entre moi et les autres » me disait-il.

 

(17)  Ayant à nouveau sombré dans un état dépressif, j'écrivis à mon cadet : « Cette situation ne peut plus durer, car le très mauvais comportement de Jo. nous empêche de vivre ! J'ai perdu cinq kg en un mois et mon suivi psychologique s'est intensifié. Cet enchaînement de situations contrariantes, dont J. et Jo. sont à l'origine, m'ont profondément et durablement perturbée. »

 

(18)  Mon plus jeune fils, en grand égoïste, se moquait de savoir si son frère ne dormait pas suffisamment alors que lui dormait des matinées entières.

 

(19)  Il est bien malheureux qu'il ait préféré les joints de son ami dealer A. à son propre frère qui le logeait et le nourrissait !

 

(20) "(...) les personnes victimes d'une faible estime de soi constituent des proies idéales pour les agresseurs qui ont, eux, une vision très nette de ce qu'ils veulent et ce dont ils ne veulent pas. Avec leur image négative d'elles-mêmes, elles offrent à l'autre des bâtons pour se faire battre." (Cf. Petites violences ordinaires. La violence psychologique en famille, Yvane Wiart, p. 59, Éd. Le Courrier du Livre, Paris, 2011)

 

(21)  À ce sujet, mon fils cadet m'écrivait : « Jo. me casse toujours avec ses jugements incessants et m'insulte parfois, mais je supporte. Il me traite de con ; il se moque de ce que je dis et me rabaisse. »

"La famille, elle, est habituée « au caractère difficile » du manipulateur et s'est résignée à subir ses caprices, sa cupidité, son égoïsme et ses sautes d'humeur." (Cf. Enfants de manipulateurs. Comment les protéger ?, Christel Petitcollin, p. 25, Éditions Guy Trédaniel, Paris, 2017)

 

(22)  « Je vous informe que les faits de maltraitance s'amplifient. En effet, mardi soir, Jo. s'est montré menaçant physiquement envers F., en lui serrant fortement les mâchoires avec sa main tout en hurlant "pour que tu comprennes...". Par ailleurs, Jo. interdit désormais à F. de se rendre à l'Hôpital de Jour et au Ranch ; F. n'a donc pas pu voir son psychologue, comme cela était prévu, et n'a pu donc faire aucune activité la semaine dernière. F. m'a confié que Jo. lui avait dit "Je te surveillerai davantage maintenant !". Jo. limite dorénavant les conversations sentimentales de F. sur Skype, en lui coupant la ligne. »

 

(23)  À la suite d'une communication téléphonique où il fut particulièrement agressif, je lui adressai le SMS suivant :  Jo., j'espère que c'est la dernière fois que tu essaies de me faire taire, et que tu me raccroches au nez comme tu l'a fait mardi dernier, car j'ai assez subi ce genre de comportement avec ton père. Je n'accepterai plus de te parler tant que tu me hurleras dessus. Tu as le droit de ne pas être d'accord avec moi, mais pas de te comporter comme un fou furieux avec des propos insultants et dénigrants, ni d'essayer de me faire taire. Nous nous reverrons seulement quand tu te seras calmé, car je suis ta mère et je n'ai pas à subir ton comportement odieux.

 

(24)  La plupart des professionnels de l'appareil judiciaire, des services de police et de gendarmerie, des services sociaux et de santé (psychologues, psychiatres...) ne connaissent pas le fonctionnement des pervers narcissiques et ignorent donc leur dangerosité.

https://la-veritable-lumiere.over-blog.com/2018/02/apprendre-a-reconnaitre-une-personne-manipulatrice.html

"Les manipulateurs savent s'approprier l'indulgence, voire la bénédiction des policiers et des gendarmes, des enquêteurs, des médiateurs, des experts et même des juges." (Cf. Enfants de manipulateurs. Comment les protéger ?, Christel Petitcollin, p. 32, Éditions Guy Trédaniel, Paris, 2017)

"Plus il passe entre les mailles du filet social et juridique, plus il s'enivre de son pouvoir et plus il devient déviant." (Ibid. p. 19)

 

(25) Il était prévisible que ses frères toxicomanes reproduiraient les comportements qu'ils ont eu avec moi. Par ailleurs, ils ne manquaient jamais une occasion pour le faire culpabiliser.

https://la-veritable-lumiere.over-blog.com/2017/09/la-personnalite-de-mon-fils-aine-successeur-de-manipulateurs.html

 

(26)  Ils en profitèrent pour lui voler de l'argent et des objets et tentèrent de l'escroquer en utilisant sa carte de retrait.

 

(27)  F. disait qu'il n'en pouvait plus :  « c'est que je sentais que j'allais devenir fou et faire une connerie ».

 

(28)  "Or, il arrive aussi fréquemment qu’un parent de ce profil ne vous donne plus signe de vie ! Autrement dit, c’est le  manipulateur qui vous évite totalement ! (...) vous ne l’intéressez pas ! Son ego n’étant plus suffisamment nourri par vos soins, il (elle) ne pense tout simplement pas à prendre de vos nouvelles !" (Cf. Les parents manipulateurs, Isabelle Nazare-Aga, p. 138, Éditions de l'Homme, 2014)

 

(29)  À la suite d'une communication téléphonique, je lui adressai le SMS suivant : « Jo., à cause des mauvais comportements que tu as eu chez moi, je ne peux malheureusement plus t'héberger. Par ailleurs, il ne faut pas que tu oublies que F. est retombé malade alors qu'il était déjà atteint d'une grave maladie, à cause de tes comportements tyranniques que tu as eu à son égard, toi et tes connaissances peu recommandables qui venaient chez lui. N'oublies pas non plus que F. s'est scarifié (au couteau) avant d'être hospitalisé, car il n'en pouvait plus de subir vos maltraitances psychologiques et verbales. N'as-tu pas honte de t'être aussi mal comporté ? Tu aurais pu intégrer un autre foyer de jeunes travailleurs, si tu avais eu un meilleur comportement, que tu respectes les règles et que tu n'insultes pas les éducateurs. Tu dois donc assumer les conséquences de tes mauvais comportements. À 22 ans, il faudrait que tu prennes enfin conscience qu'il faut cesser de mal te comporter, sinon tu seras toujours viré de partout. J'espère que tu réfléchiras afin que tu aies à l'avenir une attitude plus responsable !»

 

(30)  "Les narcissiques pervers ne sont pas des gens à s'excuser,  ni à remercier. (...) tout leur est dû ; ni le remords, ni le merci ne les regardent. (...) excuse et remords iraient à l'encontre d'une infaillibilité qui doit rester inattaquable ; mieux vaut alors dénier toute faute personnelle, et blâmer autrui ; (...) la gratitude (a) témoignerait d'une dépendance qui leur est insupportable, et d'une insuffisance personnelle qui serait comme une insulte à leur soi grandiose (...)" (Cf. Les perversions narcissiques, Paul-Claude Racamier, p. 76-77Payot, Paris, 2012)

(a) exprimée par le remerciement

 

(31)  Mes méthodes de sauvegarde pour préserver mon psychisme (annexe 5 à l'article "Survivre à l'enfer familial")

https://la-veritable-lumiere.over-blog.com/2017/05/mes-methodes-de-sauvegarde-pour-preserver-mon-psychisme.html

 

 

 

Citations :

 

"Seul un tyran aspire à la suppression de tous les interdits pour lui-même, à condition de maintenir les autres individus dans l'assujettissement total à sa propre volonté arbitraire." (Cf. Clotilde Leguil, Présentation, L'avenir d'une illusion, Sigmund Freud, p. 25, Éditions Points, Paris, 2011)

 

"L'agressivité consiste à s'en prendre à la personne de l'autre, ou à ce qui est important pour lui (parents, amis, animaux, réalisations, objets). Elle peut se manifester de manière physique ou psychique (..) l'agressivité psychique, ou encore appelée violence psychique, est moins connue. On peut aussi l'appeler violence verbale ou agression verbale, car elle se manifeste le plus souvent par le langage. Il est par ailleurs important de faire attention à ce qui accompagne les propos : les expressions gestuelles, l'intonation..." (Cf. Petites violences ordinaires. La violence psychologique en famille, Yvane Wiart, p. 15, Éd. Le Courrier du Livre, Paris, 2011)

 

"(...) un véritable agresseur ne se sent pas coupable. Par contre, il est tout à fait prêt à se dire victime, puisque de toute façon ce qui se passe ne peut être de sa faute, donc forcément c'est de la faute de l'autre." (Ibid. p. 38)

 

"Les hommes et les femmes à la personnalité narcissique ont besoin, croient-ils, d'avoir toujours raison, de décider, même contre l'avis de la majorité, d'être servis comme des monarques des temps anciens et de sentir qu'ils ont le privilège de ne pas obéir aux règles imposées par la société, les institutions, les organismes divers et variés. Autrement dit, ils passent leur existence à vérifier que leurs volontés soient exaucées par autrui. Le versant égocentrique de cet aspect se constate facilement au fait qu'ils ne tiennent aucunement compte des prises de risque que l'autre doit alors assumer, ou tout simplement à la réorganisation que cela lui demande !" (Cf. Les parents manipulateurs, Isabelle Nazare-Aga, p. 104, Éditions de l'Homme, 2014)

 

 

 

Complément à l'article "Survivre à l'enfer familial" rédigé par Cristina Casado Belmonté

 

Survivre à l'enfer familial :

https://la-veritable-lumiere.over-blog.com/2016/09/survivre-a-l-enfer-familial.html

 

La perversité de mon père (annexe 1 à l'article "Survivre à l'enfer familial")

https://la-veritable-lumiere.over-blog.com/2017/03/la-perversite-de-mon-pere.html

 

La démence de ma mère (annexe 2 à l'article "Survivre à l'enfer familial")

https://la-veritable-lumiere.over-blog.com/2017/05/la-demence-de-ma-mere-annexe-2-a-l-article-survivre-a-l-enfer-familial.html

 

Se libérer de l'emprise des manipulateurs (annexe 7 à l'article "Survivre à l'enfer familial")

https://la-veritable-lumiere.over-blog.com/2017/06/sortir-de-l-emprise-des-manipulateurs.html

 

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  • : Le blog de la-veritable-lumiere.over-blog.com
  • : MANIPULATION MENTALE. EMPRISE PSYCHOLOGIQUE. PERVERS NARCISSIQUES. To free itself from the perverse influence of the manipulators. Liberarse de la influencia perversa de los manipuladores. Comment se libérer de l'emprise des manipulateurs, des pervers narcissiques ? Apprendre à reconnaître une personne manipulatrice, un psychopathe. La manipulation mentale ou manipulation psychologique dans les religions. La vérité sur la Torah, sur les Évangiles et le Coran. Les contradictions, les fausses révélations et paroles mensongères dans les Écritures (Bible hébraïque, Nouveau Testament, Coran). La vérité sur les stigmatisés. La véritable parole inspirée de Dieu. Les véritables enseignements et actes de Jésus de Nazareth. Saül de Tarse (Paul), faux apôtre du Christ. Muhammad (Mahomet), faux prophète. Le Coran réformé : versets authentiques ou véritable imposture. Yéchouʽa bèn Yosséf, véritable nom de Jésus de Nazareth alias Jésus-Christ. Le véritable "Notre Père", prière enseignée par Yéchouʽa (Jésus) à ses disciples. Voies jacquaires (les chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France et en Espagne). Faits de société en relation avec la violence. La barbarie islamique en France. La vérité sur la pandémie de Covid-19.
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