Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 19:28

Mon fils aîné fut la première merveille que je mis au monde. Je pense parfois avec émotion au jour de sa naissance : un véritable petit ange !

Il fut un enfant gentil et plutôt craintif. C'est pourquoi il était souvent l'objet de moqueries et de railleries de la part de ses camarades à l'école primaire.

Lorsqu'il atteignit la pré-adolescence, il commença à devenir moins gentil avec moi. À l'âge de treize ans, alors que je me déplaçais en déambulateur à la suite d'une grave fracture due à une agression, il fut si arrogant que je tentasse de le gifler ; il esquiva et ce mouvement raviva ma douleur. En me regardant avec un sourire narquois, il me dit : « Tu vois, tu t'es fait mal.»

 

À seize ans, son comportement s'affirma. Il utilisa ma carte bancaire à mon insu pour s'acquitter de dettes contractées auprès de camarades de lycée. Alors qu'il préparait sa conduite accompagnée, il déroba les clés de ma voiture, un soir, pour aller se promener en ville avec un copain. Il fut arrêté par la police sans permis évidemment et placé en garde à vue toute la nuit d'autant plus qu'il avait tenté d'échapper aux forces de l'ordre.

À dix-sept ans, il emprunta à nouveau ma voiture pour aller en boîte de nuit avec sa copine et la mère de celle-ci chez laquelle il s'était installé contre mon gré. Il fut une nouvelle fois arrêté par la police sans permis après avoir consommé du cannabis. Lorsque je le récupérai, au lieu de se repentir, il fut encore plus rebelle. En côtoyant sa copine et ses parents toxicomanes, mon fils sombra complètement dans le cannabis.

À partir de dix-huit ans, il perdit ses emplois non seulement à cause de son comportement, mais aussi parce qu'il ne parvenait pas à se lever le matin. Comme je ne voulais pas recevoir ses copains toxicomanes, il les faisait passer par la fenêtre de sa chambre.

 

N'en pouvant plus de tels agissements (1), je finis par le mettre à la porte alors qu'il était âgé de vingt ans, et il s'installa chez sa nouvelle copine où il séjournait déjà de plus en plus fréquemment sans me prévenir. De temps à autre, il venait me demander de l'argent et continuait à utiliser ma carte bleue (2) probablement pour financer sa consommation de cannabis. Il refusait de se faire aider pour se libérer de son addiction (3).

À vingt-trois ans, il devint papa et obtint son permis de conduire, ce qui l'encouragea à emprunter ma voiture de plus en plus régulièrement. Quelques mois plus tard, il l'accidenta gravement, en état d'ébriété ainsi que les copains qui l'accompagnaient. Fort heureusement, il n'y eut aucun dommage corporel mais mon véhicule fut irréparable.

En outre, il n'assumait pas son rôle de père et passait beaucoup de temps avec ses copains toxicomanes, laissant sa compagne seule des soirées entières. (4)

Son principal centre d'intérêt était le cannabis, et, ses copains lui montaient la tête contre sa compagne. Elle le quitta quelques jours avant son vingt-quatrième anniversaire, après une grosse dispute au cours de laquelle il la bouscula.

 

Peu de temps après, je rencontrai mon compagnon. À cette période, je n'avais plus de voiture mais des difficultés financières (5).

Lorsque mon fils aîné me mit une nouvelle fois la pression afin d'obtenir de l'argent immédiatement, mon compagnon intervint et se fit menacer verbalement par lui. Deux jours plus tard, en vue de me soustraire aux harcèlements (6) et aux pressions psychologiques dont j'étais l'objet, mon compagnon me fit quitter mon domicile et m'hébergea chez lui.

Comme mon fils aîné ne voulait pas travailler, il ne parvint pas à assumer seul le loyer du logement qu'il occupait auparavant avec sa compagne, et il se fit expulser. Son frère cadet l'accueillit alors pendant un mois au cours duquel il lui emprunta de l'argent et lui occasionna des frais de téléphone élevés. Ensuite, son ex-compagne l'hébergea plusieurs semaines avant qu'il ne s'installe chez ses grands-parents maternels.

À cette période, je pris contact avec un service de médiation familiale en vue de trouver une solution à notre conflit. Malheureusement, cette tentative échoua car je fis l'objet d'accusations (7) de la part de mon fils aîné qui se victimisa au point de réussir à convaincre les deux médiatrices que j'étais entièrement responsable de nos différends. (8)

 

Peu de temps après, il séjourna cinq mois chez mes parents jusqu'au décès de son grand-père. Ce soir-là, quand je franchis le portillon de la demeure de mes parents, je découvris avec stupéfaction une poubelle renversée et un amas de détritus qui jonchaient le sol devant l'entrée de la maison. À l'intérieur émanait une odeur forte et nauséabonde et, dans la salle de séjour, des papiers ainsi que des sachets déchirés étaient éparpillés (9).

Le surlendemain, je me rendis à l'agence bancaire de mes parents dans le cadre de l'organisation des obsèques. Quelle ne fut pas ma surprise quand l'employée m'annonça que tous les comptes étaient vides et que le compte courant présentait même un solde débiteur de 1000 euros (10)

Mes parents n'avaient plus les moyens financiers de remplacer leur vieille installation de chauffage, trop vétuste pour être réparable. Ils ne possédaient pour se chauffer qu'un petit radiateur électrique qui dégageait seulement une faible chaleur.

Après les obsèques, je trouvai dans le tiroir d'une commode les souches de nombreux carnets de chèques que mon père avait conservé. Sur les talons des plus récents figurait l'écriture de mon fils aîné. Par comparaison avec les relevés d'opérations bancaires, je constatai que mon fils avait noté des sommes inférieures aux montants réellement débités (11). Il trichait sur le montant des achats qu'il effectuât pour ses grands-parents et fut habile pour spolier ses proches (2) tout en invoquant des difficultés financières. Comme tout manipulateur, il sut jouer la comédie pour mieux duper !

Il avait ainsi profité de la faiblesse de ses grands-parents dont l'état de santé s'était considérablement dégradé.

Mon père qui avait connu une vie de labeur depuis l'âge de quatorze ans jusqu'à soixante-huit ans, termina son existence dans un grand dénuement.

Afin de protéger ma mère invalide, je fus contrainte d'effectuer une demande de mise sous tutelle. Quelques mois plus tard, le tuteur mit la maison en vente pour régler les dettes et approvisionner les comptes de ma mère qui fut placée en maison de retraite car son état de santé ne lui permettait pas de vivre seule.

 

Après ces événements qui furent extrêmement difficiles à vivre pour moi, je n'eus plus de contact, pendant plusieurs mois, avec mon fils qui avait déménagé chez sa nouvelle copine. À l'occasion d'une conversation téléphonique, je parvins à lui dire ce que je pensais de son comportement et il sembla reconnaître ses torts. Nos relations s'améliorèrent pendant environ un an. Malheureusement, mon plus jeune fils m'informa que son frère aîné tenait des discours dénigrants à mon égard. Lorsque je lui demandai de faire attention à ses propos s'il voulait que nous restâmes en bons termes, il me bombarda de reproches et me culpabilisa pendant plus d'une heure au téléphone (12)! Je tentai alors de poser des limites en lui adressant le SMS suivant : « J., je n'accepterai plus d'écouter tes discours chargés de reproches et de rancœur. Lorsque tu cesseras de me donner des leçons, de me dire ce que je dois faire, et que tu auras des discours positifs et constructifs, fais-moi le savoir. Bonne soirée. Maman ».

Il me répondit : « Sa sent le P. ces bizarre non??? Et tu ces, ces pas des reproches ces la vérité, et ces facile de dire discourt constructif alors que par vos fait vous m'avez démoli (13) si je suis comme sa aujourd'hui ces grace à toi (14) je ces ce que tu vas dire tkt,  il essaye de me culpabiliser ces pour sa que je parle pas trop avec toi car je ces que ces inutile on choisis pas sa famille n'esse pas. et de tte facon ces vrai y a quelques chose qui ces casser entre nous déjà tot avec D. puits sa à continuer les année après sa ne ces pas arranger vaut mieux quand coupe net bye ».

Extrêmement fragilisée psychologiquement par les deux précédents pervers narcissiques (mon père puis mon mari), je n'eus pas d'autre choix que d'interrompre à nouveau la relation en vue de me protéger. Quelle cruelle déception de m'être nourrie d'illusions !

Nous nous rencontrâmes deux ans plus tard à l'occasion de l'anniversaire de son frère cadet. Quelques semaines après, alors que nous étions sur le point de nous revoir, j'appris que mon second fils venait de se faire hospitaliser parce qu'il « n'en pouvait plus » de subir les maltraitances verbales et psychologiques de ses frères. Après l'avoir dévalorisé, humilié, culpabilisé et spolié financièrement pendant deux ans, ses frères lui mirent la pression pour déménager et vidèrent son appartement contre son gré. Mon fils aîné voulait que son frère cadet vînt habiter près de chez lui afin d'avoir une emprise totale.

Ce fut une grande douleur de constater au fil des mois l'aggravation des troubles schizophréniques de mon second fils, et je fis des démarches pour tenter de le faire protéger par la Justice, mais sans résultat. Même si j'avais bien compris que cette hospitalisation était salutaire, ce fut un choc pour moi de revoir mon second fils à l'hôpital psychiatrique, et je cessai tout contact avec ses frères. Trois mois plus tard, alors que je ne répondais pas à ses appels téléphoniques, mon fils aîné me fit savoir par SMS qu'il souhaitait me revoir. En vue de reprendre une relation sur des bases plus saines, je lui adressai plusieurs messages écrits (15) :

 - « Bonjour J., j'espère que tu t'es bien rétabli de ton infection dentaire. Moi, je ne parviens pas à sortir de la grosse dépression que je traîne depuis la mi-juin 2016 quand tu as ramené les affaires de Jo. chez F. pour l'obliger à reprendre Jo. chez lui. Jo. qui était déjà odieux avec F. a continué à lui parler mal, à le dénigrer, à le critiquer injustement ; de plus, il l'empêchait de dormir, de se rendre à l'hôpital de jour et au Ranch, de prendre ses médicaments de 18h pour qu'il veille avec lui et A. ce qui a beaucoup aggravé la maladie (16) de F. . Jo. n'était pas seul à nuire à F., A. et Pi. se comportaient mal avec lui. J'étais présente un jour où A. a crié sur F. sans raison, j'ai pris la défense de F. car Jo. donnait raison à A. et ne soutenait pas son propre frère. C'est regrettable que tu aies soutenu A. en venant à (...) quand il t'a demandé de l'aide. Il est bien dommage que tu aies imposé à F. un déménagement à (...) alors qu'il voulait rester à (...) pour continuer à se soigner à l'hôpital. Quand tu as vidé son logement, F. très malade a fait une grave crise à l'hôpital de jour. Ton comportement et celui de Jo. auraient pu avoir des conséquences dramatiques, car il s'était scarifié au poignet une semaine avant. Mon grand souhait est que tu changes de comportement pour que F. et moi puissions enfin nous soigner dans de meilleures conditions. Je pourrais alors enfin reprendre des relations normales avec toi car je t'aime mon fils ! Maman »

 

« Maman je crois quand ta mal expliquer laisse moi t'avoir au phone pour t'expliquer car ces pas du tout sa qui ces passer. pour Jo. oui car financièrement je n'avais pas asser d'argent. pour F. je les prix car F. avait peur voulais pas rester cher lui et je ne voulais pas que sa finise en bagarre car faut voir les menaces qui la (17) fait à F. une fois qu'ils étaient sur (...) ces lui seul qu'à chercher son appartement que même moi je lui et dit tes sur F. et il m'a dit oui et je lui et même dit que sa maison qui visité me plaisait pas  et qui viennent pas sur (...) juste pour me faire plaisir crois moi il était déterminer moi je ces pas qui s'ouvre les veines et la dessus ta beau lui expliquer y comprend pas »

 

- « Bonjour J., je pense que tu ne réalises pas que la maladie (16) de F. s'est beaucoup aggravée à cause des mauvais comportements qu'il a subis et qu'il va maintenant être malade toute sa vie. Toi, qui a eu une grosse infection dentaire, imagines ce que tu vivrais si tu devais la garder toute ta vie. J'en sais quelque chose, moi qui ne me suis jamais remise des graves maltraitances que j'ai subies tout au long de ma vie. Il faut donc impérativement laisser F. se soigner tranquillement, sans le juger, sans lui faire de reproches, sans le critiquer injustement et sans le faire culpabiliser. Si, comme tu l'affirmes, tu ne lui as pas mis la pression pour qu'il vienne s'installer à (...), pourquoi lui as-tu fait autant  de difficultés pour lui ramener toutes ses affaires, le menaçant même de les lui mettre sur le trottoir alors qu'il était hospitalisé ? Par exemple, pourquoi ne lui as-tu pas rendu sa carte de retrait qui a été ensuite retrouvée avalée dans un distributeur automatique, et sa carte vitale qu'il a dû faire refaire car elle est indispensable pour la prise en charge de sa maladie ? Crois-tu que ton attitude à l'égard de F. soit celle d'un frère respectueux ? Maman »

 

« Tu ces maman tu parles de ton marie mal je me suis fait maltraités bla bla mais ta pas u beaucoup de tipe qui ton acheter une voiture neuf et il ta jamais demandé de la rembourser (18)De 2 quand tu t'es mise avec son propre fils D. (19) je comprends qui les pu péter un plomb. Pourquoi je voulais pas ramener les affaires a F. car jetai on difficultés financières et que j'avais deja Jo. et que personne maider ces pas un reproche mais jle dit et de 4 nez pour un imbécile.

Et de 3 on me prend pas pour un imbécile je ne le supporte pas. y ma jamais aplé une seul foi quand j'étais à losto le jour où je lui et dit y ma dit je ces je tes pas applé car je voulais pas que Jo. s'inquiète j'ai péter un câble mais bref. Un dernier détail ta fait pire avec moi et lessentiel ces que je les pas fait. En tout cas sache que tu m'a fait mal quand tu dit a F. y te parle mais si il et gentil avec toi ces qui la besoin car tes son toxiques et qu'après moi je crois en toi tu m'a une nouvelle foi déçu sache que pour F. sa va être propre je parle plus à personne et si un jour tu veut aplé apel 

Et ces pas le distributeur qui lui a avalé la carte bleu ces moi qui les mis dans la boite au lettre de la banque faut pas tout confondre car déjà à vos yeux je suis un voleur mais non parler plus »

 

« Le gros problème avec toi, c'est que tu ne veuilles jamais reconnaître tes torts, que tu prennes tes mensonges pour des vérités, et que tu ignores les souffrances que j'aie vécues avec ton père que tu continues à mettre sur un piédestal alors qu'il avait un comportement très violent. Finalement, je me rends compte que tu n'a pas du tout changé. (20) C'est bien malheureux !! C'est bien dommage car nous aurions pu reprendre des relations sur des bases plus saines.

Ce n'est pas salir ton père que d'exprimer les maltraitances physiques et psychologiques que j'ai malheureusement subies de sa part durant plusieurs années, car c'est la triste réalité. Le salir, ce serait d'avoir tenu des propos diffamatoires. La mort ne le pare pas d'une vertu de Saint s'il ne l'a pas été dans le courant de sa vie. Qui t'aurait élevé avec tes frères si j'avais reçu en pleine tempe la pièce de viande congelée qu'il m'avait lancée en pleine tête sans raison valable juste parce qu'il était énervé ? 

J., tant que tu persisteras à ne pas reconnaître tes torts (il n'y a rien de dégradant à reconnaître ses fautes, au contraire c'est faire preuve de maturité), à dire des mensonges, à ne pas assumer tes actes en rendant les autres responsables de tes mauvais choix, à ignorer les maltraitances que j'ai subies, à me lancer des attaques en remuant les situations du passé sur lesquelles tu as une vision complètement déformée de la réalité, on ne pourra malheureusement pas se parler car je suis bien malade et je dois me protéger. J'en suis profondément attristée car je t'aime mon fils, et je n'ai jamais cessé de t'aimer malgré tes mauvais comportements et les propos injurieux que tu as parfois proférés à mon égard. Je tiens à te préciser que je ne t'ai jamais rendu responsable du très mauvais choix que j'ai fait en acceptant d'épouser ton père, et que je ne t'ai jamais demandé de me rembourser la voiture que ton père m'avait offerte lorsque tu l'a cassée accidentellement en étant sous l'emprise de l'alcool, en faisant le beau avec tes copains et ton plus jeune frère. J'espère de tout mon cœur que tu accepteras un jour prochain de te faire aider, pour faire un travail sur toi (gratuitement auprès du CMP de (...) ou au Service des Dépendances à (...) par exemple) et te libérer de tes addictions, afin de pouvoir véritablement changer de comportement d'une manière positive, et que nous puissions enfin renouer des relations plus sereines. Je te souhaite un meilleur chemin de vie. Maman »

 

« Et j'irai pas au cmp car sa me fera perdre trop de temps et que j'en sent pas le besoin » (3)

 

- « Il est bien malheureux que tu ne ressentes pas la nécessité de te rendre au CMP ou au Service des Dépendances pour faire un travail sur toi, sur tes souffrances que tu exprimes en déversant de l'agressivité sur tes proches, et sur tes addictions, car tu en as énormément besoin. Je suis donc obligée de continuer à me protéger de toi, car si j'ai quitté (...) bien à contre-cœur et été mise sous curatelle, c'est pour que tu ne puisses plus prendre ma carte bleue pour financer tes addictions. À cause de ton harcèlement, je me suis retrouvée à découvert, avec des factures impayées et en interdit bancaire, ce qui a eu pour conséquence d'aggraver mon état de santé. De plus, je n'ai même pas pu acheter une concession pour enterrer Papi qui a donc dû être inhumé en fosse commune car il n'avait plus d'argent sur ses comptes et qu'il avait même un découvert de 1000 euros à cause des très nombreux chèques que tu as utilisé pour tes dépenses personnelles. Ne crois-tu pas qu'il aurait été plus responsable de ta part de subvenir à tes besoins en cherchant du travail ? Mamie a donc dû être placée d'urgence sous tutelle après le décès de Papi, pour être protégée financièrement de toi. Il en a été de même pour F., placé sous curatelle dès son retour de (...) pour être protégé de ses deux frères toxicomanes. Si tu prenais contact avec un CMP pour entreprendre un travail, T. qui a un suivi psychologique depuis plusieurs années serait sans doute moins perturbé. (21) Penses-tu par exemple qu'il est normal pour un petit enfant de dire à sa grand-mère : "Papa m'a dit que tu lui avais fait du mal !" Crois-tu que de tels propos ne le perturbent pas ? D'autant plus qu'il a dû en entendre bien d'autres. Un enfant de cet âge n'a pas à être impliqué dans les problèmes relationnels des adultes.

J'espère que tu finiras enfin par comprendre qu'il est indispensable que tu entreprennes ce travail sur toi pour pouvoir changer de comportement et devenir un père plus mature et plus responsable à bientôt 30 ans. D'autant plus que tu as conçu un second enfant ! Je suis bien trop malade pour continuer à subir les conséquences de tes comportements extrêmement nocifs sur les membres de notre famille. Comme le disait Papi quand tu étais adolescent, en s'adressant à toi et à tes frères : "Vous finirez par la tuer, votre mère. Vous devriez pourtant bien la ménager, car il n'y a qu'elle qui pourra vous supporter." Maman »

 

« Et ton père tu serais aller un peu plus le voir il serais décédé plus tard nn tu préfère coller ton P.  mais si tu savais ce que papi penser de toi. Et il le disais souvent je lui dit pas la vérité sinon elle me parlerais plus à vie et il avait raison. Et mon fils a aucun probleme psyguologique (22) ces qu il à pas eu de chance parcontre toi oui. Car quans je voie que jfait tout pour etre simpa ton merdeu le Jo. j'aurais pu le laisser crever Même pas de reconnaissance j'essaie de reprendre contact avec toi et toi au lieu de dire non je veu pas te reparler poin bin tu fait plein de reproche que je ces depuis des annees retien bien ce que je vais te dire aujourd hui tu gagne dans quelques annees tu perdra tu verra on en reparlera a ce moment la. Et jai bien était con de reprendre contact avec toi  maintenant menvoi plus de messages ces finis ces mieux ainsi »

 

-  « Je ne te fais pas de reproches J., je te rappelle simplement les graves conséquences de tes comportements. Je constate que tu persistes à ignorer les problèmes de T. comme tu ignores les tiens. Je suis persuadée que, si tu n'avais jamais été toxicomane, nos relations auraient pu être meilleures. La drogue détruit les familles ! La drogue détruit tout !! Je ne gagne rien, bien au contraire, j'ai déjà tout perdu depuis longtemps, y compris ma santé. Il y a bien longtemps que ma vie a été brisée. Si je m'étais désintéressée de toi, je n'aurais pas pris autant de temps depuis six jours à t'écrire d'aussi longs messages, mon fils. Maman »

 

Je m'épuisai ainsi à tenter de lui faire prendre conscience des graves conséquences de ses mauvais comportements successifs. (23) En effet, mon fils aîné ne voulut recevoir aucun conseil, n'entendre nulle remontrance ; en somme, il fit la sourde oreille ! (24)

 

Un mois après, le jour de la fête des grands-mères, il eut même la dureté de m'adresser le message suivant :

« Alors tu me parles plus car ton tipe à trop fait le malin quand il m'a vu et que j'ai fa y le plié comme un moustiques car il ta manquer de respect et toi t'aime sa bref ces ton histoire (25) . Mais que mon gamin viennent cher toi tout les mercredi ces autres chose je te préviens et tu peut faire tourner ce message au flic à la justice a qui tu veux si un jour il lui arrive quelque chose au jardin en face de ton immeuble je porterai plainte contre toi et si un jour j'apprends que tu lui parle de moi je ferai la même grâce à toi même à vous sache ke la justice n'est pas fini et tu peut mettre au courant qui tu veux »

 

Très attristée, j'ai estimé que des propos aussi agressifs ne méritaient aucune réponse de ma part.

 

Malheureusement, comme tous les manipulateurs, mon fils aîné, au comportement immature, nia ses actes (26) et refusa d'admettre ses torts. Selon lui, je fus et reste la seule responsable de ses problèmes. Incapable de comprendre mes souffrances, il continue à ignorer délibérément les maltraitances que j'aie subies de la part de son père (27)   _ dont il fut hélas témoin dans son enfance pour certaines d'entre elles, sur une période de dix ans _  et de son grand-père ainsi que les conséquences désastreuses sur mon état de santé psychique.

Son père qui avait choisi d'être fréquemment absent tout au long de son enfance (18) ne lui donna pas l'éducation dont il aurait eu besoin pour apprendre à vivre en société, et ne l'initia pas à renoncer à vouloir satisfaire immédiatement tous ses désirs afin d'être en mesure de supporter la frustration. Comme tout parent manipulateur, lorsqu'il était présent, il n'assumait pas son rôle de père (28) et prenait plaisir à contrarier les efforts que j'entreprenais pour tenter de mettre en place un système éducatif cohérent (29). Sans cadrage (30), mon fils demeura donc dans la toute-puissance infantile.

Au cours de son adolescence, je fus souvent frappée par la haine qui transparaissait dans ses propos : il semblait en vouloir à la terre entière. Je ne comprenais pas la raison pour laquelle il ressentait autant de haine.

 

 

Depuis plusieurs années, je suis devenue moi aussi la cible de ses rancœurs. Encore aujourd'hui, il me fait grief d'avoir quitter mon domicile pour échapper aux pressions psychologiques dont j'étais l'objet de sa part. (31) Les menaces et les insultes qui en découlèrent (32) me contraignirent à prendre suffisamment de distance avec lui pour me protéger. J'en suis toujours profondément attristée car j'aime mon fils, mais je ne pouvais plus continuer à accepter ses agissements.

Je conserve l'espoir qu'il finisse par prendre conscience de la gravité de ses actes et qu'il cesse de les reproduire afin que je puisse enfin reprendre avec lui une relation normale. (33)

 

 

(1)  "(..) les mauvais déportements des jeunes gens viennent le plus souvent de la mauvaise éducation que leurs pères leur donnent." (Cf. Les fourberies de Scapin, Molière, acte II, scène première, p. 48, Librairie Larousse, Paris, 1964)

 

(2) "Il y a pour ces personnes (manipulatrices) encore un moyen de se positionner par rapport à l'argent : vous faire payer !" (Cf. Les parents manipulateurs, Isabelle Nazare-Aga, p. 64, Éditions de l'Homme, 2014

 

(3)  Les manipulateurs sont insoignables, tout d'abord parce qu'ils refusent catégoriquement d'aller consulter un psychologue ou un psychiatre la plupart du temps. Quand ils y parviennent, il est courant de les entendre dire qu'ils sont plus malins que les « psys » et que,  de toute façon, les « psys », c'est pour les fous !

 

(4)  La future maman pense que son conjoint "est immature et espère que la naissance rendra les choses plus concrètes. Elle croit qu'il réalisera enfin à ce moment-là qu'il est père et qu'il commencera alors à mûrir." (Cf. Enfants de manipulateurs. Comment les protéger ?Christel Petitcollin, p. 28, Éditions Guy Trédaniel, Paris, 2017) 

 

(5) "(...) les manipulateurs sont capables d'exploiter les ressources financières d'autrui et de bénéficier de leurs biens matériels sans aucun scrupule." (Cf. Les parents manipulateurs, Isabelle Nazare-Aga, p. 55, Éditions de l'Homme, 2014)

 

(6)  "Le harcèlement moral est un processus qui, une fois enclenché, ne s'arrêtera plus et ne pourra aller qu'en s'aggravant." (Cf. Enfants de manipulateurs. Comment les protéger ?Christel Petitcollin, p. 21, Éditions Guy Trédaniel, Paris, 2017

 

(7)  "Un manipulateur est un accusateur. Quand il a fini de pleurer sur son propre sort, il essaiera toujours de revenir à l'objet de sa haine et de faire son procès." (Ibid. p. 197)

 

(8)  "Quand il s'agit d'un manipulateur et de sa victime, c'est peine perdue. La médiation n'est pas adaptée quand il y a un manipulateur en jeu. (..) Les séances de médiation sont pour les pervers un moyen de continuer à agresser (..) Les victimes en sortent laminées. (..) les médiateurs se font balader, instrumentaliser, retourner comme des crêpes." (Ibid. p. 197-198)

 

(9)  Mon fils aîné avait adopté un jeune chien qui faisait des excréments dans la maison et urinait fréquemment à l'entrée des pièces. C'est mon père très âgé et handicapé _ il se déplaçait seulement avec un déambulateur _ qui devait nettoyer les déjections ! Mon fils ne s'occupait de rien, ne sortait jamais les poubelles et ne donnait même pas à manger à son chien.

"Si personne ne passe derrière un manipulateur pour ranger et nettoyer, son intérieur se transforme vite en taudis." (Ibid p. 38)

 

(10)  Le compte de mes parents avait déjà présenté un solde débiteur important, et mon fils aîné exerça des pressions pour que je déposasse en urgence une somme d'argent en espèces pour combler le découvert. Il se proposa de faire l'intermédiaire mais il conserva 100 euros !

 

(11)  Les dépenses mensuelles avaient plus que doublé les derniers mois ! Mon fils aîné utilisait frauduleusement les chéquiers de ses grand-parents. Une aide à domicile m'informa ultérieurement qu'il avait pris des chèques, durant environ six mois, et les avait signés lui-même sans avoir de procuration sur le compte. Il alla jusqu'à vendre la voiture de son grand-père en imitant sa signature.

 

"L'avidité financière et matérielle n'est plus contenue ni par la morale ni par l'éthique." (Cf. Les parents manipulateurs, Isabelle Nazare-Aga, p. 65, Éditions de l'Homme, 2014)

 

(12)  "Si, grâce à vos stratégies d’évitement et d’apaisement, vous détectez un changement, vous constaterez que le château de cartes s’écroule au bout de deux mois et au maximum quatre mois ! Ce qui semblait être enfin un changement n’était qu’une trêve pour vous endormir, c’est-à-dire éteindre votre vigilance, faire baisser votre garde qui l’empêchait quelque peu de nourrir son ego. Le cycle de ses attitudes toxiques revient. En réalité, il ne disparaît jamais. La phase de paix dure plusieurs mois, c’est tout. Cette récurrence, malgré vos efforts pour trouver un équilibre de relation et une harmonie, vous dispensera un choc électrique qui vous rendra la tâche du pardon difficile. On pardonne généralement à quelqu’un qui a fauté dans le passé et qui ne semble plus menaçant pour notre intégrité. De plus, comment «oublier» une telle souffrance qui se rappelle à nous au-delà de trois ou quatre heures de contact (certains parlent de  minutes seulement), puisque les attaques persistent." (Ibid. p. 141)

 

(13)  "(..) un véritable agresseur ne se sent pas coupable. Par contre, il est tout à fait prêt à se dire victime, puisque de toute façon ce qui se passe ne peut être de sa faute, donc forcément c'est de la faute de l'autre. (Cf. Petites violences ordinaires. La violence psychologique en famille, Yvane Wiart, p. 38, Éd. Le Courrier du Livre, Paris, 2011)

 

"La difficulté de communication authentique et sincère se rapporte à l'aspect égocentrique. Les conversations ont à peine le temps de s'élaborer que le parent manipulateur « ramène tout à lui ». Il laisse donc l'impression qu'il est indifférent à ce qui vous arrive." (Cf. Les parents manipulateurs, Isabelle Nazare-Aga, p. 99, Éditions de l'Homme, 2014)

 

(14)  Les manipulateurs aiment que l'on s’apitoie sur leur sort. "(..) les manipulateurs sont des professionnels de la victimisation. (..) On les croit fragiles et vulnérables, alors qu'ils sont indestructibles et qu'ils retombent toujours sur leurs pattes, mais ils savent obtenir la pitié de leur entourage au point qu'on en oublie qui sont les vraies victimes." (Cf. Petites violences ordinaires. La violence psychologique en famille, Yvane Wiart, p. 19, Éd. Le Courrier du Livre, Paris, 2011) 

 

(15)  "Bloquée dans ses valeurs humanistes, la victime cherche toujours à restaurer le dialogue à trouver un terrain d'entente et culpabilise de ne pas y arriver." (Ibid. p. 79)

 

(16)  "Les psy sont méprisés, ridiculisés, tournés en dérision par les manipulateurs car pour eux, la maladie psychique n'existe pas." (Cf. Christel Petitcollin, Echapper aux manipulateurs, Guy Trédaniel Éditeur, Clamecy, 2016)

 

(17)  Il s'agit de A.

 

(18)  "(...) plus les manques se font sentir de « l'absence » du père, plus ils sont compensés par une idéalisation inconsciente." (Cf. père manquant fils manqué, Guy Corneau, p. 25, Éditions de l'Homme, 1989)

 

(19)  "Une des conséquences malheureuses de ce processus d'autovictimisation est qu'il se nourrit de l'accusation des attitudes d'autrui. Il s'agit de diffamation. (...) Le manipulateur n'a aucun scrupule à induire le doute sur la moralité de quelqu'un, même celle d'un membre de sa famille." (Cf. Les parents manipulateurs, Isabelle Nazare-Aga, p. 70, Éditions de l'Homme, 2014)

 

(20)  "Je maintiens également qu'ils sont insoignables. D'abord, parce qu'ils ne sont pas demandeurs de changement. Les manipulateurs sont très fiers et très contents de ce qu'ils sont. Tout le monde est bête sauf eux, qui ont tout compris de la vie ! Ensuite, parce qu'ils ont un système de pensée verrouillé face à l'autocritique : eux sont parfaits et tout est toujours de la faute des autres." (Cf. Enfants de manipulateurs. Comment les protéger ?Christel Petitcollin, p. 55, Éditions Guy Trédaniel, Paris, 2017)

 

(21)  "Pendant que les pleurnichards font leur numéro et usurpent le statut de victimes, leurs enfants souffrent, développent des troubles psychologiques." (Ibid. p. 145)

 

(22)  "La plupart du temps, le parent manipulateur refuse que l'enfant voie un psy. Il a bien trop peur que ses malveillances deviennent apparentes." (Ibid. p. 257)

 

(23)  "On ne peut pas raisonner un manipulateur, on ne peut que le cadrer, et si possible fermement." (Ibid. p. 23)

 

(24)  Quels que soient les propos avisés, même les conseils les plus pertinents, les manipulateurs ne veulent rien entendre.

 

(25)  Bien que j'aie déménagé depuis six ans, mon fils aîné m'en veut encore énormément. Il est toujours aussi furieux ; c'est la raison pour laquelle il est si dénigrant à mon égard.

 

(26)  "Un manipulateur annule périodiquement toutes les réalités qui lui déplaisent." (Ibid. p. 93)

 

(27)  La perversité de mon mari (annexe 3 à l'article "Survivre à l'enfer familial")

https://la-veritable-lumiere.over-blog.com/2017/05/la-perversite-de-mon-mari.html

 

(28)  "Le parent manipulateur est un imposteur. Il a usurpé le titre de parent, mais il n'a nullement l'intention d'exercer la fonction. Il n'a aucune compétence parentale (..)." (Cf. Enfants de manipulateurs. Comment les protéger ?Christel Petitcollin, p. 233, Éditions Guy Trédaniel, Paris, 2017)

Ainsi, mon mari ne s'est jamais rendu à l'école de ses enfants ; lorsqu'ils étaient petits, il ne les a jamais accompagnés au parc situé à proximité de notre domicile afin qu'ils puissent jouer à des jeux de plein air ; Il ne les a jamais couchés ni amenés à un rendez-vous médical, pas plus qu'à la piscine durant l'été. Tout ce qu'il a su faire, c'est de les envoyer jouer à la console vidéo dès l'âge de deux ans pour rester tranquille et ne pas avoir à s'en occuper. Pourtant il était inactif !

"Non, tous les parents n'aiment pas leurs enfants. C'est une idée fausse. (..) Ils [les parents pervers] n'aiment personne, pas plus leurs enfants que quelqu'un d'autre (..) Vous connaissez l'adage : il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour." (Ibid. p. 234)

 

(29)  "D'abord sournoisement, puis de plus en plus ouvertement, le manipulateur va entraver son épouse dans sa fonction parentale. (..) À chaque fois que la maman essaiera de poser des limites aux enfants, le manipulateur s'arrangera pour discréditer son autorité. Il la mettra en difficultés en incitant les enfants à la désobéissance, puis à la provocation." (Ibid. p. 30)

 

(30)  "Un manque de cadrage rend pulsionnel, rageur et irréfléchi." (Ibid. p. 118)

 

"Les fils qui n'ont pas reçu de « paternage » adéquat font souvent face aux problèmes suivants : à l'adolescence (...) Ils peuvent (...) avoir des problèmes d'apprentissage. Ils éprouvent souvent des difficultés à assumer des valeurs morales, à prendre des responsabilités et à développer un sens du devoir et de leurs obligations envers autrui. L'absence de limites se manifestera tout aussi bien dans la difficulté d'exercer une autorité que d'avoir à la respecter." (Cf. père manquant fils manqué, Guy Corneau, p. 25, Éditions de l'Homme, 1989)

 

(31)  Lorsqu'un manipulateur est quitté ou fui, il se sent abandonné comme un petit enfant atteint dans sa toute-puissance infantile. Après avoir subi cette grande frustration dont il aura besoin de se venger, il ressent alors de la haine et de la rage. Son sadisme et son envie de frustrer s'intensifient et perdurent après la séparation qui constitue une blessure narcissique.

 

(32)  "Il a les réactions d'un prédateur qui perd sa proie ou celles d'un drogué à qui on a volé sa came." (Cf. Enfants de manipulateurs. Comment les protéger ?Christel Petitcollin, p. 59, Éditions Guy Trédaniel, Paris, 2017)

 

(33)  Il est inconcevable pour une mère qui aime vraiment son fils de réaliser qu'il est dépourvu d'affect, qu'il est devenu une personne calculatrice, profiteuse et non pas une pauvre victime. Quelle déception après s'être démenée pour rien pendant plusieurs années de prendre conscience que son fils n'avait nullement l'intention de changer. Il est beaucoup plus réconfortant de le considérer toujours comme une victime que d'admettre qu'il soit un adulte malveillant et violent. Justifier la déviance de mon fils m'a permis de rendre ses agissements moins inacceptables.

 

 

Citations :

 

"Les hommes et les femmes à la personnalité narcissique ont besoin, croient-ils, d'avoir toujours raison, de décider, même contre l'avis de la majorité, d'être servis comme des monarques des temps anciens et de sentir qu'ils ont le privilège de ne pas obéir aux règles imposées par la société, les institutions, les organismes divers et variés. Autrement dit, ils passent leur existence à vérifier que leurs volontés soient exaucées par autrui. Le versant égocentrique de cet aspect se constate facilement au fait qu'ils ne tiennent aucunement compte des prises de risque que l'autre doit alors assumer, ou tout simplement à la réorganisation que cela lui demande !" (Cf. Les parents manipulateurs, Isabelle Nazare-Aga, p. 104, Éditions de l'Homme, 2014)

 

"Le principal système de défense mis en place par l'agresseur pour faire face aux difficultés de l'existence est le déni et la projection. Cela consiste à dire, pour faire simple : ce n'est pas de ma faute, c'est de la faute de l'autre. (..) En aucun cas, l'agresseur ne peut accepter de prendre la responsabilité de l'échec ou de l'erreur qu'il a faite. Il est prêt à inventer n'importe quelle excuse même la plus improbable et la plus ridicule pour ne pas avoir à faire face à l'implication personnelle qu'il pourrait avoir dans la situation, lorsque celle-ci est vécue par lui comme négative." (Cf. Petites violences ordinaires. La violence psychologique en famille, Yvane Wiart, p. 30-31, Éd. Le Courrier du Livre, Paris, 2011)

 

"Quand on est manipulateur, on l'est partout, tout le temps et avec tout le monde." (Cf. Enfants de manipulateurs. Comment les protéger ?Christel Petitcollin, p. 225, Éditions Guy Trédaniel, Paris, 2017)

 

"Le parent du manipulateur est en général lui-même pervers." (Ibid. p. 26)

 

"Les manipulateurs prennent leurs enfants [ou certains proches] pour des confidents, voire pour des psys et leur racontent tous leurs « malheurs », c'est-à-dire leurs mesquineries, leurs frustrations et leurs projections paranoïaques. Ils se plaignent en continu, épanchent toutes leurs rancœurs, accusent l'entourage d'être la source de leurs contrariétés." (Ibid. p. 52)

 

Les manipulateurs "sont cupides, avares, malhonnêtes et intéressés. ils ne donnent jamais rien sans rien et sont même passés maîtres dans l'art de troquer leurs promesses, donc du vent, contre vos engagements fermes. Oui ce sont des escrocs." (Ibid. p. 39)

 

"Résignez-vous : son envie de vous détruire pour vous punir d'être parti ne disparaîtra jamais totalement. Dès qu'il en aura l'espace, il vous attaquera. À vous de ne plus lui laisser l'espace de vous nuire." (Ibid. p. 94)

 

 

Complément à l'article "Survivre à l'enfer familial" rédigé par Cristina Casado Belmonté

 

 

"Survivre à l'enfer familial" :

https://la-veritable-lumiere.over-blog.com/2016/09/survivre-a-l-enfer-familial.html

 

La perversité de mon père (annexe 1 à l'article "Survivre à l'enfer familial")

https://la-veritable-lumiere.over-blog.com/2017/03/la-perversite-de-mon-pere.html

 

La démence de ma mère (annexe 2 à l'article "Survivre à l'enfer familial")

https://la-veritable-lumiere.over-blog.com/2017/05/la-demence-de-ma-mere-annexe-2-a-l-article-survivre-a-l-enfer-familial.html

 

La perversité de mon mari (annexe 3 à l'article "Survivre à l'enfer familial")

https://la-veritable-lumiere.over-blog.com/2017/05/la-perversite-de-mon-mari.html

 

Mon plus jeune fils : successeur de tyran (annexe 5 à l'article "Survivre à l'enfer familial")

https://la-veritable-lumiere.over-blog.com/2018/02/mon-fils-le-plus-jeune-successeur-de-tyran.html

 

Mes méthodes de sauvegarde pour préserver mon psychisme (annexe 6 à l'article "Survivre à l'enfer familial")

https://la-veritable-lumiere.over-blog.com/2017/05/mes-methodes-de-sauvegarde-pour-preserver-mon-psychisme.html

 

Se libérer de l'emprise des manipulateurs (annexe 7 à l'article "Survivre à l'enfer familial")

https://la-veritable-lumiere.over-blog.com/2017/06/sortir-de-l-emprise-des-manipulateurs.html

 

Apprendre à reconnaître une personne manipulatrice (annexe 8 à l'article "Survivre à l'enfer familial")

https://la-veritable-lumiere.over-blog.com/2018/02/apprendre-a-reconnaitre-une-personne-manipulatrice.html

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le blog de la-veritable-lumiere.over-blog.com
  • : MANIPULATION MENTALE. EMPRISE PSYCHOLOGIQUE. PERVERS NARCISSIQUES. To free itself from the perverse influence of the manipulators. Liberarse de la influencia perversa de los manipuladores. Comment se libérer de l'emprise des manipulateurs, des pervers narcissiques ? Apprendre à reconnaître une personne manipulatrice, un psychopathe. La manipulation mentale ou manipulation psychologique dans les religions. La vérité sur la Torah, sur les Évangiles et le Coran. Les contradictions, les fausses révélations et paroles mensongères dans les Écritures (Bible hébraïque, Nouveau Testament, Coran). La vérité sur les stigmatisés. La véritable parole inspirée de Dieu. Les véritables enseignements et actes de Jésus de Nazareth. Saül de Tarse (Paul), faux apôtre du Christ. Muhammad (Mahomet), faux prophète. Le Coran réformé : versets authentiques ou véritable imposture. Yéchouʽa bèn Yosséf, véritable nom de Jésus de Nazareth alias Jésus-Christ. Le véritable "Notre Père", prière enseignée par Yéchouʽa (Jésus) à ses disciples. Voies jacquaires (les chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France et en Espagne). Faits de société en relation avec la violence. La barbarie islamique en France. La vérité sur la pandémie de Covid-19.
  • Contact

Recherche