Élevée par des parents toxiques, un père pervers (1) , tyrannique, extrêmement possessif, au comportement incestueux, une mère consentante et atteinte d'une grave maladie mentale (2), mon enfance fut bridée (3) et ma vie d'adulte mutilée.
Telle une fleur à peine éclose qui manqua d'air et de soleil, je fus très tôt totalement privée de liberté par des parents excessivement possessifs.
Alors que je tentai de me relever en m'éloignant de cet univers étouffant et destructeur dans lequel je dépéris dangereusement, un mari despote m'humilia et me rabaissa plus bas que terre.
Enfin, je me suis étiolée au fil des années à cause du comportement toxique de mes fils qui reprirent à leur tour le flambeau de leur père et de leur grand-père décédés.
Ma famille qui aurait dû être un refuge harmonieux, rassurant et protecteur, fut malheureusement, pour moi, le pire des environnements ! Emprisonnée, étouffée, opprimée, battue, violée, humiliée et dénigrée, le milieu familial où j'aurais pu m'épanouir s'avéra un véritable enfer !!
Première partie : Le calvaire familial
Aussi loin que remontent mes souvenirs, dès la petite enfance ̶ j'avais alors deux ou trois ans ̶ ma mère me promenait tous les après-midi en poussette jusqu'à un joli petit parc situé à la campagne où je ne voyais aucun enfant ; il n'y avait jamais personne lorsque ma mère m'y amenait.
De toute la période de mon enfance, en dehors de l'école, je ne me souviens pas avoir été en présence d'autres enfants, hormis un cousin et une cousine que je voyais parfois lors de certaines vacances scolaires.
En effet, à l'exception d'une petite partie de ma famille, je ne voyais personne ! Je ne pouvais pas inviter une copine d'école, ni me rendre chez elle, même pour fêter un anniversaire. Cela m'était interdit !
Je fus donc isolée, dès ma petite enfance, pour mieux assouvir le comportement extrêmement possessif de mes parents ainsi que le désir de domination de mon père. Pour mieux exercer son emprise, il avait besoin d'avoir en permanence sa femme et sa fille sous la main !
J'étais contrainte de rester au sein du couvent familial, cloîtrée dans les murs parentaux ! (4)
De plus, j'eus une grand-mère paternelle particulièrement dure et toxique qui m'en voulut jusqu'à sa mort d'avoir fréquenté, pour la première fois à l'âge de vingt-un ans, un jeune homme dont j'étais éperdument amoureuse.
Comme ce garçon ne leur plut pas, les membres de ma famille (mes parents, ma grand-mère paternelle, mes tantes maternelles) ayant un ascendant sur moi se liguèrent tous pour m'empêcher de continuer à le voir. Ayant été une enfant sage et respectueuse, puis une adolescente studieuse qui ne posa aucun problème à ses parents, je vécus d'autant plus leur réaction excessivement négative à mon égard comme une énorme injustice.
Je ressentis alors un terrible désespoir, une souffrance telle, que j'eus l'impression de recevoir des coups de poignard en plein cœur. Ils me tuèrent psychologiquement ! Ce fut d'une violence si intense que je m'effondrai complètement.
Il y a plusieurs façons d'anéantir un individu. Pour moi, cette grande blessure psychologique me fut fatale. Ils brisèrent mon élan de vie, tel un oisillon à qui l'on rompit les frêles ailes dès son premier envol.
Depuis lors, je n'ai plus vécu, j'ai survécu ! (5)
Souffrant pendant mon enfance de la difficulté à communiquer avec une mère qui était fréquemment dans son univers délirant, je me rapprochai affectivement de mon père despote qui m'accordait beaucoup plus d'attention. L'impact paternel fut tel que je l'ai inconsciemment recherché, plus tard, dans mes relations sentimentales. C'est ainsi qu'à l'âge de vingt-quatre ans, devenue dépressive, anxieuse et anorexique, en raison des violences psychologiques exercées par mes parents à mon encontre pour m'empêcher de les quitter, j'épousai un homme de vingt-cinq ans mon aîné qui sut m'apporter, à ce moment-là, la chaleur humaine dont j'avais tant besoin.
Malheureusement, peu après mon mariage, cet homme alcoolique, au comportement paternaliste, tout aussi possessif et pervers (6) que mon père, se révéla être un mari violent physiquement et psychologiquement. Frappée, trompée et humiliée, j'étais devenue l'objet sexuel de cet homme avec qui je conçus néanmoins trois enfants auxquels je donnai tout mon amour et qui comblèrent le manque affectif dont je souffrais cruellement. Après quatorze ans de vie commune, cet homme alcoolique qui était par ailleurs un gros fumeur fut emporté subitement une nuit par un infarctus massif. J'étais triste pour mes enfants mais, une fois passé le choc de cette nuit éprouvante, je me sentis rapidement libérée.
Les années qui suivirent, je ne ressentis pas le besoin de refaire ma vie, craignant de rencontrer à nouveau un homme violent, et me consacrai entièrement à mes enfants.
L'aîné commença à me poser des problèmes à l'âge de seize ans lorsqu'il utilisa ma carte bancaire à mon insu pour retirer de l'argent sur mon compte. Comme je l'avais initié à la conduite automobile, à sa demande à quinze ans, et inscrit dans une auto-école en vue de préparer sa conduite accompagnée un an plus tard, il ne trouva rien de mieux que de dérober les clés de ma voiture pour aller se promener avec des copains ! C'est ainsi qu'en l'espace de deux ans, je dus aller le récupérer à trois reprises au poste de police, car il était encore mineur. À dix-huit ans, il sombra dans une addiction au cannabis et commença à recevoir chez moi, contre ma volonté, de jeunes drogués. Pour déjouer ma vigilance, il les faisait passer par la fenêtre de sa chambre située en rez-de-chaussée ! Son comportement avait changé et nos relations devinrent de plus en plus conflictuelles. Il se laissait aller complètement, se négligeait et ne parvenait plus à se lever le matin pour se rendre sur son lieu de travail. Quelques mois après ses vingt ans, n'en pouvant plus de son comportement extrêmement rebelle et de sa grande instabilité, je fus contrainte, le cœur déchiré, de le mettre à la porte alors qu'il venait de rencontrer sa future compagne. Sa drogue avait détruit notre relation ! Il s'installa alors chez sa compagne, mais continua néanmoins à me spolier financièrement pour satisfaire ses addictions (cannabis, alcool, tabac), ne parvenant à conserver aucun emploi et manquant surtout de motivation pour en rechercher.
Mon second fils, qui était celui avec lequel j'avais le plus d'affinités, ne me posa aucun problème particulier et fut un soutien durant plusieurs années, mais devint au fil des années de plus en plus dépendant à internet.
Le plus jeune, au tempérament très rebelle (7), n'a jamais voulu étudié, et s'est même mis à faire l'école buissonnière au cours de ses années passées au collège. Comme je ne parvenais plus à le faire aller en cours, il fut placé à l'âge de quinze ans par les Services Sociaux.
C'est à ce moment-là que j'ai commencé enfin à penser un peu à moi (8) et à rechercher une relation amicale ou sentimentale, ce que désapprouvait mon fils aîné. Quelques mois plus tard, je rencontrai un homme sensible, gentil et attentionné qui fut quelques jours après notre rencontre menacé par mon fils aîné. Ce dernier avait compris qu'il aurait dorénavant plus de difficultés à exercer son emprise sur moi. Je fus contrainte de quitter mon domicile pour échapper au harcèlement dont j'étais l'objet. Le comportement de mon fils aîné (9) toxicomane, celui du plus jeune qui était devenu au fil des années de plus en plus dur et difficile à gérer, l'état de santé de mes parents qui déclinait avec le vieillissement et dont je devais m'occuper de plus en plus régulièrement, avaient eu un impact sur ma santé psychique déjà fragilisée depuis de nombreuses années.
C'est au domicile de celui qui deviendra mon compagnon que je tentai de me remonter tout doucement. Ce fut un déchirement pour moi d'être dans l'obligation de prendre de la distance avec mes fils, car nous étions liés, surtout depuis le décès de leur père, par une relation fusionnelle.
Un an plus tard, je pris un nouvel appartement où je continuai à recevoir mon plus jeune fils, toujours en mesure de placement, pendant les weekend et les vacances scolaires. Quelques mois après sa majorité, alors qu'il persistait à transgresser les règles chez moi, il menaça à son tour mon compagnon. Dans ces conditions, il m'était difficile de continuer à l'accueillir.
Aujourd'hui, mes relations avec mon fils aîné qui étaient de plus en plus tendues depuis mon départ sont devenues très ponctuelles, mon second a sombré dans la schizophrénie et le dernier, devenu lui aussi toxicomane, dont la situation reste très instable, présente tous les signes du comportement paranoïaque.
Quelle détresse pour moi ! Et quel désespoir !
Seconde partie : Les conséquences pathologiques
Les maltraitances psychologiques que j'ai subies de la part de mes parents toxiques (10) m'ont fait sombrer à l'âge adulte dans un état pré-psychotique déficitaire accompagné d'une importante inhibition psychomotrice, de fortes crises d'angoisse et de dépression. Après mes études et une courte période de travail, je fus enfermée et coupée de la société. Ne parvenant plus à trouver une raison de vivre, je sombrai dans une anorexie mentale qui m'affaiblit et me fit décliner physiologiquement. Ce fut inconsciemment la seule issue que je trouvai à ce moment-là pour échapper à leur emprisonnement et quitter cette vie qui ne m'apportait plus que souffrance et douleur.
Je fus sauvée par un membre de ma famille maternelle qui constatant mon état, après avoir convaincu mes parents, m'accompagna consulter un médecin psychiatre. Face à mon état psychique mais aussi physiologique qui devenait de plus en plus critique, il jugea vital de m'éloigner de cet environnement familial nocif et me fit hospitaliser dans une maison de santé située en montagne, pour me permettre de reprendre des forces, de me reposer, et de retrouver une certaine liberté.
Deux mois après, l'homme que j'allais épousé plus tard par désespoir, arriva alors dans l'établissement où je séjournais. Il me repéra rapidement au réfectoire car, comme j'avais encore des difficultés à m'alimenter correctement, j'étais souvent l'une des dernières pensionnaires à terminer mes repas. Il fut installé à ma table à sa demande et me parla immédiatement avec sympathie et compassion. Il commença à nouer avec moi une amitié paternaliste et « à me prendre sous son aile tel un petit oiseau blessé » comme il se plaisait à le répéter. Seule et désemparée, il m'apporta à ce moment-là l'attention et l'affection qui me manquaient tant. Le piège était tendu ! (11)
Mon moral remonta alors peu à peu, je m'alimentais déjà mieux et repris quelques forces. Il continua à se comporter ainsi jusqu'au jour de notre mariage. Par la suite, son comportement devenu violent consolida mon état dépressif et anxieux qui se traduisit de plus en plus par une inhibition psychomotrice. Son dénigrement fut tel qu'il parvint même à me persuader que j'étais une personne anormale et incapable ! Pourtant, ses accès de furie déclenchés toujours par des faits anodins démontraient bien que son comportement était excessif et déséquilibré. C'est donc bien lui qui avait de gros problèmes ! C'est d'ailleurs depuis nos premières années de vie commune que j'ai commencé, sur les conseils avisés de ma psychiatre, à prendre un traitement médicamenteux à base d'antidépresseurs et d'anxiolytiques.
Je fus souvent anémiée, car même si je m'alimentais mieux que pendant ma période anorexique, ma pathologie dépressive et anxieuse agissait sur le plan physiologique comme un cancer psychologique qui me rongeait de l'intérieur.
Aujourd'hui, j'ai repris des forces et je m'alimente bien grâce au soutien de mon compagnon, mais ma santé reste fragile et ce cancer poursuit son action surtout pendant les périodes de tourmente familiale.
Malgré tout, je ne baisse pas les bras et continue à me battre au quotidien !
La flamme vitale qui brille au fond de moi ne s'est jamais complètement éteinte, elle s'est simplement beaucoup affaiblie au cours de certaines périodes de ma vie.
Troisième partie : Le combat à mener pour survivre
Pour survivre dans un environnement familial aussi négatif, je fus contrainte de prendre de la distance avec mes proches, afin de me protéger, et de me permettre de continuer à me soigner dans de meilleures conditions. Ce fut au départ extrêmement douloureux pour moi, mais malheureusement vital !
C'est ainsi que la prise en charge médicale dont j'ai encore besoin a pu être allégée, et qu'un traitement homéopathique s'est substitué progressivement à mon traitement à base d'antidépresseurs et d'anxiolytiques. Après avoir été suivie par trois psychothérapeutes en vingt-quatre ans dont deux m'ont apporté un soutien important, j'ai entrepris une psychothérapie avec une psychologue clinicienne qui pratique l'E.M.D.R., afin de traiter et désensibiliser les traumatismes accumulés tout au long de mon parcours (12).
Néanmoins, je poursuis ma prise en charge avec le médecin psychiatre qui me suit depuis maintenant cinq ans. Il a eu l'intelligence de ne pas chercher à me prescrire à tout prix une ordonnance ! Les entretiens sont dirigés vers un travail de réflexion sur soi, ainsi que sur une analyse objective et approfondie des diverses situations vécues jusqu'à ce jour. Sa compétence et son ouverture d'esprit m'ont fait entrevoir le chemin de la guérison sur lequel mon compagnon aidant est extrêmement impliqué.
Parallèlement, je consulte un médecin homéopathe à l'approche psychologique enrichissante qui m'apporte également un soutien efficace dans mon parcours de soins. Sa finesse d'analyse m'a permise d'avoir une vision plus objective des divers comportements toxiques de mon entourage familial, et de m'éclairer sur les personnalités manipulatrices et perverses dont il est constitué (13). Elle m'a ainsi aidée à clarifier bien des situations difficiles et complexes !
Spoliée financièrement par mon fils aîné et ponctuellement par certaines personnes malveillantes qui abusèrent de ma confiance, je fus contrainte, sur les conseils de mon compagnon, de présenter une requête au Juge des tutelles afin d'être placée sous protection juridique. Tout d'abord, en vue de protéger mes intérêts, une curatrice qui se révéla d'emblée inefficace fut nommée. Heureusement, elle quitta sa fonction peu de temps après sa nomination.
Un nouveau mandataire judiciaire fut alors désigné. Ses qualités humaines, sa disponibilité et son efficacité pour apporter des solutions aux situations complexes auxquelles je fus confrontée, constituèrent pour moi un précieux soutien. Quelle conscience professionnelle et quel investissement !
Un médecin thermal, doté de grandes compétences en matière de psychologie comportementale et convaincu des vertus thérapeutiques du sport, est également intervenu durant plusieurs années pour me recommander une pratique assidue des activités physiques et sportives. Son regard d'expert sur les divers aspects de ma pathologie m'a permis de prendre conscience qu'il m'était possible de me relever, de combattre mes inhibitions psychomotrices très handicapantes en stimulant mon corps au quotidien !
Ainsi, il a encouragé mon compagnon qui est éducateur sportif à poursuivre le travail psychomoteur qu'il avait entrepris avec moi, basé sur des exercices adaptés et personnalisés.
En mai 2013, sur les conseils de mon compagnon, j'ai même pris une licence sportive à la Fédération Française de Sport Adapté afin de pratiquer l'athlétisme et pour participer à quelques compétitions avec d'autres personnes souffrants de troubles psychiques.
Dans cette ambiance plutôt conviviale, j'ai ressenti l'envie et la motivation de surmonter mes difficultés et de me surpasser, ce qui m'a permis de progresser assez rapidement et de me découvrir quelques capacités insoupçonnées. (14)
Je poursuivis cet élan jusqu'en mai 2014, période à laquelle mon second fils fut hospitalisé pour avoir sombré dans des troubles schizophréniques. Je connus alors plusieurs mois de dépression au cours desquels je continuai néanmoins à effectuer quelques exercices d'entretien pour éviter que mon corps se fige au point de se bloquer totalement. Vers la fin de l'année, lorsque l'état de santé de mon fils commença à s'améliorer et sa situation à se stabiliser, je partis en séjour thermal dans les Pyrénées pour me remonter. C'est alors que j'ai repris progressivement mes entraînements en vue de participer à des épreuves de course en nature. Grâce à ma persévérance et aux conseils avisés de mon entraîneur qui m'accompagna au quotidien, j'atteignis même un niveau suffisant pour me qualifier à mes premiers championnats de France, en mars 2015. Je ne m'en serais jamais crue capable !
Depuis lors j'ai participé à quelques compétitions, certaines avec des sportifs valides, dont quatre championnats de France en Sport Adapté. Quelques semaines avant les derniers championnats, je traversai à nouveau une période de dépression et d'angoisses à cause de la situation compliquée de mes fils. En un mois, je perdis cinq kilos et environ un tiers de mes capacités physiques ! Je n'avais plus suffisamment d'énergie pour rester au même niveau de performance.
Comme j'étais tous les jours fatiguée et que je me décourageais constamment, mes entraînements devinrent de plus en plus difficiles, le doute s'installa et le manque de confiance en moi reprit le dessus. Néanmoins, même si mes chronos n'étaient pas au niveau de ceux que j'aurais pu être capable de réaliser, le séjour effectué à l'occasion de ces championnats me fut très profitable, car il me permit de me déconnecter l'espace de quelques jours de mon milieu familial devenu de plus en plus anxiogène.
Mon état de santé fluctue surtout en fonction des péripéties de mon entourage familial. C'est la raison pour laquelle, afin de me soigner dans un environnement plus favorable, j'effectue une grande coupure deux fois par an dans le cadre d'un séjour thermal.
L'évolution des troubles psychiques étant essentiellement tributaire de l'environnement, il est essentiel, et parfois même vital, de prendre de la distance pour tenter de se reconstruire !
Néanmoins, aujourd'hui encore, je ne suis toujours pas parvenue à retrouver vraiment le goût de vivre. En effet, tous ces traumatismes avaient fini par briser l'élan vital qui était pourtant resté présent en moi tant que j'avais pu conserver un lien social, dans le cadre de mes études et d'une brève période d'activité professionnelle. J'avais ensuite connu trois interminables années de destruction psychologique au cours desquelles le comportement de mes parents fut si nocif qu'il me fit perdre toute envie de vivre. C'est alors que je perdis l'appétit et m'affaiblit considérablement. Pourtant, après ma rencontre avec le père de mes enfants, même plongée au plus profond du désespoir, je crus entrevoir la possibilité de me raccrocher à la vie ! Tragiquement, ma vie maritale fut si désastreuse que je fus dès lors complètement anéantie !!
Deux de mes fils étant, tout comme leur père et leur grand-père, des pervers narcissiques (15) dont les comportements respectifs me vident de toute mon énergie, je ne parviens toujours pas à me restructurer psychiquement.
Entreprise CASADO
"Destruction psychologique"
Père, Petits-fils et Associé |
Mon père, à la tête d'une véritable entreprise de destruction, prit pour associé mon mari pour poursuivre son œuvre. Leur succession est actuellement assurée par deux de mes fils !
Complètement brisée par mes plus proches parents (16), ne pourrais-je donc jamais retrouver, même avec toute l'affection et l'attention que m'apporte mon compagnon au quotidien (17), la vivacité de la flamme qui brillait naguère en moi ?
(1) La perversité de mon père (annexe 1 à l'article "Survivre à l'enfer familial")
https://la-veritable-lumiere.over-blog.com/2017/03/la-perversite-de-mon-pere.html
(2) La démence de ma mère (annexe 2 à l'article "Survivre à l'enfer familial")
(3) "La souffrance est insupportable pour un enfant. Elle engendre un chaos indescriptible. La blessure se loge au plus profond de l'être." (Cf. J'arrête d'avoir peur, Marie-France et Emmanuel de Coquereaumont, p. 181, Éditions Eyrolles, 2014)
(4) "À la vérité, ce sont certainement les personnes toxiques côtoyées durant les premières années de notre vie qui sont parmi les plus invalidantes." (Cf. Savoir gérer les relations toxiques, Christophe Médici, p. 176, Éditions Dangles, 2015)
(5) "Boule de stress, d'angoisse, de honte et de déprime, les ex-victimes de maltraitance traversent souvent leur existence empêtrées dans leurs mécanismes de survie, très seules, conscientes d'être différentes, mais sans trouver d'issue à leur enfermement." (Cf. Enfants de manipulateurs. Comment les protéger ?, Christel Petitcollin, p. 184, Éditions Guy Trédaniel, Paris, 2017)
(6) Vivre avec un mari pervers narcissique (annexe 3 à l'article "Survivre à l'enfer familial")
https://la-veritable-lumiere.over-blog.com/2017/05/la-perversite-de-mon-mari.html
(7) Mon plus jeune fils : successeur de tyran (annexe 5 à l'article "Survivre à l'enfer familial")
https://la-veritable-lumiere.over-blog.com/2018/02/mon-fils-le-plus-jeune-successeur-de-tyran.html
(8) Certains enfants de manipulateurs sont rapidement habitués à s'oublier, à vivre dans l'abnégation au service d'autrui et en particulier des personnes déviantes.
(9) Mon fils aîné : successeur de manipulateurs (annexe 4 à l'article "Survivre à l'enfer familial")
(10) "Les enfants des manipulateurs sont en grave danger, parce que leur société ne met pas en place ce qu'il faut pour les protéger." (Ibid. p. 71)
(11) "La séduction est leur première arme. Ils savent être particulièrement charmants et flatteurs jusqu'à ce que vous soyez tombé sous emprise. Puis, dès qu'ils vous savent piégés, ils retirent ce masque séducteur dont ils n'ont plus besoin." (Ibid. p. 19)
(12) Mes méthodes de sauvegarde pour préserver mon psychisme (annexe 6 à l'article "Survivre à l'enfer familial")
(13) "Cette emprise ne peut être rompue qu'en puisant des ressources ailleurs, dans des relations qui sont "bien traitantes". Et voilà pourquoi le travail des professionnels (...) devient si important : sans le soutien d'autrui, sans validation que ce qui est vécu est une manifestation de la violence, sans un début de réparation de l'estime de soi, rompre l'emprise qui caractérise la violence morale devient une tâche immense, tâche très lourde sur les épaules de quelqu'un déjà affaibli par la violence à l'intérieur d'une cellule familiale défaillante dans sa fonction de bienveillance et de protection. Le positionnement éclairé et valorisant des personnes capables de porter leur soutien se révèle vital pour rompre le cycle de la violence." (Cf. La violence morale au quotidien, préface de Karen Sadlier, Éditions J. Lyon)
(14) Quand le sport devient une véritable thérapie ! (annexe 9 à l'article "Survivre à l'enfer familial")
(15) Se libérer de l'emprise perverse des manipulateurs (annexe 7 à l'article "Survivre à l'enfer familial")
Ce travail a eu pour objectif d'aider à déceler au mieux les comportements des manipulateurs afin de ne pas tomber entre leurs griffes. Comment les reconnaître, comment opèrent-ils pour séduire leurs proies, comment s'en prémunir ?
https://la-veritable-lumiere.over-blog.com/2017/06/sortir-de-l-emprise-des-manipulateurs.html
Apprendre à reconnaître une personne manipulatrice (annexe 8 à l'article "Survivre à l'enfer familial")
(16) "Les manipulateurs sont des voleurs de vie. Ils vous volent des années de bonheur, d'amour et de paix." (Ibid. p. 147)
(17) "À l'âge adulte, le(la) conjoint(e) joue souvent un rôle majeur dans la construction de la résilience de l'individu. Plus celui-ci a manqué d'amour dans son enfance, plus il sera sensible à l'affection de l'âme sœur." (Cf. Guérir de son enfance, Jacques Lecomte, p. 26, Éditions Odile Jacob, Paris, 2004)
Citations :
"Bien que les acteurs changent, le cycle du comportement toxique peut se perpétuer de génération en génération. Le drame familial peut paraître différent d'une génération à l'autre, mais tous les schémas toxiques sont remarquablement semblables dans leurs effets : peine et souffrances." (Cf. Parents toxiques, Comment échapper à leur emprise, Susan Forward avec Craig Buck, p. 332, Nouvelles Éditions Marabout, 2013, traducido del americano : Toxic parents : overcoming their hurtful legacy and reclaiming your life, Batam Books, New York, 1989)
"Il nous est arrivé de consacrer des soins infinis à panser chez nos patient(e)s leur narcissisme très tôt meurtri par les manœuvres délétères et disqualifiantes de parents psychologiquement narcissiques ; rien n'est plus important alors que d'aider les patients à reconstituer (...) la peau déchirée de leur moi. Encore heureux s'ils n'ont pas été à tout jamais délités !" (Cf. Les perversions narcissiques, Paul-Claude Racamier, p. 41, Payot, Paris, 2012)
Article rédigé par Cristina Casado Belmonté
Commentaires :
C'est un témoignage bouleversant d'une femme courageuse qui fut victime de maltraitances pendant de nombreuses années. Malgré les épreuves qui ont jalonné sa vie, Cristina tente de se reconstruire. Elle témoigne de son combat au nom de ceux qui n'oseraient ou ne pourraient pas le faire. Je suis convaincu que le récit de son parcours de vie pourra apporter un soutien précieux aux personnes qui subissent des violences sous toutes leurs formes ainsi qu'à celles qui ont été les proies de pervers et de manipulateurs. Ce témoignage devrait également permettre aux thérapeutes de mieux appréhender les effets dévastateurs des comportements toxiques.
Pascal Bourdaloue, rédacteur du blog "La véritable lumière"
Traduction de l'article "Survivre à l'enfer familial. Un témoignage bouleversant" en langue anglaise :
Traduction de l'article "Survivre à l'enfer familial. Un témoignage bouleversant" en langue espagnole :
https://la-veritable-lumiere.over-blog.com/2016/11/sobrevivir-al-infierno-familiar.html
Article "Un symbole de l'enfer conjugal" :
https://la-veritable-lumiere.over-blog.com/2016/08/un-symbole-de-l-enfer-conjugal.html
Article "Le calvaire de Fiona et de Maëlys sur fond de drogue et de violence" :
https://la-veritable-lumiere.over-blog.com/2017/12/le-calvaire-de-maelys-et-fiona.html