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14 avril 2017 5 14 /04 /avril /2017 22:08

En cette période d'élection présidentielle 2017 majeure pour la France, alors que chaque candidat présente et défend avec conviction son programme, les personnalités politiques toutes tendances confondues soutiennent voire encouragent la commercialisation de produits addictifs (1) autorisés (alcool, tabac) dont la dangerosité (2)(3) pour la santé est prouvée scientifiquement depuis de nombreuses années, et se donnent bonne conscience, lorsqu'ils parviennent au pouvoir, en mettant en œuvre des campagnes de prévention.

 

Honte à ceux qui sont complices des vendeurs de mort !

Quelle irresponsabilité !!

 

La consommation de drogues chez les jeunes a souvent pour conséquence d'entraîner des drames familiaux par une rupture des relations parents-enfants puis, devenus adultes, des drames conjugaux (4) en détruisant la cellule familiale qu'ils ont constituée.

 

Parmi les élus, certains d'entre eux vont même jusqu'à proposer la légalisation de substances actuellement illicites tel que le cannabis dont la haute toxicité (5) a été depuis longtemps reconnue par le Ministère chargé de la santé (en 1989, par Claude Évin, ministre de la Solidarité, de la Santé), en particulier pour les jeunes consommateurs de plus en plus nombreux (certains ayant moins de quatorze ans) (6).

 

Plusieurs candidats à l'élection présidentielle de 2017 sont favorables à la légalisation du cannabis.

 

Trois d'entre eux l'ont même intégré dans leur programme :

- Benoît Hamon, candidat du Parti socialiste, député des Yvelines de 2014 à 2017, ministre de l'Éducation nationale en 2014, parrainé par cent-soixante-neuf députés, page 21, propose : « Je légaliserai l'usage du cannabis pour les majeurs ».

L'un de ses porte-parole, député des Hauts-de-Seine, a proposé : « De la même manière que nous étions il y a quelques années un important producteur de tabac, nous souhaitons mettre en place une filière agricole française du cannabis supervisé par l'État ».

Une proposition de loi, n°4367 enregistrée le 11 janvier 2017 (7) à la Présidence de l'Assemblée Nationale, relative à la légalisation contrôlée du cannabis a été déposée par onze parrains députés dont Cécile Duflotministre du Logement et de l'Égalité des territoires de 2012 à 2014, ancienne Secrétaire nationale d'Europe Écologie Les Verts, députée de Paris de 2014 à 2017, qui a mentionné dans son projet le 21 septembre 2016 : « La légalisation des drogues dites douces et la dépénalisation des autres permettra de faire cesser les trafics (..) », a déclaré le 27 septembre 2016 sur Public Sénat : « Il faut une politique responsable en matière de drogue, et une politique responsable c'est la légalisation, et une politique de santé publique comme avec l'alcool, comme avec le tabac. Oui, c'est une drogue comme l'alcool, le tabac (..) Il faut légaliser et avoir une vraie politique », et a écrit le 10 octobre 2016 sur Twitter : « Je défends de très longue date la légalisation du cannabis », et Noël Mamère, candidat écologiste à l'élection présidentielle 2002, ancien député européen, qui a déclaré le 16 octobre 2012 sur RMC : « Nous avons été les premiers à demander une légalisation contrôlée (..) La seule solution, c'est d'autoriser la consommation de cannabis et de la contrôler puisque la consommation se fera toujours ».

Yannick Jadot, conseiller spécial du candidat du Parti socialiste, député européen écologiste, a déclaré le 27 septembre 2016 sur Public Sénat : « C'est pas en dépénalisant, c'est en légalisant qu'on résout ces problèmes-là, parce qu'à partir du moment où on légalise, on peut encadrer la vente (..) et c'est parce qu'on légalise la vente qu'on met à sec tous les réseaux (..)». Candidat à l'élection présidentielle de 2022, soutenu notamment par Europe écologie les Verts (EELV) et Génération.S, la légalisation du cannabis figure à la page 3 "L'écologie pour vivre mieux", au point 05 "Du concret pour l'égalité" de sa profession de foi.

 

Le candidat du Parti socialiste est notamment soutenu par :

Jean-Jacques Urvoas, Garde des Sceaux, ministre de la Justice de 2016 à 2017, condamné le 30 septembre 2019 à un mois de prison avec sursis et 5000 euros d'amende pour violation du secret professionnel.

Christiane Taubira, ancienne militante indépendantiste en Guyane de 1978 à1981, députée de Guyane de 1993 à 2012, députée européenne (Groupe ARE) de 1994 à 1999, candidate du Parti radical de gauche à l'élection présidentielle de 2002, Garde des Sceaux ministre de la Justice de 2012 à 2016,

Marylise Lebranchu, Garde des Sceaux, ministre de la Justice de 2000 à 2002, députée du Finistère de 2002 à 2012 et de 2016 à 2017,

Élisabeth Guigou, Garde des Sceaux, ministre de la Justice de 1997 à 2000, députée de Seine-Saint-Denis de 2002 à 2017,

Emmanuelle Cosse, ministre du Logement de 2016 à 2017, secrétaire nationale d'EELV de 2013 à 2016,

Mathias Fekl, ministre de l'Intérieur de mars à mai 2017, ancien député socialiste du Lot-et-Garonne,

Michel Sapin, ministre de l'Économie et des Finances de 2014 à 2017, condamné le 29 septembre 2016 au remboursement d'indemnités indûment perçues,

Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Éducation nationale de 2014 à 2017,

Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif puis de l'Économie de 2012 à 2014, condamné en 2012 d'une part à un euro symbolique de dommages et intérêts pour injures publiques, et d'autre part à 2000 euros de dommages et intérêts pour atteinte à la présomption d'innocence,

Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale de 2012 à 2014, Représentant français au Parlement européen qui est aussi son conseiller politique,

Marie-Noëlle Lienemann, ministre déléguée au Logement de 1992 à 1993, sénatrice de Paris,

Martine Aubry, maire socialiste de Lille, ministre de l'Emploi et de la Solidarité de 1997 à 2000, soutenue à la primaire socialiste pour l'élection présidentielle de 2012 par Thomas Thévenoud, député de Saône-et-Loire de 2012 à 2017, éphémère secrétaire d'État en 2014, condamné en 2018 à un an de prison avec sursis pour fraude fiscale,

Anne Hidalgo, Maire socialiste de Paris,

Aurélie Filippetti, ministre de la Culture de 2012 à 2014, députée socialiste de Moselle de 2007 à 2012 et de 2014 à 2017, 

Sylvia Pinel, présidente du Parti radical de gauche, ministre du Logement de 2012 à 2014 qui a exposé le 22 décembre 2016 sur France 2 : « Aujourd'hui, la légalisation du cannabis, c'est finalement une question de santé publique »,

Marie-Arlette Carlotti, ministre aux Personnes handicapées de 2012 à 2014, députée des Bouches-du-Rhône de 2014 à 2017, qui a déclaré le 06 juin 2016 lors d'un débat à Marseille : « En effet, je suis favorable à la légalisation contrôlée de la production, de la vente et de l'usage du cannabis et la création d'une filière sous monopole d'État (..) En définitive, ce n'est pas le cannabis qui tue mais la prohibition »,

Philippe Martin, ministre de l'Écologie de 2013 à 2014, député du Gers de 2002 à 2013 et de 2014 à 2017, président du Conseil général du Gers depuis 2014, condamné en 2022 à deux ans de prison avec sursis pour détournement de fonds publics

Patrick Menucci, député socialiste des Bouches-du-Rhône de 2012 à 2017, condamné le 20 janvier 2015 pour diffamation, qui a renouvelé son appel à la légalisation, dans un communiqué diffusé le 25 juin 2016, en ces termes : « la légalisation du cannabis est la seule solution permettant d'éradiquer les trafics »,

Henri Emmanuelli, président de l'Assemblée nationale de 1992 à 1993, député des Landes, condamné en 1997 à dix-huit mois de prison avec sursis et deux ans de privation de ses droits civiques pour complicité de trafic d'influence,

Jean-Luc Bennahmias, vice-président du Modem de 2007 à 2014, président du Front démocrate UDE, ancien secrétaire national des Verts, condamné en 2024 à douze mois d’emprisonnement avec sursis, 30 000 euros d’amende et deux ans d’inéligibilité avec sursis, pour détournement de fonds publics,

David Assouline, porte-parole du Parti socialiste de 2012 à 2014, sénateur de Paris,

Michel Pouzol, député PS de l'Essonne de 2012 à 2017, porte-parole de Génération.s, favorable à la légalisation du cannabis,

Razzy Hammadi, président du Mouvement des jeunes socialistes de 2005 à 2007, député PS de Seine-St-Denis de 2012 à 2017, favorable à la légalisation du cannabis,

Le Mouvement républicain et citoyen (MRC) dont l'un de ses membres, Jean-Marc Nicolle, maire du Kremlin-Bicêtre, a été mis en examen le 30 mars 2018 pour corruption active et passive, trafic d'influence, abus de confiance, blanchiment, faux et usage de faux, abus de biens sociaux et recel d'abus de biens sociaux.

 

 

 

- Jean-Luc Mélenchon, candidat de la France insoumise, ancien membre trotskiste de l'Organisation communiste internationaliste (OCI), député européen, ancien ministre délégué à l'Enseignement professionnel, devenu en avril 2017 la personnalité politique la plus populaire, parrainé par sept députés dont Marie-Georges Buffet, ancienne ministre de la Jeunesse et des Sports qui fut secrétaire du Parti communiste français de 2001 à 2010 et candidate à l'élection présidentielle de 2007, page 107, déclare : « La politique française en matière de drogue se résume trop souvent à la répression » et suggère de « légaliser et encadrer la consommation, la production et la vente du cannabis ». Il sera condamné le 09 décembre 2019, par le tribunal correctionnel de Bobigny, à trois mois de prison avec sursis et 8000 euros d'amende pour acte d’intimidation envers un magistrat, envers un dépositaire de l’autorité publique, rébellion, rébellion en réunion et provocation directe à la rébellion (en bénéficiant du laxisme judiciaire car il encourait 10 ans de prison et 150.000 euros d’amende !), puis condamné le 24 septembre 2021, par le tribunal correctionnel de Paris, à une amende de 500 euros avec sursis, pour diffamation publique à l'encontre d'un ex-journaliste.

Il est notamment soutenu par :

Pierre Laurent, Secrétaire national du Parti communiste français, ancien président du Parti de la gauche européenne a déclaré le 16 octobre 2012 sur RFI : « La loi en vigueur, si elle vise à limiter la consommation de cannabis, est en échec puisque la France est un des pays où les adolescents consomment le plus (..) il faut s'orienter vers une politique qui dépénalise progressivement cet usage (..)» (a),

Alexis Corbière, ancien membre de la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR), du Parti Socialiste (PS) et du Parti de Gauche (PG), porte-parole de La France insoumise (LFI), élu député de Seine-St-Denis en 2017, signataire de l'appel du 19 juin 2019 à légaliser le cannabis,

Ugo Bernalicis, ancien membre du Parti Socialiste (PS) et du Parti de Gauche (PG), élu député (LFI) du Nord en 2017, favorable à une légalisation du cannabis,

Éric Piolle, maire de Grenoble, membre d'Europe Écologie Les Verts (EELV), fervent partisan de la légalisation du cannabis,

Danièle Obono, ancienne membre de la LCR puis du NPA, future députée de Paris, favorable à la légalisation du cannabis,

Bastien Lachaud, ancien membre du Parti Socialiste (PS) puis ancien secrétaire national du Parti de gauche, futur député (LFI) de Seine-St-Denis, qui sera condamné le 09 décembre 2019, par le tribunal correctionnel de Bobigny, à 6000 euros d'amende pour « actes d’intimidation contre l’autorité judiciaire, rébellion et provocation »,

Manuel Bompart, ancien secrétaire national du Parti de gauche, futur député européen (LFI), qui sera condamné le 09 décembre 2019, par le tribunal correctionnel de Bobigny, à 7000 euros d'amende pour « actes d’intimidation contre l’autorité judiciaire, rébellion et provocation »,

Adrien Quatennens, député LFI du Nord, condamné le13 décembre 2022 à 4 mois de prison avec sursis et 2000 euros de dommages et intérêts pour « violences sans incapacité commises par conjoint »,

Taha Bouhafs, franco-algérien, militant pro-palestinien puis à La France insoumise (LFI), condamné en appel le 27 octobre 2022 à 1000 euros d'amende avec sursis pour injure raciste à l'encontre de la policière Linda Kebbab, membre du syndicat Unité SGP-FO,

William Martinet, président de l'Union nationale des Étudiants de France de 2013 à 2016, futur député LFI des Yvelines, favorable à la légalisation du cannabis,

Sergio Coronado, d'origine chilienne, Les Verts de 1998 à 2010, EELV de 2010 à 2018 puis La France insoumise (LFI), député de l'Étranger de 2012 à 2017, favorable à la légalisation du cannabis.

 

Lors de l'élection présidentielle de 2022, il a reçu le soutien de :

Louis Boyard, président de l'Union nationale lycéenne de 2018 à 2019, porte-parole du Mouvement des Solidarités Étudiantes en 2021, futur député du Val-de-Marne. Le 01 septembre 2021, sur C8, il a justifié le trafic de drogue durant ses études et a reconnu avoir été un vendeur,

- Christiane Taubira, ancienne militante indépendantiste en Guyane de 1978 à1981, députée européenne (Groupe ARE) de 1994 à 1999, candidate du Parti radical de gauche à l'élection présidentielle de 2002, ministre de la Justice de 2012 à 2016, favorable à une légalisation régulée du cannabis, condamnée en 2004 aux Prud'hommes pour  licenciement injustifié,  

 

 

- Philippe Poutou, candidat du Nouveau Parti anticapitaliste, délégué syndical CGT, militant trotskiste de la Ligue communiste révolutionnaire de 2000 à 2009, dont l'irresponsabilité va même jusqu'à proposer le désarmement des policiers en pleine période de terrorisme islamiste, parrainé par deux députés dont Jean Lassalle, candidat à l'élection présidentielle du mouvement "Résistons !", page 29, revendique : « Contre la répression et l'embrigadement de la jeunesse (..) légalisation du cannabis ». Candidat à l'élection présidentielle de 2022, la "légalisation du cannabis" figure au verso de sa profession de foi. "Nous voulons en finir avec l'autoritarisme de la 5ème République [...]".

 

 

Nathalie Arthaud, candidate de Lutte ouvrière, militante trotskiste de Lutte ouvrière (nom d'usage de l'Union communiste affiliée à l'Union communiste internationaliste), conseillère municipale chargée de la jeunesse de 2008 à 2014, a écrit, le 08 mars 2017, en réponse à un courrier reçu de l'Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie : 

"2. Organiser un débat public sur la légalisation du cannabis

Bien sûr je ne suis pas opposée à l'idée d'un débat sur cette question et je suis favorable à la dépénalisation du cannabis. (..) La prohibition du cannabis est bien sûr un échec total. Depuis vingt ans environ, il est d'un usage courant. Son interdiction ne l'a pas empêché de se répandre et sa consommation de se maintenir à un niveau élevé. (..) Ce qu'amènerait la légalisation du cannabis serait bien sûr la fin de la répression et des condamnations des trafiquants. Cela laisserait le champ libre à la vente légale.  Et parmi ceux qui souhaitent la légalisation du cannabis se trouvent ceux qui veulent en vendre légalement".

 

Parmi les autres personnalités politiques favorables à la légalisation :

- Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'État, député socialiste de Paris de 2012 à 2014, a affirmé le 12 avril 2016 sur BFMTV : « Je pense qu'il faut aller vers une légalisation contrôlée (..) la prohibition n'est pas efficace » ; 

- Eva Joly, candidate d'Europe Écologie Les Verts à l'élection présidentielle de 2012, députée européenne, condamnée le 08 décembre 2011 et le 15 octobre 2015 pour diffamation,  a déclaré le 23 mars 2012 sur France Info : « EELV a une position très radicale, c'est de légaliser le cannabis pour saper cette économie parallèle à la base » ;

- Esther Benbassa, sénatrice EELV du Val-de-Marne puis de Paris ;

- Robin Reda, membre de l'UMP puis du parti Les républicains, futur député de l'Essonne ;

- Richard Ramos, député du Loiret ;

- Moetai Brotherson, membre du parti indépendantiste Tavini huiraatira, député de Polynésie française.

 

 

Honte à ceux qui, sous prétexte de défendre les intérêts de la jeunesse et de lutter contre les trafics, prévoient de prendre des décisions qui auront des effets destructeurs !

 

 

Parmi les personnalités politiques favorables à la dépénalisation :

- Emmanuel Macron, candidat du mouvement En Marche, membre du Parti socialiste de 2006 à 2009, ancien ministre de l'Économie, futur président de la République, parrainé par trente-quatre députés, a déclaré le 04 septembre 2016, dans une interview accordée au journal Le Figaro : « Aujourd'hui, le cannabis pose un problème en effet de sécurité, de lien avec la délinquance dans les quartiers difficiles, de financement de réseaux occultes. Et donc on voit bien que la légalisation du cannabis a des intérêts de ce point de vue et a une forme d'efficacité. (..) Je ne suis pas contre, tout à fait si cette réponse provisoire peut être la mienne aujourd'hui », puis a écrit dans son livre Révolution paru le 26 novembre 2016 : « Je plaide pour une dépénalisation de la détention en petite quantité du cannabis afin de désengorger les tribunaux ».

L'un de ses parrains, François de Rugy, président du Parti écologiste, vice-président de l'Assemblée nationale, a déclaré le 15 janvier 2017 sur BFMTV : « La légalisation de la marijuana est le seul moyen de lutter contre le trafic ».

L'un de ses soutiens, Daniel Vaillant, ministre de l'Intérieur de 2000 à 2002, député socialiste de Paris, qui avait remis en 2011 au groupe socialiste à l'Assemblée un rapport préconisant la légalisation contrôlée du cannabis, a déclaré le 09 octobre 2009 dans un entretien au Parisien : «  Ne faudrait-il pas prendre le pari de légaliser la consommation personnelle de cannabis (..) une vente à des endroits précis et contrôlés, interdite aux mineurs de seize ans », et le 03 février 2016  au magazine Les Inrockuptibles : « Pour avoir été le premier, en 2003, à avoir proposé la légalisation contrôlée du cannabis (..) Il est urgent d'ouvrir un débat passionné sur le sujet ».

Un soutien récent, Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche de 1996 à 2016, président-directeur général du groupe La Dépêche, ministre de l'Aménagement du territoire de 2016 à 2017, condamné en 2003 à six mois de prison avec sursis et 30000 euros d'amende pour abus de biens sociaux, recel d'abus de biens sociaux, faux et usage de faux, a déclaré le 15 septembre 2011, sur France 2, lors d'un débat de la primaire socialiste  : « Mon programme prévoit la légalisation du cannabis (..) la dépénalisation ne règle rien ». 

Emmanuel Macron est notamment soutenu par :

Bernard Kouchner, ancien ministre de la Santé de 1992 à 1993 et de 2001 à 2002, ministre des Affaires étrangères et européennes de 2007 à 2010, signataire en 1976 d'un manifeste (Cf. Archives) appelant à légaliser le cannabis, futur signataire de l'appel du 19 juin 2019 suite à une proposition de loi relative à une légalisation contrôlée du cannabis cosignée par une quinzaine de députés dont 5 députés En Marche,

François Bayrou, président du Mouvement démocrate, ministre de l'Éducation nationale de 1993 à 1997 (futur ministre d'État, Garde des sceaux, ministre de la Justice),

Dominique Perben, Garde des Sceaux, ministre de la Justice de 2002 à 2005, député du Rhône,

Michel Mercier, député du Rhône de 1993 à 1995, ancien sénateur du Rhône, Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés de 2010 à 2012, membre du MoDem, condamné pour détournement de fonds publics à dix-huit mois de prison avec sursis, 20 000 euros d’amende et deux ans inéligibilité avec sursis,

Jean Arthuis, ministre de l'Économie et des Finances de 1995 à 1997, député européen,

Gérard Collomb, sénateur socialiste de 1999 à 2017, sanctionné financièrement en 2016 en raison de ses absences répétées au Sénat, maire de Lyon de 2001 à 2017, futur ministre d'État, ministre de l'Intérieur, qui a déclaré le 24 mai 2017 sur BFMTV : « Ce que dit Emmanuel Macron (..) c'est qu'on peut dresser une contravention tout de suite. Parce que le problème aujourd'hui, c'est que quelqu'un est arrêté pour un trafic de stups et il ne se passe rien, deux jours après il revient dans son quartier et il fait exactement le même trafic », (α)

Bertrand Delanoë, ancien maire de Paris,

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense de 2012 à 2017 (futur ministre de l'Europe et des Affaires étrangères),

Robert Hue, ancien président du Parti communiste français, sénateur du Val-d'Oise,

Daniel Cohn-Bendit, coprésident du groupe Verts/ALE au Parlement européen de 2002 à 2014,

Dominique Galouzeau de Villepin, Premier ministre de 2005 à 2007, ministre de l'Intérieur de 2004 à 2005,

Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel de 2005 à 2016, président de l'Assemblée nationale de 2002 à 2007, ministre de l'Intérieur de 1995 à 1997,

François Patriat, ancien membre du Parti socialiste, sénateur de la Côte-d'Or, ministre de l'Agriculture en 2002,

Olivier Dussopt, membre du PS de 2000 à 2017, député de l'Ardèche de 2007 à 2017, secrétaire d'État de 2017 à 2020, ministre délégué chargé des comptes publics de 2020 à 2022, ministre du Travail depuis 2022, 

Stéphane Trompille, ancien membre du Parti socialiste (PS), membre du mouvement Les jeunes avec Macron (LJM), futur député de l'Ain, condamné le 20 mai 2020 pour harcèlement sexuel et licenciements abusifs,

Mustapha Laabid, ancien membre du Parti socialiste (PS), futur député LREM d'Ille-et-Vilaine, condamné le 04 novembre 2020 à huit mois de prison avec sursis et dix mille euros d'amende pour abus de confiance,

Aurélien Taché, ancien membre du Parti socialiste (PS), futur député LREM du Val-d'Oise, condamné le 08 septembre 2022 à 5000 euros d'amende pour avoir insulté des policiers. Le 19 juin 2019, il signera un appel publié (Cf. annexe) dans L'OBS pour « légaliser le cannabis, qu’il soit utilisé à des fins thérapeutiques comme récréatives ».

Coralie Dubost, futur députée LREM de l'Hérault, Présidente déléguée du groupe LREM
à l'Assemblée nationale de 2020 à 2021, épinglée par le déontologue de l'Assemblée nationale pour des dépenses effectuées sur avance de frais de mandat, allant jusqu'à 3 000 € par mois en vêtements et lingerie, n'ayant aucun lien avec son mandat de députée,

Thierry Cornillet, président du Parti radical de 1997 à 1999, membre de l'UDF puis du MoDem, député de la Drôme de 1993 à 1997, député européen de 1999 à 2009, condamné en 2024 à dix mois de prison avec sursis, dix mille euros d'amende et deux ans d'inéligibilité avec sursis, pour détournement de fonds publics,

Jean-Baptiste Moreau, futur député LREM de la Creuse qui déclarera : « Le courage du politique, c'est d'évoluer sur la légalisation du cannabis »,

Patrick Vignal, futur député de l'Hérault favorable à la dépénalisation du cannabis,

Caroline Janvier, future députée LREM du Loiret. favorable à la dépénalisation du cannabis,

François-Michel Lambert, député des Bouches-du-Rhône, favorable à la dépénalisation du cannabis,

Sonia Krimi, future députée de la Manche, favorable à la dépénalisation du cannabis,

Annie Chapelier, future députée du Gard, favorable à la légalisation du cannabis,

Christopher Weissberg, futur député  LREM des français établis hors de France, favorable à la légalisation du cannabis,  

Jean Viard, sociologue, directeur de recherche au CNRS (au Centre de recherches politiques de Sciences Po), membre du parti LREM, favorable à la légalisation de la production de cannabis à usage personnel,

Jacques Attali, ancien membre du PS, conseiller d'État de 1970 à 2000, président de la Commission pour la libération de la croissance française, 

Gilbert Annette, député PS de La Réunion de 1993 à 1997, maire de Saint-Denis de 2008 à 2020, condamné en 1996 à 200 000 francs d'amende, cinq ans de privation de ses droits civiques et trente mois de prison, dont douze avec sursis, pour corruption dans des procédures de marchés publics de la ville de Saint-Denis, et en 2021, à 4 000 euros d'amende par la Cour de discipline budgétaire et financière pour des irrégularités financières dans la rémunération des personnels non titulaires de la ville de Saint-Denis (Réunion).

Philippe Doucet, ancien maire PS d'Argenteuil (Val-d'Oise), député PS du Val-d'Oise de 2012 à 2017,  membre du Conseil national du PS, favorable à la légalisation du cannabis.

Lors de l'élection présidentielle de 2022, Emmanuel Macron a reçu le soutien des personnalités suivants :

Renaud Muselier, ancien membre du RPR (1986-2002), de l'UMP et LR (2015-2021), député UMP des Bouches-du-Rhône de 2007 à 2012, Secrétaire d'État aux Affaires étrangères de 2002 à 2005, député Européen de 2014 à 2019, 

 

Entre les deux tours de l'élection présidentielle, lcandidat du mouvement En Marche a également reçu le soutien des personnalités suivantes :

Bernard Cazeneuve, Premier ministre de 2016 à 2017, ministre de l'Intérieur de 2014 à 2016,

Jean-Pierre Raffarin, Premier ministre de 2002 à 2005, 

Jean-Marc Ayrault, Premier ministre de 2012 à 2014, ministre des Affaires étrangères de 2016 à 2017, condamné en 1997 à six mois de prison avec sursis et 30000 francs d'amende pour délit d'octroi d'avantage injustifié (délit de favoritisme),

Michel Sapin, ministre de l'Économie  et des Finances de 1992 à 1993 et de 2014 à 2017, condamné le 29 septembre 2016 au remboursement d'indemnités indûment perçues (*),

Hervé Morin, président du Nouveau centre puis des Centristes depuis 2007, ministre de la Défense de 2007 à 2010,

Luc Chatel, ministre de l'Éducation nationale de la Jeunesse et de la Vie associative de 2009 à 2012, député UMP de la Haute-Marne de 2012 à 2017,

Christiane Taubira, ancienne militante indépendantiste en Guyane de 1978 à1981, députée européenne (Groupe ARE) de 1994 à 1999, candidate du Parti radical de gauche à l'élection présidentielle de 2002, ministre de la Justice de 2012 à 2016, 

Christian Jacob, président du groupe UMP puis Les Républicains depuis 2010, ministre délégué à la Famille de 2002 à 2004,

Cécile Duflotministre du Logement et de l'Égalité des territoires de 2012 à 2014, ancienne Secrétaire nationale d'Europe Écologie Les Verts, députée de Paris de 2014 à 2017, favorable à la légalisation du cannabis (Cf. ci-dessus Benoît Hamon, Archives)

Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste depuis 2014, député de Paris de 1997 à 2017 (sanctionné financièrement en raison de ses absences répétées à l'Assemblée nationale), condamné pour recel d'abus sociaux à cinq mois de prison avec sursis en 2000, condamné pour recel d'abus de confiance à six mois de prison avec sursis en 2006, 

Jean-Jacques Urvoas, membre du Parti socialiste, ministre de la Justice de 2016 à 2017, président de la commission des Lois à l'Assemblée nationale de 2012 à 2016, condamné à 1 mois de prison avec sursis et 5000 euros d'amende pour violation du secret professionnel alors qu'il était garde des Sceaux,

Pierre Moscoviciministre de l'Économie et des Finances de 2012 à 2014, commissaire européen aux affaires économiques (futur premier président de la Cour des comptes),

Harlem Désir, premier secrétaire du Parti socialiste de 2012 à 2014, secrétaire d'État chargé des Affaires européennes de 2014 à 2017, condamné en 1998 à dix-huit mois de prison avec sursis et 30000 francs d'amende pour recel d'abus de biens sociaux,

Jean-Paul Huchon, président de la région Île-de-France, condamné en 2007 à six mois de prison avec sursis et 60000 euros d'amende pour prise illégale d'intérêts,

Ségolène Royal, ministre déléguée à l'Enseignement scolaire de 1997 à 2000, ministre de la Famille de 2000 à 2002, ministre de l'Environnement de 2014 à 2017, condamnée le 08 avril 2009 pour licenciements abusifs de deux attachées parlementaires,

Bernard Tapie, ministre de la Ville de 1992 à 1993, député des Bouches-du-Rhône de 1993 à 1996, condamné en 1995 à deux ans de prison dont huit mois ferme et trois ans d'inéligibilité pour complicité de corruption et subornation de témoins, en 1996 à deux ans d'emprisonnement avec sursis pour abus de biens sociaux, en 1997 à dix-huit mois de prison dont six ferme pour fraude fiscale, en 1998 à trois ans d'emprisonnement avec sursis et cinq ans de privation de ses droits civils et civiques pour faux, usage de recel de faux, abus de confiance et de biens sociaux, et en 2005 à trois ans de prison dont huit ferme pour fraude fiscale,

Kader Arif, ministre délégué aux Anciens combattants, député de la Haute-Garonne de 2014 à 2017, député européen de 2004 à 2012, condamné le 26 octobre 2022 à un an de prison avec sursis et 20000 euros d'amende pour favoritisme,

Raphaël Glucksmann, futur député Européen élu en 2019, tête de liste du Parti socialiste (PS) et futur signataire de l'appel à légaliser du 19 juin 2019 suite à une proposition de loi relative à une légalisation contrôlée du cannabis,

Sergio Coronado, d'origine chilienne, Les Verts de 1998 à 2010, EELV de 2010 à 2018 puis La France insoumise (LFI), député de l'Étranger de 2012 à 2017, favorable à la légalisation du cannabis,

Thierry Solère, député des Hauts-de-Seine depuis 2012, ancien membre de l'UMP et LR, qui sera mis en examen le 11 octobre 2019 pour sept chefs d'infractions dont fraude fiscale, détournement de fonds publics par dépositaire de l'autorité publique et trafic d'influence,

Patrice Bédier, Secrétaire d'État chargé des Programmes immobiliers de la justice de 2002 à 2004, député des Yvelines UMP de 2004 à 2009, Président du conseil général puis départemental LR des Yvelines depuis 2014, condamné le 12 décembre 2006 à 18 mois de prison avec sursis et 50 000 euros d'amende pour corruption passive et recel d'abus de biens sociaux, a déclaré, le 22 mai 2018, sur Franceinfo : « Je ne crois pas que la pénalisation du cannabis soit la solution. Le cannabis s'est installé dans notre société, comment peut-on lutter efficacement contre ça ? »

Carole Delga, Secrétaire d'État déléguée au Commerce, à l'Artisanat, à la Consommation et de l'Économie sociale et solidaire, de 2014 à 2015, députée PS de Haute-Garonne de 2015 à 2017, présidente du Conseil régional d'Occitanie, condamnée le 01 septembre 2020 par la Cour de cassation pour discrimination envers la commune de Beaucaire (Gard) à raison de l’opinion politique de la municipalité, condamnée le 26 avril 2019 en appel à 1000 euros d'amende pour « discrimination par une personne chargée d’une fonction publique à l’égard de la commune de Beaucaire ».

 

Par ailleurs, les personnalités suivantes ont rejoint Emmanuel Macron au lendemain des élections présidentielles :

Alain Richard, sénateur LREM (vice-président du Sénat en 2022), membre du PS de 1974 à 2017, député du Val-d'Oise de 1978 à 1993, ministre de la Défense de 1997 à 2002 a rejoint Emmanuel Macron en juin 2017.

 

(α) Le 25/01/2018, sur Europe 1, Gérard Collomb, précisa : "(..) nous allons forfaitiser ce délit (..) Mais ensuite, il peut y avoir des poursuites, c'est-à-dire qu'il n'y a donc pas de dépénalisation de l'usage du cannabis. Effectivement, ce que nous faisons avec la forfaitisation n'éteint pas la procédure pénale."

(*)

https://www.boursorama.com/actualites/rejet-d-un-recours-de-sapin-pour-des-indemnites-indument-percues-0ce5ae64c01a4bec993aac30fe4c8b89

 

- Jean Lassalle, candidat à l'élection présidentielle du mouvement "Résistons !", député des Pyrénées-Atlantiques depuis 2002, page 9 de son programme présidentiel, envisage de : « classer la consommation de stupéfiants comme simple contravention, non plus comme un délit ». Il fait partie des signataires d'une tribune dans l'OBS, le 19/06/2020, appelant à légaliser le cannabis ;

 

- Au parti les Républicains : 

Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Écologie, des Transports de 2010 à 2012, députée de l'Essonne de 2012 à 2017 (a),

Alain Juppé, Premier ministre de 2005 à 2007, maire de Bordeaux, condamné pour prise illégale d'intérêts en 2004 à quatorze mois de prison, et condamné pour diffamation en 2015, sont également favorable à la "contraventionnalisation" du cannabis (a) ;

 

 

François Asselineau, candidat de l'Upr à l'élection présidentielle, ancien haut fonctionnaire, président de l'Union populaire républicaine, n'a pas tranché sur la question.

 

 

Se taire ou ne pas s'opposer fermement à la légalisation du cannabis, c'est être complice des vendeurs de mort !

 

Ces politiques feraient mieux de prendre des mesures efficaces, afin de démanteler les réseaux des trafiquants de drogue trop insuffisamment combattus. Depuis de nombreuses années, la politique "du laisser-faire" (8), afin de préserver la paix sociale, a eu pour conséquence de sacrifier la jeunesse (9), avenir de notre pays. Les effets de la consommation du cannabis, substance illicite la plus répandue, sont pourtant désastreux sur le comportement et la santé !

Au lieu de promouvoir (10) une politique de production de cannabis encadrée par l'État, une attitude responsable consisterait plutôt à rétablir des contrôles permanents aux frontières, afin de limiter considérablement l'entrée des drogues sur le territoire national, et de faire preuve de fermeté en mettant en place une véritable politique de répression ayant pour objectif l'arrestation des têtes de réseaux des trafics de drogue, au lieu de se contenter de sanctionner principalement les consommateurs.

 

Ces personnalités politiques, totalement irresponsables, n'ont aucune conscience de la souffrance endurée au quotidien par les familles des toxicomanes lesquels se retrouvent souvent dans une situation de rupture familiale et sociétale. En effet, il est extrêmement compliqué pour une famille de gérer les conséquences de l'addiction.

La drogue détruit non seulement les individus, mais également les familles ! La drogue détruit tout !!

 

Heureusement, certains politiques se sont ouvertement opposés à la légalisation ou à la dépénalisation du cannabis :

- François Hollande, président de la République de 2012 à 2017 (a) ; 

- Nicolas Sarkozy, président de la République de 2007 à 2012 (a) ;

- Manuel Valls, Premier ministre de  2014 à 2016 (a) ;

- Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé de 2012 à 2017, ancienne députée socialiste d'Indre-et-Loire (a) ;

- Xavier Bertrand, président du Conseil régional des Hauts-de-France, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé de 2010 à 2012 (a);

- Stéphane Ravier, sénateur FN puis RN de Marseille, membre de Reconquête depuis 2022 ;

- Marine Le Pen, candidate du Front National à l'élection présidentielle 2017, députée européenne, soutenue au second tour par :

Christine Boutin, présidente du Parti chrétien-démocrate de 2009 à 2013, ministre du logement et de la ville de 2007 à 2009, députée des Yvelines de 1986 à 2007,

Bruno North, président du Centre National des Indépendants et Paysans, 

Marie-France Garaud, ancienne conseillère de Georges Pompidou, Premier ministre puis président de la République, députée européenne de 1999 à 2004, et

Nicolas Dupont-Aignan, (Cf. ci-dessous) ;

- Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout la France à l'élection présidentielle 2017, député de l'Essonne  soutenu par :

Jean-Louis Masson, sénateur depuis 2001, député RPR  de Moselle de 1978 à 1997 ;

- François Fillon, candidat de la droite et du centre à l'élection présidentielle 2017, membre du parti Les Républicains, ancien ministre de l'Éducation nationale puis ancien Premier ministre, (a) soutenu en début de campagne par Robert Bourgi qui fut condamné le 13/12/2012 à 1000 euros d'amende et 5000 euros de dommages et intérêts pour diffamation, et le 06/10/2017 à 1 mois de prison avec sursis et 2500 euros d'amende pour dépassement illégal du plafond des dons aux partis politiques et dont l'inélégance de certains de ses discours est la hauteur de sa vulgarité ;

Henri Jibrayel, député socialiste des Bouches-du-Rhône de 2007 à 2017, condamné le 14 septembre 2020 à trente mois de prison dont dix ferme pour abus de confiance et prise illégale d’intérêt,

- Jacques Cheminade, candidat de Solidarités et progrès à l'élection présidentielle 2017, ancien Haut fonctionnaire ;

- Jean-Pierre Chevènement, ministre de l'Éducation nationale de 1984 à 1986, ministre de l'Intérieur de 1997 à 2000, président du Mouvement des citoyens de 1993 à 2001 (a) ; 

- Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate, député des Yvelines de 2012 à 2017 ;

- Rachida Dati, Garde des Sceaux, ministre de la Justice de 2007 à 2009, députée européenne (a) ; 

- François Baroin, ministre de l'Intérieur de 2005 à 2007, ministre de l'Économie, des Finances de 2011 à 2012 (a) ;

- François Copé, président de l'UMP de 2012 à 2014, ancien ministre, ancien député de Seine-et-Marne (a) ;

- Bruno Lemaire, ministre de l'Agriculture de 2009 à 2012, député de l'Eure de 2007 à 2009 et de 2012 à 2017(a brillé par son absence à l'Assemblée nationale), (futur ministre de l'Économie) (a) ;

Jean-Louis Borloo, président du Parti radical de 2005 à 2014, ministre d'État, ministre de l'écologie de 2007 à 2010, président de l'Union des démocrates et des indépendants de 2012 à 2014 (a) ; 

- Georges Fenech, ancien magistrat, député Les Républicains du Rhône de 2012 à 2017 ;

- Pierre Lellouche, secrétaire d'État de 2009 à 2012, député Les républicains de Paris de 2012 à 2017 ;

- Bernard Accoyer, député UMP de Haute-Savoie de 1993 à 2017, qui a demandé le 14 octobre 2012 la création d'une mission d'information sur les dangers du cannabis, jugeant « totalement irresponsables et scandaleuses » les déclarations du ministre de l'Éducation, Vincent Peillon, en précisant le 15 octobre 2012 à La dépêche du Midi : « Il faut étudier les effets scolaires, psychosociaux et, dans certains cas, psychiatriques de la consommations de cannabis chez les jeunes. Le danger du cannabis sont bien sûr établis, depuis 2001 _ vous voyez ça ne date pas d'hier _ date d'une étude bibliographique dans laquelle on observe les comportements que peuvent adopter les jeunes et les effets dévastateurs sur leurs études, la scolarité, voire dans certains cas des jeunes qui entrent dans la schizophrénie, avec les complications que cela entraîne en terme de prise médicamenteuse. Le cannabis est bien lié à un développement accru des psychoses, dont la schizophrénie (11) ;

- Henri Guaino, commissaire du Plan de 1995 à 1998, député Les républicains des Yvelines de 2012 à 2017, qui a déclaré le 06 juin 2012 sur LCI : « c'est vraiment un désastre moral, cette idée de légaliser le cannabis, les drogues douces comme si elles étaient douces, comme s'il n'y avait pas de rapport entre drogues douces et drogues dures (12) !" ;

- Laurent Wauquiez, premier vice-président des Républicains, ministre chargé des Affaires européennes puis de l'Enseignement supérieur et de la Recherche de 2010 à 2012, député de la Haute-Loire de 2012 à 2017, futur président des Républicains, qui a déclaré le 12 avril 2016 sur RTL, suite à la proposition de légalisation de la vente du cannabis par Jean-Marie Le Guen : ils ont décidé d'enfumer les gens. J'ai sincèrement le sentiment que ce gouvernement ne comprend rien à la France. On a une économie qui plonge, un taux de chômage qui ne cesse d'augmenter, un pouvoir d'achat des classes moyennes qui ne va pas bien, une problématique de terrorisme. Et le gouvernement a trouvé la solution : « on va dépénaliser le cannabis. Est-ce que tout ça est sérieux ? (..) on assiste à tout le retour des vieilles lunes de gauche » (b) ;

 

- Claude Guéant, ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration, de 2011 à 2012, condamné le 16 janvier 2019, pour « complicité de détournement de fonds publics et recel », à un an de prison ferme et un an avec sursis avec mise à l’épreuve, une interdiction d’exercer toute fonction publique pendant cinq ans, une amende de 75 000 euros, rembourser 105 000 euros (dommages et intérêts) ;

https://www.dailymotion.com/video/xjgcad

 

- Marlène Schiappa, secrétaire d'État de 2017 à 2020, ministre déléguée chargée de la Citoyenneté ;

 

- Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics, de 2017 à 2020, ministre de l'Intérieur ;

- Jonas Haddad, conseiller régional LR de Normandie.

 

 

(a) Ces personnalités politiques soutiennent au second tour de l'élection présidentielle Emmanuel Macron, candidat favorable à la dépénalisation du cannabis.

https://la-veritable-lumiere.over-blog.com/2017/04/le-symbole-de-la-gauche-caviar.html

 

(b) "Je pense que tout ce qui va dans le laxisme dans le rapport aux drogues est une profonde erreur." (France 2, débat du 25/01/2018)

 

 

Non seulement le cannabis est nocif pour la santé, mais présente indéniablement de réels dangers pour la conduite de véhicules.

En effet, alors qu'environ 23% des décès surviennent dans des accidents impliquant un conducteur contrôlé positif aux stupéfiants, que conduire après avoir consommé du cannabis multiplie par 2 le risque d’être responsable d’un accident mortel, et que le risque est multiplié au moins par 14 en cas de consommation conjointe de cannabis et d’alcool, il est évident que la consommation de cannabis et d'alcool induit des comportements à risque (13).

Le 12 août 2020, à Paris, un automobiliste âgé de 21 ans, sous l'empire de stupéfiants, qui fuyait la police à la suite d'un contrôle, a tué un cycliste de 59 ans. Il a été retrouvé 2 kilos de résine de cannabis dans la voiture du délinquant. 

https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/paris-un-automobiliste-fuyant-la-police-renverse-et-tue-un-cycliste-7800721237

 

N'est-ce pas un comportement condamnable que de permettre la commercialisation de produits licites qui s'avèrent nocifs pour la santé, et d'envisager la légalisation d'une substance toxique actuellement interdite ?

Alors que nous assistons à une forte augmentation du nombre des interpellations pour usage de stupéfiants ces dernières années, le délit est rarement sanctionné (14)! Pourtant, selon l'article L. 3421-1 du code de la santé publique, la possession illégale d'un produit stupéfiant doit être puni d'un an d'emprisonnement et de 3750 euros d'amende (15).

https://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/da13jud.pdf

 

Maintenir le peuple sous la dépendance d'opiums à ses dépens ne peut lui permettre d'avoir une vision objective des réels problèmes de la société, ce qui a pour conséquence de faciliter pleinement l'exercice du pouvoir.

À croire qu'il n'y a jamais assez d'opiums pour éviter toute amorce de prise de conscience d'une population largement manipulée par les médias !

Enfermés dans leurs convictions, certains politiques assènent leurs idées trompeuses comme des vérités immuables !

Une attitude citoyenne responsable consisterait à ne plus plébisciter les personnalités politiques qui prévoient dans leur projet d'empoisonner le peuple et, par voie de conséquence, de l'empêcher de se réaliser pleinement et de réussir son avenir. Ces politiques ne devraient pas pouvoir exercer un mandat électoral quelle que soit la fonction, même à la plus petite échelle.

Taire la vérité sur les dangers que représente la consommation de telles substances nocives, c'est mentir aux français !

 

Voter ou appeler à voter pour un candidat favorable à la légalisation ou à la dépénalisation (15), c'est faciliter, voire encourager le développement des addictions, en banalisant la consommation.

Dans le cas où le candidat élu à la présidentielle proposerait une loi prévoyant de légaliser ou de dépénaliser le cannabis, nous appellerions nos concitoyens à faire preuve de responsabilité en entrant activement en résistance afin de faire avorter ce projet pernicieux !!

 

 

(1)

Qu'est-ce qu'une addiction :

https://www.inserm.fr/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/dossiers-d-information/addictions

 

Rapport mondial 2017 de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime :

https://www.unodc.org/unodc/fr/frontpage/2017/June/world-drug-report-2017_-29-5-million-people-globally-suffer-from-drug-use-disorders--opioids-the-most-harmful.html

 

Drogue illicite et overdose (document de la Société Française de Médecine d'Urgence) :

https://www.sfmu.org/upload/70_formation/02_eformation/02_congres/Urgences/urgences2015/donnees/pdf/115.pdf

 

 

(2)

Les dangers de l'alcool (environ 15000 décès par cancer par an) :

https://www.alcool-info-service.fr/alcool/consequences-alcool/risques-long-terme#.WN0Zs9SLTs0

 

https://www.alcool-info-service.fr/alcool/consequences-alcool/risques-court-terme#.WN0a-dSLTs0

 

https://www.drogues-dependance.fr/alcool-effets_dangers.html

 

Les effets de l'alcool sur la santé (Document de l'Inserm) :

https://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/168/expcol_2001_alcool.pdf?sequence=1

 

Les dommages sociaux de l'alcool. Abus et dépendance (Document de l'Inserm)

https://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/154/expcol_2003_alcool.pdf?sequence=1

 

(3)

Les dangers du tabac (environ 47000 décès par cancer par an, un cancer sur trois est lié au tabagisme (a), un fumeur sur deux décédera des suites de son tabagisme) :

https://www.ligue-cancer21.net/blog/article/tabac-et-cancer

Le tabac est la cause de presque toutes les bronchites chroniques (un fumeur sur deux en est atteint) et de quasiment tous les cancers du poumon :

https://www.bmlweb.org/tabac.html

(a) Entre 2002 et 2012, le nombre de cancer du poumon chez la femme a augmenté de 72% !

 

« Fumer peut accroître le risque de ‎manifestations graves si vous contractez le virus (b) de la COVID-19 ». (Cf. Déclaration liminaire du directeur général de l'Organisation Mondiale de la Santé, 20/03/2020)

Dans son estimation du mois de juin 2021, l’OMS a indiqué que plus de 8 millions de personnes meurent prématurément chaque année à cause du tabagisme dans le Monde. Plus de 7 millions de ces décès sont le résultat de l’usage direct du tabac. Environ 1,2 million de non-fumeurs meurent parce qu’ils sont exposés au tabagisme passif.

https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/tobacco

(b) le coronavirus

1.  Soit plus du double que le nombre de décès enregistrés à cause de la Covid-19 ! La moitié des morts ont moins de 70 ans.

 

(4) 

En France, 40 % des auteurs de violences conjugales ont une forte dépendance à l'alcool et 25% des agresseurs consomment des stupéfiants. « L’impact de l’alcoolisation et de la consommation de stupéfiants sur le passage à l’acte et plus particulièrement sur les violences entre conjoints est majeur.» (Cf. Rapport de la mission sur les homicides conjugaux, par l'Inspection générale de la Justice (IGJ) octobre 2019)

https://www.justice.gouv.fr/publication/Rapport%20HC%20Publication%2017%20novembre%202019.pdf

 

(5)

Les dangers du cannabis :

https://www.drogues-dependance.fr/cannabis-effets_et_dangers.html

 

Les effets du cannabis sur le comportement et la santé (Document de l Inserm) :

https://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/171/expcol_2001_cannabis.pdf?sequence=1

 

(6)

Protéger les enfants contre les effets psychoactifs de la drogue est une nécessité, car les jeunes français (14 ans et demi est l'âge moyen de la première cigarette, 19% des jeunes de 15 ans fument quotidiennement !) (a) sont les plus gros fumeurs d'Europe (chez les 15-25 ans, 47% sont dépendants à la cigarette), et ont une consommation précoce de cannabis (b) et d'alcool (c):

https://www.parentscontreladrogue.com/

(a) Le risque de développer un cancer augmente certes avec le nombre de cigarettes fumées par jour, mais il dépend surtout de l'ancienneté du tabagisme.

(b) Selon Baromètre Santé Inpes 2014, la moitié des jeunes de 17 ans ont déclaré avoir déjà fumé du cannabis !

(c) Selon Baromètre Santé Inpes 2014, 14% des 15-24 ans se sont adonnés au "binge drinkink" dans l'année. 17,5% des collégiens et 61% des lycéens ont déjà connu une ivresse.

 

(7)

Proposition de loi n°4367 relative à la légalisation contrôlée du cannabis :

https://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion4367.asp

 

(8)

y compris dans certaines prisons "portes ouvertes" où le régime de détention ressemble plus à un centre de vacances. Quel scandale !

https://www.youtube.com/watch?v=t2PaXtpqWIM

 

(9)

"La génération qui vient sera de plus en plus déracinée que les précédentes (..) qu'il s'agisse de consommation de drogue ou d'alcool à doses délirantes (..) tout indique qu'une part importante de la jeunesse française se porte mal. Une jeunesse abandonnée, livrée à elle-même." (Cf. Génération "J'ai le droit". La faillite de notre éducation, Barbara Lefebvre, Éditions Albin Michel, 2018)

 

(10)

Liste des personnalités marseillaises favorables à la légalisation du cannabis :

https://www.lejdd.fr/Politique/Cannabis-pour-sauver-Marseille-150-personnalites-de-la-ville-demandent-la-legalisation-837958

 

(11) Une étude menée en Suède en 1988 durant quinze ans sur une population de jeunes conscrits de moins de 20 ans a démontré qu'il y avait bien un développement accru des psychoses dont la schizophrénie. Le risque serait multiplié par six ! Cette étude a été reprise et a fourni des données actualisées (2002) sur les 50 087 jeunes hommes (49 321 étaient âgés entre 18 et 20 ans) convoqués pour effectuer leur service militaire en 1969-1970. Dans le British Medical Journal, après 27 ans de suivi, les auteurs ont conclu que l’usage du cannabis est associé à un risque accru de développer la schizophrénie et que ce risque dépend de la quantité consommée : plus la dose est élevée, plus le risque est grand. Ils affirment que cette association n’est pas expliquée par l’usage d’autres psychotropes, par des traits de personnalité ou par l’automédication.

Jean-Louis Monstastruc, chef du service de pharmacologie du CHU de Toulouse a affirmé à La Dépêche du Midi du 15 octobre 2012 : « C'est un produit dangereux : avec le cannabis, on augmente le risque de décompensation d'état psychotique ou schizophrénique, et il ne me paraît pas raisonnable qu'il soit mis en vente comme un produit comme un autre. Le cannabis est dangereux pour la société. Sans compter qu'il augmente les risques de pathologies cardiovasculaires ».

Une étude de chercheurs néo-zélandais et anglo-saxon publiée le 27 août 2012 dans les Comptes rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS) et portant sur un suivi d'un millier d’individus pendant vingt ans, conclue qu’une consommation régulière et prolongée de cannabis, commencée à l’adolescence, peut entraîner une altération des performances intellectuelles. Avec une baisse du quotient intellectuel (QI) à l’âge adulte pouvant aller jusqu’à 8 points !

Sur les troubles cognitifs et psychiatriques liés à la consommation de cannabis :

https://www.academie-medecine.fr/wp-content/uploads/2015/07/pages-559-578.pdf

 

(12) On note également une augmentation de la consommation des drogues dures : cocaïne et crack

https://ansm.sante.fr/S-informer/Points-d-information-Points-d-information/Augmentation-des-signalements-d-intoxication-liee-a-la-consommation-de-cocaine-et-de-crack-Point-d-Information

 

(13)

Toute substance psychoactive agit directement sur le système nerveux central.

Le cannabis entraîne une somnolence, ralentit la coordination des mouvements, allonge le temps de réaction et diminue les facultés visuelles et auditives.
L’ecstasy masque la sensation de fatigue et altère les capacités mentales, donne l’impression trompeuse que l’on est maître de soi et de sa conduite, et favorise un comportement irrationnel au volant.
La cocaïne suscite une conduite agressive associée à des erreurs d’attention ou de jugement pouvant aller jusqu’à la perte de contrôle du véhicule.

Les opiacés (opium, morphine, codéine) provoquent une baisse de l’attention, altèrent la capacité à décider rapidement et de façon adaptée, et réduisent la conscience du danger et des obstacles.

La consommation conjointe d'alcool et de cannabis ou de cocaïne renforce les effets néfastes et peut provoquer des dysfonctionnements psychiques extrêmement dangereux qui mettent en danger la vie du conducteur consommateur ainsi que celle des autres usagers de la route.

En 2015, sur 3461 décès sur la route, 23% soit 790 étaient dus à l'usage de stupéfiants au volant dont le cannabis.

Un accident sur trois, la nuit au cours des week-ends implique des conducteurs sous l'emprise de stupéfiants.

Parmi les conducteurs positifs aux stupéfiants impliqués dans un accident mortel, la moitié présente également un taux d’alcool supérieur à 0.5 g/l.

En 2016, sur la route, près d'un un accident mortel sur trois (29%) est lié à la consommation d'alcool.

Le cocktail drogues/alcool multiplie par 29 le risque d’avoir un accident mortel ! En cause : le cumul des effets des sentiments de puissance et désinhibition, conjugués à l’amoindrissement des réflexes.

https://www.preventionroutiere.asso.fr/2016/03/31/alcool-risque-et-facteur-daccident/

 

Par ailleurs, il convient de relever le décès du policier Éric Monroy, au Mans, tué par un chauffard ivre déjà condamné pour conduite en état d'ivresse, dans la nuit du 05 au 06 août 2020.

 

(14)

Philippe Capon, secrétaire général du syndicat Unsa-Police a déclaré le 25 mai 2017 à La Croix : « Les policiers réalisent chaque année 130000 procédures pour usage de cannabis, mais 2000 seulement aboutissent à des poursuites. Les 128000 autres se terminent par un simple rappel à la loi (..) Au final, la personne est, au mieux, convoquée par le juge pour un rappel à la loi. Le plus souvent, ça se termine par un simple courrier (..) Quant aux 2000 procédures qui aboutissent, elles visent en réalité des personnes que l'on a déjà interpellées deux, trois, quatre fois, ou pour lesquelles on a une suspicion de trafic ».

Gérard Collomb, ministre de l'Intérieur a déclaré le 24 mai 2017 sur BFMTV : « (..) le problème aujourd'hui, c'est que quelqu'un est arrêté pour un trafic de stups et il ne se passe rien, deux jours après il revient dans son quartier et il fait exactement le même trafic ».

 

(15)

L'usage illicite de l'une des substances ou plantes classées comme stupéfiants est puni d'un an d'emprisonnement et de 3750 euros d'amende.

Les personnes coupables de ce délit encourent également, à titre de peine complémentaire, l'obligation d'accomplir un stage de sensibilisation aux dangers de l'usage de produits stupéfiants, selon les modalités fixées à l'article 131-35-1 du code pénal.

Si l'infraction est commise dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public, ou par le personnel d'une entreprise de transport terrestre, maritime ou aérien, de marchandises ou de voyageurs exerçant des fonctions mettant en cause la sécurité du transport dont la liste est fixée par décret en Conseil d'Etat, les peines sont portées à cinq ans d'emprisonnement et à 75 000 euros d'amende. Pour l'application du présent alinéa, sont assimilés au personnel d'une entreprise de transport les travailleurs mis à la disposition de l'entreprise de transport par une entreprise extérieure.

 

En ce qui concerne le trafic de stupéfiants, selon l'article 222-37 du code pénal :

Le transport, la détention, l'offre, la cession, l'acquisition ou l'emploi illicites de stupéfiants sont punis de dix ans d'emprisonnement et de 7 500 000 euros d'amende.

Est puni des mêmes peines le fait de faciliter, par quelque moyen que ce soit, l'usage illicite de stupéfiants, de se faire délivrer des stupéfiants au moyen d'ordonnances fictives ou de complaisance, ou de délivrer des stupéfiants sur la présentation de telles ordonnances en connaissant leur caractère fictif ou complaisant.

 

En ce qui concerne la conduite sous l'influence de stupéfiants, selon l'article L. 235-1 du code de la route modifié par la loi  n° 2003-87 du 3 février 2003 :

Toute personne qui conduit un véhicule ou qui accompagne un élève conducteur alors qu'il résulte d'une analyse sanguine qu'elle a fait usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants est punie de deux ans d'emprisonnement et de 4 500 EUR d'amende.
« Si la personne se trouvait également sous l'empire d'un état alcoolique caractérisé par une concentration d'alcool dans le sang ou dans l'air expiré égale ou supérieure aux taux fixés par les dispositions législatives ou réglementaires du présent code, les peines sont portées à trois ans d'emprisonnement et 9 000 EUR d'amende.

 

(15) Cannabis et candidats à la Présidentielle 2017 :

https://www.newsweed.fr/dossiers/cannabis-candidats-presidentielle-2017/

 

 

Citations :

"Il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre." (Albert Einstein)

 

"La pénicilline et la lutte contre l'alcoolisme sont bien plus efficaces que les changements de gouvernements" (Eugène Ionesco)

 

"Les hommes (..) abreuvés de liqueurs fortes ont tous un sang aigri et aduste qui les rend fous en cent manières différentes" (Voltaire)

 

"Ce n'est pas par hasard que ceux qui ont navigué dans le cannabis sombrent ensuite dans l'héroïne" (Pr Jean Costentin, rapport Académie Nationale de Médecine, 2002)

 

"Le cannabis est "la drogue de crétinisation de notre jeunesse" (Pr Jean Costentin, invité de Radio Brunet, RMC, le 04/01/2018)

 

"Le cannabis est un poison. l'interdit doit demeurer." "Je suis contre la contraventionnalisation du cannabis car c'est la première étape vers la dépénalisation et je pense que l'interdit a du sens." (Bruno Beschizza, Maire d'Aulnay-sous-Bois, ancien officier de police, les 25 et 26/01/2018 sur Twitter.

 

 

Commentaires :

 

Après s'être piqué aux épines de la rose socialiste, les électeurs respireront-ils le parfum de la fleur de cannabis ?

 

Il est heureux que le candidat socialiste Benoît Hamon, qui prévoyait de légaliser le cannabis dès 2018, ait été éliminé au premier tour de l'élection présidentielle, ainsi que ses soutiens, Emmanuelle Cosse, Cécile Duflot, Elisabeth Guigou, Aurélie Filippetti, Najat Vallaud-Belkacem et Patrick Menucci aux élections législatives.

 

 

Lectures conseillées :

 

Halte au cannabis, Pr Jean Costentin, Éditions Odile Jacob, 2006

Pourquoi il ne faut pas dépénaliser le cannabis, Pr Jean Costentin, Éditions Odile Jacob, 2006

Les Narcos français brisent l'Omerta, Frédéric Ploquin, Éditions Albin Michel, 2021

 

 

Article rédigé le 12 juin 2017, rédigé par Cristina Casado Belmonte

Article mis à jour le 05 avril 2018, le 19 juin 2020, le 01 février 2023.

 

 

Article "Le calvaire de Fiona et de Maëlys sur fond de drogue et de violence" :

https://la-veritable-lumiere.over-blog.com/2017/12/le-calvaire-de-maelys-et-fiona.html

 

Article "Emmanuel Macron, symbole de la gauche caviar" :

https://la-veritable-lumiere.over-blog.com/2017/04/le-symbole-de-la-gauche-caviar.html

Annexes :

 

Exemple de trafic de drogue dans la ville de Grenoble en 2020

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/grenoble-la-forte-odeur-de-cannabis-alerte-les-voisins-sept-kilos-de-drogue-saisis/ar-BB18G1Ct?ocid=msedgdhp

 

 

Liste des personnalités politiques signataires d'une tribune dans l'OBS, le 19 juin 2019, appelant à légaliser le cannabis :

 

Gil Avérous Maire de Châteauroux (LR)
Laurent Baron Maire du Pré-Saint-Gervais (PS)
Jacques Bascou Président (PS) de la communauté d’agglomération de Narbonne
Julien Bayou Conseiller régional, porte-parole (EELV)
Esther Benbassa Sénatrice de Paris (EELV)
Ugo Bernalicis Député du Nord (LFI)
Jacques Boutault Maire du 2e arrondissement de Paris (EELV)
Jean-Paul Bret Maire de Villeurbanne (PS)
Alexis Corbière Député de Seine-Saint-Denis (LFI)
David Cormand Député européen, secrétaire national d’EELV
Gérard Cosme Président d’Est Ensemble, Établissement public territorial (Seine-Saint-Denis),
William Delannoy Maire de Saint-Ouen (UDI)
Karima Delli Députée européenne (EELV)
Tony Di Martino Maire de Bagnolet (PS)
Caroline Fiat Députée de Meurthe-et-Moselle (LFI)
Michel Fourcade Maire de Pierrefitte-sur-Seine (PS)
Stéphane Gatignon Ancien maire de Sevran
Raphaël Glucksmann Député européen (PS-Place publique)
Benoît Hamon Ancien ministre de l’Education nationale
Mathieu Hanotin Conseiller départemental de la Seine-Saint-Denis, ancien député de la Seine-Saint-Denis (PS)
Olivia Hicks Médecin et première adjointe au maire du 2e arrondissement de Paris
Yannick Jadot Député européen (EELV)
Pierre Jouvet Président de Porte de DrômArdèche, porte-parole du PS
Bertrand Kern Maire de Pantin (PS)
Olivier Klein Maire de Clichy-sous‑Bois (PS)
Bernard Kouchner Ancien ministre de la Santé
Annie Lahmer Conseillère régionale d’Ile-de-France (EELV)
François-Michel Lambert Député des Bouches-du-Rhône (UDE, x-LREM)
Patrick Mennucci Conseiller municipal de Marseille
Claire Nouvian Militante écologiste
Danièle Obono Députée de Paris (LFI)
Mathilde Panot Députée du Val-de‑Marne (LFI)
Pierre Person Député de Paris (LREM)
Eric Piolle Maire de Grenoble (EELV)
Adrien Quatennens Député du Nord (LFI)
Sabine Rubin Députée de Seine-Saint-Denis (LFI)
Hervé Saulignac Député de l’Ardèche (PS)
SUD Intérieur Syndicat de policiers
Aurélien Taché Député du Val-d’Oise (LREM)
Bénédicte Taurine Députée de l’Ariège (LFI)
Magalie Thibault Vice-présidente du département de Seine-Saint-Denis
Sylvine Thomassin Maire de Bondy (PS)
Ludovic Toro Médecin et maire de Coubron (UDI), conseiller régional d’Ile-de-France, membre de la commission de coordination des politiques de santé auprès de l’ARS
Marie Toussaint Députée européenne (EELV)
Stéphane Troussel Président du département de la Seine-Saint-Denis (PS)
Daniel Vaillant Ancien ministre de l’Intérieur (PS)
Michèle Victory Députée de l’Ardèche (PS)

Parmi les autres signataires, notons :
William Lowenstein Médecin, président de SOS Addictions
Alain Morel Psychiatre, addictologue, directeur général de l’association Oppelia
Guy Sebbah Médecin, membre du directoire du Groupe SOS Solidarités
Khalid Tinasti Secrétaire exécutif de la Commission globale en matière de drogue

Collectif Police contre la Prohibition (PCP)

SUD Intérieur Syndicat de policiers

 

Proposition de loi relative à la légalisation contrôlée de la production, de la vente et de la consommation de cannabis présentée le 02 juillet 2019 par les députés :

François-Michel LAMBERT, Delphine BAGARRY, Ugo BERNALICIS, Annie CHAPELIER, Stéphane CLAIREAUX, Jean-Michel CLÉMENT, Éric COQUEREL, Jeanine DUBIÉ, Frédérique DUMAS, Caroline FIAT, Caroline JANVIER, Régis JUANICO, Hubert JULIEN-LAFERRIÈRE, Danièle OBONO, Sébastien NADOT, Sylvia

 

Liste des personnalités politiques signataires d'une tribune dans l'OBS, le 19/06/2020, appelant à légaliser le cannabis :

 

François-Michel LAMBERT député et coprésident de LEF (Liberté écologie fraternité) ; Caroline JANVIER, députée LREM ; Jean-Luc BENNAHMIAS, membre du CESE (Conseil économique social et environnemental) et ancien député européen ; Sylvia PINEL, députée PRG ; Guillaume CHICHE, député ; Aurélien Taché, député ; Delphine BAGARRY, députée ; Sébastien NADOT, député MDP (Mouvement des progressistes) ; Jean Lassalle, député ; Michèle VICTORY, députée PS ; Loïc PRUD’HOMME, Député LFI ; Esther BENBASSA, sénatrice EELV ; Olivier CADIC, sénateur UDI ; Frédérique DUMAS, députée ; Jean-Michel CLEMENT, député ; Valérie PETIT, députée ; Hubert JULIEN-LAFERRIERE, député ; Annie CHAPELLIER, députée ; Moetai BROTHERSON, député Tavini huiraatira ; Sonia KRIMI, députée LREM ; Guillaume GONTARD, sénateur ; Joël GIRAUD, député LREM ; Gil AVEROUS, Maire de Châteauroux, LR ; Jean-Luc ROMERO, Conseil Régional ÎdF, Président de l’ADMD (Association droit de mourir dans la dignité) ; Olivia HICKS, 1er adjoint au Maire de Paris 2eme, EELV ; Stéphane GATIGNON, ancien Maire de SEVRAN ; 

Parmi les autres signataires notons :

Dr Béatrice STAMBUL, psychiatre, Présidente d’honneur d’AFR (Association française réduction des risques) ;  Benoît VAN DERMAEUSEN, 1er Vice-Président JAP coordinateur ; Bénédicte DESFORGES, Collectif Police contre la Prohibition ; Khalid TINASTI, secrétaire général de la commission mondiale pour la politique des drogues ;  ; Sandra LA BERTHE, coordinatrice RESAD84 (Réseau addiction Vaucluse) ; Dr William LOWENSTEIN, Président SOS addiction ;  Michel KAZATCHKINE, membre commission mondiale pour la politique des drogues ; Dr Olivier BAGNIS, Médecin Référent du CSAPA (centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie) des Baumettes ; Fabrice RIZZOLI, Président de CRIM’HALT ;  Fabienne LOPEZ, Principe Actif ; Le CIRC – Le Collectif d’Information et de Recherche Cannabique

 

En 2005, selon les données de l'OFDT, la France comptait 550 000 consommateurs quotidiens de cannabis parmi les 12-75 ans. En 2017, la France était en tête en matière de consommation avec 700 000 personnes qui fumaient quotidiennement du cannabis ! En 2021, il y aurait 900 000 consommateurs !!

 

Le 24 janvier 2023, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a adopté en séance plénière son projet d’avis intitulé « Cannabis : sortir du statu quo, vers une légalisation encadrée ». 

Ce projet d’avis a été rapporté par Florent Compain (militant écologiste, Groupe Environnement et Nature) et Helno Eyriey (Étudiant, Groupe des Organisations étudiantes et des mouvements de jeunesse) au nom de la Commission temporaire « Cannabis » présidée par Jean-François Naton (militant CGT, Groupe CGT). 

« Le CESE propose de ne plus sanctionner pénalement l’usage et la culture du cannabis à titre personnel, et préconise de revoir le dépistage du cannabis au volant [...] Le CESE propose de réguler l’usage de cannabis dit « récréatif » en l’autorisant uniquement aux personnes majeures tout en ayant une attention particulière pour celles âgées de 18 à 25 ans, en orientant les usagers mineurs vers une commission d’accompagnement éducative et thérapeutique composée de spécialistes plutôt que de pénaliser leurs consommations, en orientant et accompagnant les consommateurs et consommatrices vers des usages à moindres risques, et en réparant les injustices sociales engendrées par le trafic de cannabis. »

Archives :

Liste non exhaustive des signataires de l'Appel du 18 joint *, un manifeste appelant à la légalisation du cannabis en France, publié le 18 juin 1976, dans le quotidien Libération :

Jean Jacques Abrahams, Bernard Kouchner, Henri Leclerc, Gilles Deleuze, Philippe Sollers, Bernadette Lafont, Bertrand Tavernier, Isabelle Huppert, Philippe Druillet, Jean-François Bizot, Les Cahiers du cinéma, André Glucksmann, Gotlib, Jean-Pierre Kalfon, Léon Mercadet, Philippe Val, Christiane Rochefort, Félix Guattari, Edgar Morin, Maxime Le Forestier, Valérie Lagrange, Romain Bouteille, Pierre Barouh, Yvan Dautin, Zouzou, Roland Topor, Bulle Ogier, Colette Magny, Marjorie Alessandrini, Pierre Bourgeade, François Béranger, Jacques Baratier, Jacques-Laurent Bost, Jeannette Colombel, Jean Chesneaux, Copi, Pierre Clémenti, Jean Carpentier, Louis-Jean Calvet, Charles Duits, Marc Dachy, Gérard Fromanger, Patrick Font, Philippe Fourastié, Alain Geismar, Gébé, Gir, Jean-Francis Held, Dominique Issermann, Alain Jaubert, Benoît Jacquot, Alain Kan, Jean-Marc Lévy-Leblond, Jean-François Lyotard, François de Negroni, Mandryka, Marc'O, Nicole Muchnik, Gilles Nicoulaud, Richard Pinhas, Severo Sarduy, Jérôme Savary, Patrice Van Eersel, Joan-Pau Verdier et François Châtelet.

 

De nombreuses personnalités du monde du spectacle, mais également des intellectuels et des médecins ont signé ce texte. Le manifeste demandait « la dépénalisation totale du cannabis, de son usage, sa possession, sa culture (en autoproduction) ou son introduction sur le territoire français en quantité de consommation courante ».

 

Liste non exhaustive de signataires de la pétition du Collectif d'information et de recherche cannabique (CIRC) reprenant en partie, en 2011/2012 l'appel original du 18 juin 1976, mais incluant des paramètres nouveaux comme le cannabis médical :
Act-Up, Jean-Pierre Andrevon, Frédéric Beigbeder, Jean-Luc Benhamias (MoDem), Olivier Besancenot (NPA), Black Bomb A, Jean-Paul Bourre, Jean-Pierre Bouyxou, Burning Heads, Francis Caballero, Yves Cochet (Les Verts), Sergio Coronado (porte-parole des Verts), Chloë des Lysses, Benoît Delépine, Cécile Duflot, Alain Dugrand, Patrick Eudeline (écrivain et musicien), FA, Jean-Pierre Galland, JP Géné,Guizmo, High Tone, Kaophonic Tribu (musiciens), Siegfried Kessler, Jan Kounen, François Lagarde, Le Peuple de l'Herbe, Les Jeunes Verts, Alain Lipietz (Les Verts), Lofofora, Noël Mamère (Les Verts), Philippe Manœuvre, Léon Mercadet, Mouvement des jeunes socialistes, Mathilde Monnier, Pierre Ouin, Kiki Picasso, Télé Plaisance, Franck Pupunat, Radio libertaire, Jean-Luc Roméro (ex-UMP), Michel Sitbon, Techno Plus, Francis Terquem, Jean Vasca, The Wailers, Karl Zéro.

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commentaires

M
Je comprends votre point de vue, cependant fumer du cannabis est-il pire que de faire de la prison pour en avoir fumé? Ne vaut-il pas mieux dépénaliser les drogues et aider les consommateurs plutôt que de les punir?
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P
Bonjour,<br /> <br /> En 2014, environ 160000 personnes ont été interpellées. Les juridictions ont traité seulement les deux tiers des affaires pour usage de stupéfiants et 83% des infractions examinées ont fait l'objet d'un "rappel à la loi". L'application de la loi selon les recommandations du législateur est impossible, car il existe moins de 59000 places pour l'ensemble des établissements pénitentiaires avec un taux d'occupation de plus de 110% ! En pratique, un simple usager de drogue est très exceptionnellement condamné à une peine de prison avec mandat de dépôt.<br /> Quelles sanctions, quelles mesures alternatives, quelles mesures éducatives pour les mineurs ?<br /> Voici le lien utile du Centre d'Information et de Documentation Jeunesse :<br /> http://www.cidj.com/usage-et-trafic-de-drogue-les-peines-encourues/usage-de-drogue-quelles-sanctions<br /> <br /> Cordialement

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